Examen corrig´e du Cours de logique
Exercice 1 (Th´eorie des ensembles)
On travaille dans un mod`ele Ude ZFC. On rappelle que la clˆoture transitive de x, not´ee ct(x) est le plus
petit ensemble transitif contenant xcomme sous-ensemble.
Pour tout cardinal infini κ,Hκesigne la collection des ensembles xtels que |ct(x)|< κ.
Un cardinal κest dit fortement limite si 2λ< κ d`es que λ<κ.
1. Montrer que Hκest un ensemble transitif tel que HκVκ.
2. Montrer que κ⊆ Hκ.
3. Montrer que si x, y ∈ Hκalors Sxet {x, y}sont dans Hκ.
4. Montrer (proprement) que la structure (Hκ;Hκ×Hκ) satisfait l’axiome de l’union et l’axiome d’ex-
tensionalit´e.
5. Montrer que Hω=Vω.
6. Montrer que P(ω)V1\ H1.
7. Soit κun cardinal r´egulier. Montrer que pour tout xles propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :
(a) x∈ Hκ;
(b) x⊆ Hκet |x|< κ.
8. Montrer que Hκ=Vκpour tout cardinal r´egulier et fortement limite κ.
[Indication : On pourra commencer par montrer que si ακalors |Vα|< κ.]
9. Soit κun cardinal r´egulier. Montrer que (Hκ;Hκ×Hκ) satisfait l’axiome des parties si et seulement
si κest fortement limite.
Solution 1 1. On note que x7→ ct(x) est donn´e par une classe fonctionnelle. Il s’en suit que Hκest une
classe. Par (AF) et un r´esultat du cours on a U |=xα x Vα.
Pour a∈ Hκon a λ=|ct(a)|< κ, d’o`u ct(a)Vλ+1 (par un r´esultat du cours) et donc aVλ+2 Vκ.
Cela montre que HκVκ; en particulier, Hκest un ensemble par compr´ehension.
La transitivit´e de Hκsuit de bact(b)ct(a).
2. Tout ordinal αest transitif. Si ακ, alors |α|< κ car κest un cardinal, et donc α∈ Hκpar d´efinition,
d’o`u κ⊆ Hκ.
3. Soit x∈ Hκet z=Sx. Alors ct(z)ct(x), d’o`u z∈ Hκ.
On a ct({x, y}) = {x, y} ∪ ct(x)ct(y). Donc x, y ∈ Hκ⇒ {x, y} ∈ Hκ.
4. Soit Mκ= (Hκ;Hκ×Hκ) la Lens-structure induite sur Hκ.
Pour v´erifier (Ext), il faut montrer : Mκ|=x, y (z(zxzy)x˙=y).
Pour cela, soient a, b ∈ Hκtels que pour tout c∈ Hκon ait cassi cb. Comme Hκest transitif
par (1), on a alors cassi cbpour tout cU, d’o`u a=bpar extensionalit´e dans U.
Pour v´erifier (S), il faut montrer : Mκ|=xz(y(u(uxyu)yz)).
Pour cela, il suffit de montrer
Mκ|=y(u(uayu)yb)
pour tout a∈ Hκ, o`u b:= Sa∈ Hκ(par (3)).
Soit c∈ Hκ. On a cbil existe ubtel que cuil existe u∈ Hκtel que ubet cu(par
transitivit´e de Hκ). On conclut.
5. L’inclusion HωVωa ´et´e montr´e dans (1). R´eciproquement, soit aVω. Alors il existe nωtel que
aVn, et en particulier ct(a)Vnpar transitivit´e de Vn. Par induction, on montre que Vnest fini
pour tout nω, d’o`u a∈ Hω.
6. Clairement, P(ω)6∈ H1pour des raisons de cardinalit´e. Or ωVωentraˆıne que P(ω)Vω+1, d’o`u
P(ω)Vω+2 V1.
7. Soit κr´egulier. (a)(b) d´ecoule de la transitivit´e de Hκet du fait que ct(x)x.
(b)(a) : On a ct(x) = xSyxct(y). Alors |ct(x)|≤|x|+|x| · sup{|y|, y x}.
On a |x|,|ct(y)|< κ, d’o`u sup{|y|, y x}< κ par r´egularit´e de κ. On conclut que |ct(x)|< κ.
8. Par (1) on a HκVκ. Pour ´etablir l’autre inclusion, montrons d’abord (par induction sur α) que
|Vα|< κ pour tout α < κ. Le cas α= 0 est clair ; l’´etape successeur suit du fait que κest fortement
limite ; l’´etape limite suit de la r´egularit´e de κ. Comme Vαest transitif, on a alors Vα∈ Hκpour tout
α < κ, d’o`u Vκ=Sα<κ Vα⊆ Hκ.
9. La transitivit´e de Hκentraˆıne que pour tout a, b ∈ Hκon a Mκ|=abssi U |=ab.
Soit maintenant κr´egulier. On suppose d’abord que κest fortement limite. Soit c∈ Hκ. Alors cVα
pour un α < κ par (8), d’o`u d=P(c)Vα+2 ⊆ Hκ. Il s’en suit que Hκ|=z(zczb), ce qui
montre que Mκsatisfait (Parties).
R´eciproquement, on suppose κegulier et qu’il existe λ<κavec 2λκ. Par (2) on a λ∈ Hκ. Comme
ct(x)λpour tout xλ, on a P(λ)⊆ Hκ. Si Mκ|=z(zazb), on a n´ecessairement
b⊇ P(λ) et en particulier |b|≥ κ. En particulier, b6∈ Hκ. Contradiction.
Exercice 2 (Th´eorie des mod`eles)
Soit Lun langage d´enombrable et Tune L-th´eorie consistante. Soient Met Ndeux L-structures et soit
AM. Une fonction σ:A7→ Nest un isomorphisme partiel si pour tous a1, . . . , anAet formule
φ(x1, . . . , xn)∈ L, on a :
M |=φ[a1, . . . , an] N |=φ[σ(a1), . . . , σ(an)].
La structure Mest dite homog`ene si pour tout AMfini, tout isomorphisme partiel σ:AMet tout
BMfini contenant A, il existe un isomorphisme partiel σ0:BMtel que σ0|A=σ.
On pose L0={<, s}o`u <est un symbole de relation binaire et sun symbole de fonction unaire.
Soit T0la L0-th´eorie stipulant que :
<d´efinit un ordre total (strict) ;
– la fonction sest une bijection de l’univers dans lui-mˆeme ;
– pour tout x,s(x) est le successeur de xau sens de l’ordre <, formellement :
x(x<s(x)∧ ∀y(y > x ys(x))).
Soit Zla L0-structure d’univers Z, o`u <et ssont interpr´et´es respectivement comme l’ordre et la fonction
successeur naturels de Z. La structure Zest clairement un mod`ele de T0.
On admettra que la th´eorie T0admet l’´elimination des quanteurs dans le langage L0.
1. Montrer que Zse plonge dans tout mod`ele de T0. En utilisant l’´elimination des quanteurs, en d´eduire
que T0est compl`ete.
2. Montrer que Zest homog`ene.
3. Soit Z2la structure d’univers Z× {0,1}o`u <est interpr´et´e par l’ordre lexicographique inverse et
s((n, t)) = (n+ 1, t). C’est un mod`ele de T0(on ne demande pas de le v´erifier). Montrer que Z2n’est
pas homog`ene.
Pour les questions 4 `a 8, on travaille de nouveau avec un langage Ld´enombrable quelconque.
4. Soit (Mn:n<ω) une suite de L-structures tels que Mn4Mn+1 pour tout n. Soit Mωla L-structure
d’univers Sn<ω Mnefinie de mani`ere naturelle (comme dans le cours).
(a) Montrer qu’on a Mn4Mmpour tout nm<ω.
(b) Montrer que pour tout n<ω, on a Mn4Mω.
[Indication : On pourra raisonner par induction sur les formules.]
5. (Cette question est plus difficile. On pourra l’admettre pour continuer.) Soit Mune L-
structure d´enombrable, AMun sous-ensemble fini et σ:AMun isomorphisme partiel. Soit
BMfini contenant A. Montrer qu’il existe une extension ´el´ementaire d´enombrable N<Met un
isomorphisme partiel σ0:BNtel que σ0|A=σ.
6. Montrer que l’ensemble des parties finies d’un ensemble d´enombrable est d´enombrable.
7. Montrer qu’il existe une L-structure d´enombrable N0<Mayant la propri´et´e suivante :
(+) Pour tout isomorphisme partiel σ:AM, avec AMfini et tout BMfini contenant A,σ
s’´etend en un isomorphisme partiel σ0:BN0.
8. Montrer qu’il existe une L-structure d´enombrable N<Mqui soit homog`ene.
9. (*) D´eterminer une structure Ndans le cas o`u M=Z2; montrer que Nest unique dans cette
situation.
Solution 2 1. Soit M |=T0. On choisit a0M. Il est clair que sd´efinit une bijection croissante sans
cycles dans M. Pour zZ, il existe donc un unique azMtel que sz(a0) = az. L’application fqui
`a zZassocie azefinit alors un plongement de Zdans M.
Comme T0´elimine les quanteurs, fest un plongement ´el´ementaire (par un r´esultat du cours), et en
particulier Z ≡ M. Ceci montre que T0= Th(Z), autrement dit que T0est compl`ete.
2. Si A=et BZest quelconque, l’identit´e convient.
Soit ∅ 6=ABZet f:AZun isomorphisme partiel. On montre ais´ement que si a1, a2Aet
f(a1) = a1+t, alors f(a2) = a2+t. En effet, si a2=sza1, alors f(a2) = sz(f(a1)) = sz(a1+t) =
sz+t(a1) = st(a2) = a2+t. Cela montre que f=τA, o`u τest l’isomorphisme de Zdonn´e par la
translation par t. En particlier f0=τB´etend fet est bien un isomorphisme partiel.
3. Comme T0´elimine les quanteurs, l’application f:A={(0,0}→Z2, (0,0) 7→ (0,1) est un isomorphisme
partiel. Montrons que fne s’´etend pas en un isomorphisme partiel sur B={(0,0),(0,1)}. Supposons
que f0soit une telle extension. Comme (0,1) > sn((0,0)) = (n, 0) pour tout nN, on a f0((0,1)) >
f((n, 0)) = (n, 1) pour tout n. Or il n’existe pas de tel ´el´ement dans Z2. Contradiction.
4. (a) La relation 4est transitive, c’est-`a-dire si M4Net N4P, alors M4P(v´erification
imm´ediate). Le r´esultat en d´ecoule par induction sur mn.
(b) Par induction sur la hauteur d’une formule φ=φ(v1, . . . , vn), on montre :
Pour tout mNet tout aMn
m, on a Mm|=φ[a]⇔ Mω|=φ[a].
Si φest atomique, cela d´ecoule du fait que Mmest une sous-structure de Mω.
Le cas des connecteurs logique (et ¬) est clair.
On suppose que le r´esultat est vrai pour ψ=ψ(v0, . . . , vn) et on consid`ere φ[v1, . . . , vn] = v0ψ.
Soit aMn
m.
Si Mm|=φ[a] alors Mm|=ψ[b, a] pour un bMmet donc Mω|=ψ[b, a] par hypoth`ese
d’induction, d’o`u Mω|=φ[a].
R´eciproquement, si Mω|=φ[a], alors il existe bMωtel que Mω|=ψ[b, a]. Il existe kmtel
que bMk. Par hypoth`ese d’induction, on a Mk|=ψ[b, a], d’o`u Mk|=φ[a]. Or Mm4Mkpar
la premi`ere partie de l’exercice, ce qui permet de conclure que Mm|=φ[a].
5. Soient ABMavec Bfini et Menombrable, et soit σ:A→ M un isomorphisme partiel. Soit
A={a1, . . . , am}et B\A={b1, . . . , bn}. On choisit des nouvelles constantes c1, . . . , cnen dehors de
LM, et on pose L=LM˙
∪{c1, . . . , cn}. On consid`ere la L-th´eorie suivante :
T=Diag(M)φ(c1, . . . , cn, σ(a1), . . . , σ(am)) |φ(v1, . . . , vn, w1, . . . , wm)∈ L t.q. M |=φ[b, a].
Toute partie finie de Tadmet un mod`ele. En effet, si M |=Vk
i=1 φi[b, a], on a en particulier M |=
vφ[v, a], d`u M |=vφ[v, σ(a1), . . . , σ(am)] car σest un isomorphisme partiel.
Par le th´eor`eme de compacit´e il existe un mod`ele N|=T. Par un r´esultat du cours, le r´eduit
N:= NLest (isomorphe `a) une extension ´el´ementaire de M. Par construction de N, si on pose
σ0(bi) := cN
i, alors σ0d´efinit une extension de σen un isomorphisme partiel de domaine Bet `a valeurs
dans N.
6. Soit Xun ensemble d´enombrable, c’est-`a-dire |X|≤ ℵ0. Pour tout nil existe une surjection de Xnsur
l’ensemble des parties de Xde cardinal n. On a donc
|Pfin(X)|=|[
nω
{X0∈ P(X)| |X0|=n}|≤ ℵ0·sup
nω
(|Xn|)≤ ℵ0· ℵ0=0.
7. Comme Mest d´enombrable, par la partie pr´ec´edente il n’y a qu’un nombre d´enombrable de triplets
(A, B, σ) o`u ABMavec Bfini et o`u σ:AMest un isomorphisme partiel. (Il suffit de
remarquer que B×graphe(σ), une partie finie de M3, d´etermine le triplet (A, B, σ).) Soit (Ai, Bi, σi)iN
une ´enum´eration de ces triplets.
On pose M0:= M. Par induction sur nN, on construit des mod`eles d´enombrables Mntels que
Mn+1 <Mnet tels que σn:AnM0Mn+1 s’´etend en un isomorphisme partiel σ0
n:BnMn+1.
Par (5) ceci est possible. On pose Mω:= SnωMn, une structure d´enombrable. Par (4.b), on a
M=M04Mω, et par construction Mωa la propri´et´e cherch´ee.
8. On it`ere la construction faite dans (7).
Soit N0:= Met N1:= Mωo`u Mωest la structure d´enombrable construite dans (7). On construit
inductivement, en appliquant (7) `a la structure Nn, une structure d´enombrable Nn+1 <Nntelle que
pour tout ABNnavec Bfini et tout isomorphisme partiel σ:ANnil existe une extension de
σen un isomorphisme partiel σ0:BNn+1.
On pose N:= SnωNn, une structure d´enombrable. Par (4.b), on a M=N04N. Soient AB
Navec Bfini, et soit σ:ANun isomorphisme partiel. Il existe nNtel que Bim(σ)Nn,
autrement dit σ:ANnun isomorphisme partiel (on utilise Nn4N). Par construction, σs’´etend
en un isomorphisme partiel σ0:BNn+1. Comme Nn+1 4N,σ0:BNest un isomorphisme
partiel. Ceci montre que Nest homog`ene.
9. On peut plonger Z2dans la structure ZQd’ensemble de base Z×Q, o`u l’ordre est donn´e par l’ordre
antilexicographique et s(z, q) := (z+1, q). Par l’´elimination des quanteurs, N:= ZQest une extension
´el´ementaire de Z2. Pour montrer que Nest homog`ene, par induction sur |B\A|, il suffit de traiter
le cas o`u A={a1, . . . , an}et B=A∪ {b}. Soit donc σ:ANun isomorphisme partiel. On peut
supposer a1< . . . < an.
Si sz(b)Apour un zZ, on montre comme dans (2) qu’alors tout isomorphisme partiel de domaine
As’´etend de mani`ere unique en un isomorphisme partiel de domaine B.
Si sz(b)< a1= (z1, q1), alors b= (z, q) pour un q < q1. Comme Qn’a pas de plus petit ´el´ement,
si σ(a1)=(z0
1, q0
1), il existe q0< q0
1. Il est clair que b7→ (0, q0) d´efinit une extension de σen un
isomorphisme partiel d´efini sur b.
Si sz(b)> an= (zn, qn), on raisonne de mani`ere analogue, en utilisant que Qne contient pas d’´el´ement
maximal.
Sinon, il existe 1 k < n tel que ak= (zk, qk)< sz(b)< ak+1 = (zk+1, qk+1) pour tout z. Comme
l’ordre sur Qest dense, si σ(ai) = (z0
i, q0
i), il existe q0Qtel que q0
k< q0< q0
k+1. Il est clair que
b7→ (0, q0) marche.
Pour montrer l’unicit´e de N, on consid`ere d’abord un mod`ele arbitraire Mde T0. Sur M, la relation
d’´equivalence ab:⇔ ∃zZ:sz(a) = ba des classes d’´equivalences convexes et toutes isomorphes `a
(Z, <, x 7→ x+ 1). L’ensemble des classes d’´equivalences Iest alors non-vide et totalement ordonn´e, et
Mest isomorphe `a ZIavec ensemble de base Z×I, o`u l’ordre est donn´e par l’ordre antilexicographique
et s(z, i) := (z+ 1, i).
Tout mod`ele contenant Z2est alors de la forme ZIpour un Iayant au moins 2 ´el´ements. Si Icontient
un plus petit ou un plus grand ´el´ement, on montre comme dans (3) que ZIn’est pas homog`ene. De
mani`ere similaire, si In’a pas de point extrˆeme, mais l’ordre sur In’est pas dense, alors ZIn’est pas
homog`ene. En effet, si i1, i2Itel que i1< i2avec aucun ´el´ement entre les deux, il suffit de choisir
i0< i1et de consid´erer A={(0, i0),(0, i2)}et de poser σ((0, i0)) = (0, i1), σ((0, i2) = (0, i2). Il est
clair que σne s’´etend pas `a (0, i1).
L’ordre (I, <) doit donc ˆetre dense sans extr´emit´es. Si Mest d´enombrable, Il’est aussi. On conclut,
car (Q, <) est l’unique ordre total d´enombrable dense sans extr´emit´es (c’est un r´esultat de Cantor).
Exercice 3 (D´ecidabilit´e)
Soit L={P, c}, o`u Pest un pr´edicat unaire et cune constante.
1. D´eterminer les L-structures finies et d´enombrables `a isomorphisme pr`es.
2. En d´eduire : deux L-structures Met Nsont ´el´ementairement ´equivalentes si et seulement si
M|=P c ssi N|=P c, et
M|=kx Qx ssi N|=kx Qx pour tout kNet tout Q∈ {P, ¬P}.
3. Donner une description de l’ensemble des L-th´eories compl`etes.
4. Montrer qu’un Lenonc´e ϕest universellement valide ssi M|=ϕpour toute L-structure finie.
5. Montrer que la L-th´eorie vide est d´ecidable.
[Indication : On pourra d’abord montrer que la th´eorie d’une L-structure finie est d´ecidable.]
Solution 3 1. Pour 1 κ≤ ℵ0et 0 λ≤ ℵ0on d´enote Mκ,λ une L-structure satisfaisant cMκ,λ
PMκ,λ ,|PMκ,λ |=κet | Mκ,λ \PMκ,λ |=λ.
De mˆeme, soit Nκ,λ une L-structure satisfaisant cNκ,λ 6∈ PNκ,λ ,|PNκ,λ |=λet | Nκ,λ \PNκ,λ |=κ.
Il est facile `a voir que toute L-structure de cardinal ≤ ℵ0est isomorphe `a l’une de ces structures, et
que ces structures sont 2`a 2 non-isomorphes.
2. Il s’agit clairement de conditions n´ecessaires pour que deux L-structures Met Nsoient ´el´ementairement
´equivalentes.
Montrons qu’elles sont suffisantes aussi. Quitte `a passer `a des sous-structures ´el´ementaires d´enombrables
(on utilise L¨owenheim-Skolem descendant), on peut supposer que Met Nsont d´enombrables. On
conclut, car les conditions donn´ees permettent de distinguer les L-structures d´enombrables donn´ees
dans (1).
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