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DETEC de mettre en vigueur une Ordonnance pour ce faire au 1.09.2012 tout en réitérant
nos intentions mentionnées au point 1.
4. Mise en œuvre non bureaucratique : Le message du Conseil fédéral sur l’initiative parle
d’un fonctionnaire en plus pour 1000 résidences secondaires. Imaginez ce que cela
représente pour les grandes stations touristiques : une armée de fonctionnaires. Pour
éviter cela, nous exigeons une mise en œuvre simple et non bureaucratique de l’initiative.
5. Prendre les initiants au mot : Nombre de promesses ont été faites par les initiants tout
au long des débats, notamment par Mme la Conseillère nationale Silva Semadeni et Mme
Vera Weber. Ces deux personnalités-phares de la campagne ont été écartées du groupe
de travail, et les promesses sont déjà relativisées par Franz Weber. Nous avons
documenté toutes les promesses et pensons notamment aux exceptions pour les régions
économiquement faibles, à la revente sans restrictions des résidences secondaires, à la
transformation des résidences principales en résidences secondaires en cas d’héritage, à
l’exemption des lits chauds (résidences de tourisme, hôtels et appart-hôtels, appartements
ou chalets mis en location pendant une partie de l’année, résidences d’étudiants,
résidences des collaborateurs des entreprises). Un privé qui met en location sa résidence
au moins 8 semaines par an réparties sur les 4 saisons (inscription à l’Office du tourisme,
dans une agence de locations reconnue ou auprès d’une structure hôtelière) doit être
exclu du champ d’application de l’initiative sachant que le propriétaire l’occupe le reste du
temps pour des semaines de vacances ou des week-ends. Cette solution simple
permettrait de rouvrir les volets dans l’intérêt de tous.
6. Exclure l’architecture vernaculaire du champ d’application : Les rustici, mayens,
mazots, bâtiments d’alpage et toute autre construction ancienne, témoin de l’architecture
vernaculaire ayant servi à l’habitation sont exclus du champ d’application de la « Lex
Weber ». Cette promesse a également été faite par les défenseurs de l’initiative avant la
votation.
7. Démolir et reconstruire ce qui est vieux, laid et mal isolé : Nous demandons que la
démolition d’un bâtiment suivie d’une reconstruction ne soit pas soumise à l’initiative. Cela
permet la rénovation d’ancien bâtiments vétustes pour répondre aux exigences
environnementales et touristiques (par exemple construction de résidences de tourisme)
et de rendre nos stations plus esthétiques.
8. Développer une stratégie de qualité pour le tourisme suisse : C’est d’abord l’affaire
des acteurs du tourisme : développement de la qualité, de la formation, de l’accueil, de
l’image, augmentation du nombre de Suisses actifs dans le secteur pour améliorer nos
prestations et viser l’authenticité, etc.
9. Priorité à la rénovation, l’esthétique, la densification, aux lits chauds et aux
économies d’énergie : De nombreux objets immobiliers sont régulièrement vides, laids et
mal isolés. Ils ont souvent été construits dans les années 60 ou 70. Ils doivent être
assainis ou rasés puis reconstruits. Nous misons sur des incitations pour y parvenir.
Certains instruments existent déjà (assainissement énergétique), d’autres devront encore
être élaborés. Cette optique revalorisera l’activité touristique et l’attractivité de nos
stations. Elle permettra de réduire quelque peu les pertes d’emplois dans le secteur de la
construction. Enfin, une forme de densification des centres des stations est à
entreprendre, dans la mesure où il ne s’agit pas de centre historique à protéger
(suppression de l’indice d’utilisation du sol). Cette nécessité découle aussi de la pression
au dézonage des surfaces constructibles (mesure introduite dans le cadre révision de la
Loi sur l’aménagement du territoire).
10. Création de meilleures conditions-cadre pour l’hôtellerie : L’hôtellerie de montagne
est confrontée à d’importantes difficultés. Il n’est pas acceptable que les régions
concurrentes (Autriche, Tyrol du Sud, France ou Italie) disposent de soutiens étatiques