On suppose que le r´esultat est vrai pour ψ=ψ(v0, . . . , vn) et on consid`ere φ[v1, . . . , vn] = ∃v0ψ.
Soit a∈Mn
m.
Si Mm|=φ[a] alors Mm|=ψ[b, a] pour un b∈Mmet donc Mω|=ψ[b, a] par hypoth`ese
d’induction, d’o`u Mω|=φ[a].
R´eciproquement, si Mω|=φ[a], alors il existe b∈Mωtel que Mω|=ψ[b, a]. Il existe k≥mtel
que b∈Mk. Par hypoth`ese d’induction, on a Mk|=ψ[b, a], d’o`u Mk|=φ[a]. Or Mm4Mkpar
la premi`ere partie de l’exercice, ce qui permet de conclure que Mm|=φ[a].
5. Soient A⊆B⊆Mavec Bfini et Md´enombrable, et soit σ:A→ M un isomorphisme partiel. Soit
A={a1, . . . , am}et B\A={b1, . . . , bn}. On choisit des nouvelles constantes c1, . . . , cnen dehors de
LM, et on pose L∗=LM˙
∪{c1, . . . , cn}. On consid`ere la L∗-th´eorie suivante :
T∗=Diag(M)∪φ(c1, . . . , cn, σ(a1), . . . , σ(am)) |φ(v1, . . . , vn, w1, . . . , wm)∈ L t.q. M |=φ[b, a].
Toute partie finie de T∗admet un mod`ele. En effet, si M |=Vk
i=1 φi[b, a], on a en particulier M |=
∃vφ[v, a], d`u M |=∃vφ[v, σ(a1), . . . , σ(am)] car σest un isomorphisme partiel.
Par le th´eor`eme de compacit´e il existe un mod`ele N∗|=T∗. Par un r´esultat du cours, le r´eduit
N:= N∗Lest (isomorphe `a) une extension ´el´ementaire de M. Par construction de N∗, si on pose
σ0(bi) := cN∗
i, alors σ0d´efinit une extension de σen un isomorphisme partiel de domaine Bet `a valeurs
dans N.
6. Soit Xun ensemble d´enombrable, c’est-`a-dire |X|≤ ℵ0. Pour tout nil existe une surjection de Xnsur
l’ensemble des parties de Xde cardinal n. On a donc
|Pfin(X)|=|[
n∈ω
{X0∈ P(X)| |X0|=n}|≤ ℵ0·sup
n∈ω
(|Xn|)≤ ℵ0· ℵ0=ℵ0.
7. Comme Mest d´enombrable, par la partie pr´ec´edente il n’y a qu’un nombre d´enombrable de triplets
(A, B, σ) o`u A⊆B⊆Mavec Bfini et o`u σ:A→Mest un isomorphisme partiel. (Il suffit de
remarquer que B×graphe(σ), une partie finie de M3, d´etermine le triplet (A, B, σ).) Soit (Ai, Bi, σi)i∈N
une ´enum´eration de ces triplets.
On pose M0:= M. Par induction sur n∈N, on construit des mod`eles d´enombrables Mntels que
Mn+1 <Mnet tels que σn:An→M0⊆Mn+1 s’´etend en un isomorphisme partiel σ0
n:Bn→Mn+1.
Par (5) ceci est possible. On pose Mω:= Sn∈ωMn, une structure d´enombrable. Par (4.b), on a
M=M04Mω, et par construction Mωa la propri´et´e cherch´ee.
8. On it`ere la construction faite dans (7).
Soit N0:= Met N1:= Mωo`u Mωest la structure d´enombrable construite dans (7). On construit
inductivement, en appliquant (7) `a la structure Nn, une structure d´enombrable Nn+1 <Nntelle que
pour tout A⊆B⊆Nnavec Bfini et tout isomorphisme partiel σ:A→Nnil existe une extension de
σen un isomorphisme partiel σ0:B→Nn+1.
On pose N∗:= Sn∈ωNn, une structure d´enombrable. Par (4.b), on a M=N04N∗. Soient A⊆B⊆
N∗avec Bfini, et soit σ:A→N∗un isomorphisme partiel. Il existe n∈Ntel que B∪im(σ)⊆Nn,
autrement dit σ:A→Nnun isomorphisme partiel (on utilise Nn4N∗). Par construction, σs’´etend
en un isomorphisme partiel σ0:B→Nn+1. Comme Nn+1 4N∗,σ0:B→N∗est un isomorphisme
partiel. Ceci montre que N∗est homog`ene.
9. On peut plonger Z2dans la structure ZQd’ensemble de base Z×Q, o`u l’ordre est donn´e par l’ordre
antilexicographique et s(z, q) := (z+1, q). Par l’´elimination des quanteurs, N∗:= ZQest une extension
´el´ementaire de Z2. Pour montrer que N∗est homog`ene, par induction sur |B\A|, il suffit de traiter
le cas o`u A={a1, . . . , an}et B=A∪ {b}. Soit donc σ:A→N∗un isomorphisme partiel. On peut
supposer a1< . . . < an.