Les phtalates sont un groupe de produits chimiques dérivés de l’acide phtalique. Ils sont utilisés dans les plastiques pour les assouplir le NUTELLA contient en fait un phtalate considéré comme le plus dangereux, le DEHP et décelé par l'Office Fédéral de l'environnement. La société Ferrero reconnait sa présence dans le produit mais en quantité inoffensive selon elle. Di(2-ethylhexyl) phtalate (DEHP) Les phtalates sont présents partout à des niveaux différents dans notre environnement quotidien. L'exposition, souvent difficile à évaluer en raison de la multiplicité des sources potentielles et des situations, peut se produire par inhalation, par contact ou par ingestion. Source INRS Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles . Dangers: - Baisse de fertilité - Atrophie testiculaire - Cancérigène possible - perturbateur endocrinien +++ - bioaccumulation et biodégradation insuffisante Des chercheurs français de l’INSERMCEA et de l’université Paris 7 ont démontré que les phtalates étaient mauvais pour le système reproducteur masculin. Voici un extrait du communiqué de presse : Les chercheurs de l’Unité Mixte de recherche Gamétogenèse et Génotoxicité INSERMCEAINSERMCEA-Université Paris 7 dirigée par René Habert, Professeur à l’Université ParisParis-Diderot Paris 7, a démontré expérimentalement que les phtalates, phtalates, des composés biodégradables que l’on retrouve dans les plastiques dits souples, étaient délétères pour la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine. Le travail des chercheurs du laboratoire du Pr Habert est une première mondiale et vient d’être publié dans la revue Environmental Health Perspectives. Au cours des dernières années, l’inquiétude et le débat se sont cristallisés sur l’augmentation des troubles de la reproduction masculine. De nombreuses études montrent clairement que la production spermatique humaine est en constante diminution. Actuellement on estime que dans les pays industrialisés, un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son grand-père n’en produisait au même âge. En outre, la fréquence du cancer testiculaire a augmenté de façon régulière au cours des dernières décennies. Enfin, il est probable que l’incidence des malformations congénitales des organes génitaux externes masculins soit aussi en augmentation constante. L’hypothèse la plus probable est que toutes ces anomalies de la reproduction masculine résultent d’une altération du développement du testicule pendant la vie foetale et néonatale. Des arguments épidémiologiques, cliniques et expérimentaux laissent supposer que ces troubles résultent des effets délétères des polluants qui agissent en perturbant le fonctionnement des hormones. Parmi ces perturbateurs endocriniens, plusieurs études incriminent les phtalates qui sont produits en très grandes quantités par les industries des plastiques. Cependant, jusqu’à présent aucune étude expérimentale n’avait mis en évidence un effet délétère des phtalates sur la reproduction humaine. Les chercheurs de l’Unité Mixte de recherche Gamétogenèse et Génotoxicité INSERMCEAUniversité Paris Diderot ont développé une collaboration avec le Service de GynécologieObstétrique du Pr René Frydman pour mettre au point un système de culture original de testicules foetaux humains. Le Pr Virginie Rouiller-Fabre responsable de ce programme a réussi à reproduire dans une boîte de culture le développement du testicule observé in vivo. Dans ce système, l’ajout de MEHP (Mono(Ethylhexyl)-phtalate), le métabolite actif du DEHP (Di(Ethylhexyl)-phtalate), un phtalate largement répandu, provoque au bout de 3 jours la disparition de 40% des cellules germinales foetales Du fait de l’énorme utilisation des phtalates, ils ont fait l’objet de recherches intensives pour leurs éventuels effets sur la santé et l’environnement et sont parmi les substances chimiques les plus étudiées. Les derniers résultats des recherches sur les phtalates montrent clairement qu’ils ne posent aucun risque, ni à la santé humaine ni à l’environnement. Les phtalates ne sont pas résistants dans l’environnement; ils sont facilement biodégradables. S’ils pénètrent dans l’organisme, ils ne s’accumulent pas dans l’animal ou l’homme mais se dégradent rapidement et sont éliminés par excrétion. Plus important, depuis leur longue utilisation bénéfique, aucun cas de dommage à la santé n’est connu à ce jour. Au contraire ils ont contribué à accroître notre bien être dans la vie de tous les jours et plus important, sont souvent l’unique composant possible du matériel médical permettant de sauver des vies. Provient du polycarbonate. C’est un perturbateur endocrinien qui agit sur le système nerveux, la prostate, les seins…. Caractéristiques: Actif à des concentrations infimes, il fait partie des imposteurs hormonaux ( imitateurs oestrogéniques) . Sa présence dans le liquide amniotique altère le développement prénatal. polytéréphtalate d'éthylène plus connu sous le nom de polyéthylène téréphtalate . Malgré sa dénomination, il n'y a aucune similitude avec le polyéthylène et ne contient aucun phtalate mais des toxicologues allemands ont mené une étude qui interpelle….. Utilisations courantes • Bouteilles recyclables (contrairement au PVC, le PET est étanche au CO2, d'où son utilisation pour les bouteilles de limonade et autres boissons effervescentes) • Bon nombre de cartes de « format carte de crédit » type carte de membre, fidélité, réduction, client, etc • Rembourrage de peluches, de coussins • Fibres textiles dites polaires pour la confection de vêtements • Emballages résistant au four • Revêtement ajouté sur le papier alu pour éviter le contact avec les aliments • chirurgie reconstructrice Faut-il bannir les bouteilles d'eau en plastique ? Le plastique des bouteilles libère des perturbateurs endocriniens dans l'eau minérale. Ils pourraient avoir des effets sur la santé, y compris à faibles doses. L'eau minérale des bouteilles en plastique contient deux fois plus d'hormones (féminines ou masculines) que celle stockée dans des bouteilles en verre ou l'eau du robinet. Autrement dit, le plastique libère dans l'eau ce que l'on appelle des perturbateurs endocriniens. Leurs effets à très faible dose sont encore très mal connus, mais ils sont soupçonnés de modifier chez l'homme le développement et les fonctions sexuelles et reproduc-trices. L'étude conduite par deux chercheurs allemands est publiée dans la revue Environmental Science and Pollution Research. Martin Wagner et Jörg Oehlman, de l'université Goethe, basée à Francfort, ont sélectionné vingt emballages en plastique d'eaux minérales vendues en Allemagne. Ils ont tous en commun de contenir du polyéthylène téréphthalate (PET). Pour mettre en évidence l'activité hormonale du plastique, Martin Wagner et Jörg Oehlman ont utilisé des levures génétiquement modifiées et des petits escargots d'eau douce, deux modèles de laboratoire classiques pour ce type d'étude. Les levures réalisées à partir d'OGM ont la particularité de changer de couleur en présence d'infimes quantités d'hormones. Chez les petits mollusques, c'est leur reproduction et leur multiplication qui peuvent varier considérablement en fonction des hormones présentes dans l'eau. La Limnée Le comportement des levures et des mollusques après un long séjour de près de deux mois dans l'eau n'est pas le même dans les vingt bouteilles en plastique de différents types et les bouteilles témoin en verre. Pas du tout, même. Dans douze d'entre elles, les chercheurs ont noté dans l'eau des bouteilles en plastique une activité hormonale deux fois plus élevée sur les levures. Les mollusques, qui se reproduisent par parthénogenèse (sans mâle), ont eu deux fois plus de petits escargots dans les bouteilles en plastiques à cause des hormones féminines. Ils ont noté aussi deux choses intéressantes : l'eau ayant séjourné dans les briques est plus polluée par ces perturbateurs. En revanche, l'eau des bouteilles en plastique réutilisables conçues pour être plongées dans l'eau bouillante pour être désinfectées, pratique courante en Allemagne - est moins polluée que les autres dès la deuxième utilisation. Secret industriel Sans surprise, l'étude a déclenché une levée de boucliers des industriels des plastiques alimentaires. Le BFR, l'organisme allemand chargé de l'évaluation du risque, a publié un communiqué pour préciser que les résultats de cette étude ne permettent pas de conclure à un risque pour la santé. Ce n'était d'ailleurs pas le but des deux chercheurs allemands : ils voulaient seulement mettre en évidence la présence d'hormones dans les bouteilles en plastique. L'origine des perturbateurs endocriniens reste pour eux inexpliquée. Proviennent-ils du PET, d'un cocktail de plusieurs molécules du plastique ou de l'antimoine, un minéral utilisé dans la catalyse de plastiques et connu pour être un perturbateur endocrinien ? Secret industriel oblige, les toxicologues ont toutes les peines du monde à obtenir la composition précise des produits, comme le déplore aussi Gilles Husson, président de l'Association scientifique européenne pour l'eau et la santé. Aujourd'hui, le marché de l'eau minérale est aussi contesté pour des raisons environnementales. Il faut sept litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique et leur commercialisation nécessite des kilomètres de déplacement . Le gouvernement et la majorité ont apporté leur soutien à une proposition de loi PS visant à interdire le bisphénol A. Le texte est du député socialiste Gérard Bapt : il propose d'interdire à partir du 1er janvier 2014 la fabrication, l'importation, l'exportation, ainsi que la mise en vente de tout conditionnement alimentaire comportant du BPA. Deux ans de délai pour permettre aux industriels de mettre au point des substituts, et de les tester. Le texte prévoit également l'obligation d'indiquer sur les contenants alimentaires la présence de BPA afin de mettre en garde "les populations à risques, les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de trois ans". Xavier Bertrand a présenté un amendement qui interdit à partir du 1er janvier 2013 l'utilisation du BPA dans tous les contenants aiment aires pour les enfants de moins de trois ans. Cet amendement, qui "anticipe les mesures de suspension des produits dès lors qu'ils s'adressent à des enfants ou nourrissons", modifie la loi du 30 juin 2010 qui suspend la commercialisation de biberons produits à base de BPA.