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Premier axe : l'éducation thérapeutique du patient2
L'éducation thérapeutique du patient est un élément du parcours de soins et doit être perçue comme une
aide apportée au patient et non comme une contrainte. « Elle a pour objectif de rendre le patient plus
autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie. Elle n'est
pas opposable au malade et ne peut conditionner le taux de remboursement de ses actes et des
médicaments afférents à sa maladie. »
La coordination est assurée par un médecin, un autre professionnel de santé ou un représentant mandaté
d'une association de patients.
le programme : Les programmes mis en place concernent en priorité les Affections de Longue Durée
(ALD)
, l'asthme, les maladies rares ou des problèmes de santé définis comme prioritaires au niveau
régional. D'autre part, afin d'offrir une transparence suffisante, la population cible, les objectifs, les sources
de financement et les outils doivent être établis au préalable.
la coordination : Les procédures de coordination entre les intervenant ou le cas échéant avec les
actions d'accompagnement doivent être établies à l'avance lors de l'habilitation du programme. Aucun
échange d'information entre les acteurs ne peut se faire sans l'accord du patient.
la déontologie : une charte de confidentialité et de déontologie doit être écrite et signée par les
intervenants. Les médecins prescripteurs proposent au malade un programme personnalisé et adapté à ses
besoins.
Deuxième axe : les actions d'accompagnement5
La loi
souligne que les actions d'accompagnement « font partie de l'éducation thérapeutique ». Là où
l'éducation thérapeutique souhaite « apprendre au patient à se soigner », les actions d'accompagnement
ont pour but d'apporter un soutien aux malades ou à leurs familles dans la prise en charge de la maladie.
Ces actions d'accompagnement sont considérées comme « les grandes oubliées de la loi HPST ». Le décret
nécessaire à la précision de cet axe n'étant toujours pas publié. Le domaine couvert par ces actions est
potentiellement très large. Il pourrait s'agir d'actions de prévention et de dépistage qui ne rentrent ni dans
l'éducation thérapeutique, ni dans les programmes d'apprentissage (ex : le programme SOFIA qui concerne
le diabète et qui pourrait être étendu à d'autres pathologies) mais encore d'une conception plus large
incluant des groupes de parole ou d'entraide, des plateformes d'information (site internet, accueil et écoute
physique ou à distance...).
La définition donnée par la loi est en effet très vague et l'on ne peut prédire avec certitude si elles seront
autonomes ou dépendantes des autres composantes de l'éducation thérapeutique.
Art. L 1161-1 à L 1161-2 du code de la santé publique
Article 1161-1 du code de santé publique
On peut par exemple citer « DIABEO » comme outil d'éducation thérapeutique destiné a améliorer l'observance et
à faciliter la vie des patients diabétiques.
Art. L. 1161-3 du code de santé publique
Article L1161-3 du code de santé publique