Ricardo - Thomas ORLIAC

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Conférence de méthodes en
Economie Internationale
Thomas ORLIAC
Groupe ENTG : MAI confEI ORLIAC
Site internet : www.thomas-orliac.eu
Retour sur la PAC
1.
Initialemenent l’UE rachetaient des produits agricoles dès que les prix
du marché tombaient sous un certain niveau = prix garantis
–
–
2.
Mais problème à partir des années 1970, les prix étaient si élevés que l’UE
produisait plus que ce que les consommateurs étaient prêt à acheter (alors
que normalement l’UE devrait être importatrice nette…)
Explosion des stocks européens
L’UE décide alors de subventionner les exportations afin déviter la
croissance infini de ses stocks et de se débarasser des surplus de
production.
–
–
–
3.
L’UE, Importatrice Nette en libre échange, devient Exportatrice Nette
Les exportations subventionnées ont tendance à réduire le prix mondial
(grand pays) augmentant les subventions nécessaires …
Les coûts (surplus) supportés par les consommateurs et les contribuables (via
les subventions d’Etat) excèdent largement les bénéfices des producteurs.
Les récentes réformes de la PAC visent à réduire les distorsions causées
par le prix garanti, tout en maintenant une aide aux agriculteurs.
–
Développement des aides directes, qui ne dépendent pas du niveau de
production, tout en maintenant le revenu des agriculteurs
Retour sur la PAC
P
Exportations
O
Coût de la subvention
Prix Garanti
Les coûts (surplus) supportés par les consommateurs
et les contribuables (via les subventions d’Etat)
excèdent largement les bénéfices des producteurs.
Prix UE Autarcie
Prix Mondial (LE)
D
Q
Séance 4
Benefits from trade
PLAN
1. Introduction
2. Ricardo & les avantages comparatifs
Partie 1
Introduction
Introduction
Les types de théories du commerce international,
•
Modèles traditionnels de commerce en concurrence parfaite
–
–
–
–
•
Justification du commerce international par l’existence de différences:
productivité et dotations factorielles
Engendre des différences de prix en autarcie
Avantage comparatif et avantage absolu
Commerce Nord-Sud plutôt que Nord-Nord
Modèles en concurrence imparfaite (nouvelles théorie du CI)
–
–
–
Echanges intra-industriels basés sur l’existence de variétés et goût
pour la variété
Rendements d’échelle croissants
Echanges Nord-Nord
Introduction
Ricardo
Heckscher
Ohlin
Samuelson
Facteurs
spécifiques
Krugman
(Modèle à concurrence imparfaite)
Technologie ≠ entre pays ?
Oui
Non
Non
Non
Nombre de facteurs ?
1 (L)
2 (L et K)
3 (L, K1,
K2)
1 (L)
car on s’intéresse au marché
des produits et non des facteurs de
production)
Mobilité intersectorielle des
facteurs ?
Oui
Oui
Oui (L)
Non
(K1&K2)
Oui
Économie d’échelle ?
Non
Non
Non
Oui
Partie 2
Ricardo
L’intérêt à l’échange
•
Intérêt à l’échange: chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la
production pour laquelle il est le plus efficace, afin d’importer les
biens qu’il produit moins efficacement
•
Avantage absolu (Smith) : réallocation des travailleurs vers le
secteur où le pays est le plus productif
MAIS un pays peut avoir un désavantage absolu dans toutes les
industries …
•
Avantages comparatifs (Ricardo) : il existe un gain à la
spécialisation, même pour un pays qui dispose d’un désavantage
absolu dans toutes les productions
Adam Smith
la critique du « système mercantile »
•
Pour lui, durant le 16, 17 et 18e siècle l’Europe est
dans le « système mercantile ».
La richesse des nations était synonyme de stock d’or :
•
–
–
•
•
Un pays cherche à maximiser ses exportations et à minimiser
ses importations
Le commerce international est un jeu à somme nul, aux gains
des uns correspond les pertes des autres
Les pays ne veulent commercer qu’avec ceux qui
pourront générer un surplus, sinon mise en place de
restrictions en tout genre.
Smith va critiquer ce système et mettre en avant sa
doctrine de libre échange.
Adam Smith
Critiques du « système mercantile » & L’avantage abslou
1.
2.
3.
La richesse des nations est mesurée non pas par le
stock d’or, mais par la valeur de la production
annuelle.
Les restrictitions & stimulus aux commerces doivent
être jugés en terme d’impact sur la production.
Pour Smith, la liberté des échanges, en développant la
division du travail, accroît le bien être des partenaires
commerciaux … mais le monde de Smith est
particulier : chaque pays est plus efficace que les
autres dans la production d’au moins un bien … c’est
l’avantage absolu
Adam Smith
la critique du « système mercantile »
(production 1 tonne)
France
Angleterre
Blé
1
8
Fer
3
2
Le prix du fer est donc trois fois celui du blé en France
Prix relatif du fer = prix du fer en terme de blé
Si ouverture entre les deux pays,
Les français ont intérêt à acheter du fer en Angleterre, moins cher en termes de blé
Les anglais ont intérêt à acheter du blé en France, moins cher en termes de fer
Adam Smith
Critiques du « système mercantile » & L’avantage abslou
2 leçons :
– Spécialisation et Réallocation des
ressources, cad des travailleurs …
– Les 2 pays sont gagnants à l’échange (peutêtre qu’un des pays sera plus gagnant)
Qu’arrive-t-il si l’on ne possède pas
d’avantage absolu dans au moins un bien ?
Ricardo & l’avantage comparatif
« Même si une nation est absolument
plus productive dans la production de
tous les biens, elle a intérêt à se
spécialiser dans les biens pour lesquels
son avantage de productivité est le plus
fort, et à laisser les autres nations offrir
les biens restant »
Ricardo & l’avantage comparatif
L’exemple USA / Inde à 2 biens, Blé & Vêtements
•
•
•
2 pays : USA & Inde
2 biens : Blé & Vêtements
1 facteur de production : le travail
Des productivités différentes …
… mais intérêt à l’échange ?
Ricardo & l’avantage comparatif
L’exemple USA / Inde à 2 biens, Blé & Vêtements
Les USA ont un avantage absolu dans les 2 biens
Avec sa productivité on pourrait conclure que l’Inde ne peut rien offrir aux USA
Ricardo & l’avantage comparatif
L’exemple USA / Inde à 2 biens, Blé & Vêtements
D’après la théorie de Ricardo, malgré
une productivité supérieure des USA
dans les 2 biens, les USA peuvent
bénéficier du commerce avec l’Inde …
et vice versa !
Ricardo & l’avantage comparatif
L’exemple USA / Inde à 2 biens, Blé & Vêtements
+1
+2
Soit un mouvement de travailleurs USA (+1) vers le secteur du blé
Et un mouvement de travailleurs Indiens (+2) vers l’autre secteur.
Ricardo : Hypothèse du modèle
•
Un facteur de production (travail)
–
–
•
•
•
•
Plein emploi des facteurs
Pas de mobilité géographique des facteurs (migration)
•
Travail parfaitement mobile entre secteurs
Deux biens dans l’´economie (équilibre général)
CPP : pas de profit
Technologies : chaque pays diffère au moins par la productivité
de ses travailleurs dans chaque secteur (productivités ou besoins
unitaires en travail)
Même salaire dans chaque secteur, w = w1 = w2
•
Contrainte de ressources : L
–
–
L’offre de travail disponible est exogène et fixe
La demande de travail est une demande « dérivée » de la production
Ricardo : la frontière de production
a1 est la quantité de travail L1 nécessaire pour produire une unité Y1 du bien 1.
aL1 = L1/Y1 et aL2 = L2/Y2
enfin L1 + L2 = L, donc L = a1 Y1 + a2 Y2
(plein emploi des facteurs de production)
Le rapport des prix est déterminé
par la technologie (productivité)
q2
Q
En autarcie, en Q,
on produit et consomme q1 & q2
q1
Ricardo : la frontière de production
•
•
•
Le Taux marginal de Transformation (TmT)
CPP & minimisation des coûts
Les prix relatifs sont déterminés par les conditions
relatives de production
•
Une double égalité sur la frontière de production
•
En autarcie, les frontières de Consommation et de
production sont confondues
Ricardo & le Libre Echange
•
Quel va être l’effet de la libéralisation si
les technologies restent identiques ?
•
Les pays font face aux termes de
l’échange, un nouveau prix des biens (π)
•
Un mouvement vers la spécialisation
Ricardo & le Libre Echange (p π)
B2
Z’’
Frontière de production (p)
Frontière de possibilité de consommation (π)
π
Choix des combinaisons de production
A
G
La valeur totale des achats des consommateurs domestiques
est égale à la valeur totale de la production nationale,
lorsque ces C et P sont évaluées au prix internationaux (π).
imp
B
Z’
C’
Un pays ne peut acheter plus qu’il ne produit.
C’est le respect de la contrainte budgétaire.
C
π1C1 + π2C2 = π1Y1 + π2Y2
K
D
F
p
E
exp
Z
B1
Ricardo & le Libre Echange
B2
Z’’
Maximisation du bien être en (ZZ’’), en G :
π
• Production de B1 [OZ]
• Pas de production de B2
• Exportations [G1Z] & consommation [OG1]
• Importations [OG2]
G
G2
A
Nous voyons concraitement ici que l’on exporte
pour pouvoir importer … et π1.[G1Z] = π2.[OG2]
imp
B
Z’
C
p
0
G1
exp
Z
B1
Ricardo & Limites du modèle
•
Peur de la spécialisation complète et da la
disparition de toutes les industries du pays
•
Modèle très simple
–
–
–
•
Fonctions de production linéaires (résultats très
clairs mais extrêmes)
Seulement 2 produits
CPP, RE …
Qu’arrive-t-il au pays étranger ?
Ricardo & le Libre Echange
Ricardo-Mill
demandes et détermination des termes de l’échange
•
Comment se détermine π ?
– Ricardo a seulement postulé entre p et p*
– John Stuart Mill introduit les différentes
demandes mises en jeu et apporte une
solution au problème
Ricardo-Mill
demandes et détermination des termes de l’échange
Amélioration des termes de l’échange
Les courbes de demande réciproque
B2
B2
π
M
Z’’
Z’
Uc
Uc’
P*
R
R
Ua
L’
N
L
A*
A
R*
A
P
0
Z
B1
A est le point qui maximise le bien être en Autarcie
Ui sont les courbes d’indifférences
B1
0
On relie les différents points de consommations
optimale, correspondants aux différents termes
de l’échange possibles (π)
Ricardo
Extension du modèle : les rigidités du travail
B2
Hypothèse :
une partie seulement des travailleurs
de l’industrie du bien 2 peuvent quitter
leurs emplois.
Z’’
π
D
Nouvelle frontière de production : Z’QQ1
Z’
imp
[QQ1] signifie que les travailleurs du B2
qui n’auraient pas encore quitté cette
industrie seraient au chômage plutôt
que d’aller travailler dans le B1.
C
B
A
Q
Q2
Gains ?
p
0
Q1
exp
Z
B1
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