AUTOÉVALUATION
Métabolisme : questionnaire d’autoévaluation
X. Leverve
1. La glutamine est souvent considérée comme un
acide aminé conditionnellement essentiel au cours
de l’agression :
A.
Parce que cet acide aminé joue un rôle spécifique
sur certains constituants du système immunitaire.
B. Parce que cet acide aminé joue un rôle spécifique
sur le métabolisme des cellules du tractus digestif
(colon en particulier).
C. Parce que la synthèse endogène est insuffisante
au regard des besoins chez le patient agressé.
D. Parce que cet acide aminé joue un rôle spécifique
sur le tonus vasomoteur.
E. Parce que cet acide aminé pourrait jouer un rôle
anabolique.
2. L’arginine est un acide aminé essentiel, car il doit
impérativement être apporté par l’alimentation
(donnez les réponses justes)
A. Le rôle physiologique de l’arginine est unique-
ment lié à son rôle de précurseur de NO.
B. L’effet immunologique de l’arginine est essen-
tiellement lié à son rôle de donneur de NO.
C. L’arginine est principalement synthétisée au
niveau du muscle.
D. L’arginine est un acide aminé clairement
insulino-stimulateur.
3. Les radicaux libres sont :
A. Uniquement produits dans les mitochondries.
B. Nécessitent pour être produits la présence impé-
rative d’oxygène moléculaire.
C. Sont des molécules toxiques pour les acides gras
polyinsaturés.
D. Sont des molécules toxiques pour le cholestérol.
E. Sont des signaux indispensables à la régulation
des grandes fonctions cellulaires.
4. L’utilisation d’agents anti-oxydants en réanima-
tion :
A. A un bénéfice largement prouvé chez la plupart
des patients de réanimation et leur utilisation
doit être recommandée.
B. Repose sur la notion d’une consommation endo-
gène excessive des principaux système de défense
anti-oxydants.
C. N’a jamais fait encore la preuve clinique d’une
efficacité.
D. Ne pose aucun problème de toxicité et de ce fait
peut être utilisée à doses élevées.
E. Doit être abandonnée.
5. Parmi les propositions suivantes concernant les
recommandations actuelles sur les apports nutri-
tionnels en réanimation, lesquelles sont exactes :
A. Les apports énergétiques sont de l’ordre de
25-35 kcal/kg/j.
B. Les apports azotés sont de l’ordre de 0,20-
0,30 gN/kg/j.
C. La nutrition parentérale exclusive a prouvé son
efficacité clinique.
D. Les apports lipidiques sont de l’ordre de 30-40 %
de l’apport énergtique total.
E. Une supplémentation en vitamines et éléments-
traces est indispensable en nutrition entérale et
en nutrition parentérale.
6. Parmi les tendances modernes de la nutrition en
réanimation, lesquelles sont maintenant solidement
fondées :
A. La nutrition entérale précoce réduit les infec-
tions cliniques dues aux translocations bacté-
riennes
B Pendant la période d’instabilité initiale, un
apport minimal de glucose (150 g/j) semble rai-
sonnable.
C. L’immunonutrition entérale péri-opératoire
réduit significativement les complications infec-
tieuses postopératoires.
D. La glutamine, l’arginine et l’alphacétoglutarate
d’ornithine ont été évalués avec succès clinique
au moins dans un essai en réanimation.
Réanimation 2002 ; 11 : 465-6
© Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés
S1624069302002785/MIS
E. Les acides gras n-3 issus des huiles de poisson,
isolément ou en association avec dautres immu-
nonutriments, ont étéévalués avec succès clini-
que au moins dans un essai en réanimation.
7. La nutrition artificielle au cours des pancréatites
graves :
A. Doit être administrée par voie parentérale exclu-
sive.
B. Peut être administrée par voie intragastrique sans
danger.
C. Ne doit pas comporter de lipides injectables an
d’éviter dactiver la sécrétion de lipase par le
pancréas exocrine.
D. Ne doit pas comporter de lipides injectables car
la lipoprotéine lipase est inactive au cours de
cette affection.
E. Doit comporter des apports précoces en micro-
nutriments.
8. L’insulinothérapie en réanimation :
A. Ne permet pas de corriger lhyperglycémie.
B. Peut toujours corriger la glycémie quelle que soit
la pathologie, si elle est administréeàdose suffi-
sante.
C. Réduit signicativement la mortalité.
D. Nentraîne pas de risque dhypoglycémie chez les
patients agressés.
E. Réduit signicativement le risque infectieux.
1:A, B, C, E ; 2:C&E;3:C&E;4:B;5:A, B, D, E ; 6:
B,D,E;7:C&E;8:C&E
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