Grippe aviaire
1. Le virus
C’est un virus A/H5N1 ayant une virulence particulière pour un grand nombre d’espèces, y
compris les palmipèdes, certaines espèces d’oiseaux sauvages, quelques espèces de
mammifères, et l’homme. Plusieurs sous populations issues du virus initial se sont déjà
différenciées.
Pour information, le virus influenza apparue aux Pays Bas en 2003 était du type A/H7N7, donc,
différent du sous type qui sévit actuellement.
2. Extension de la maladie
La maladie a émergé en Asie du Sud Est fin 2003 et sévit depuis en Thaïlande, le Vietnam, le
Cambodge, le Laos, la Chine et l’Indonésie. Le Japon, la république de Corée et la Malaisie ont
été contaminés mais ont recouvré depuis le statut « indemne ». La maladie s’est propagée vers
le Nord de la Chine puis en Russie (le 23 juillet à Novossibirk), en Mongolie, au Kazakhstan et à
l’Ouest de la Russie. En octobre 2005, la maladie est présente en Turquie (H5N1) et fortement
suspectée en Roumanie (virus H5N?).
La maladie a touché des élevages de poulets, de canards et de cailles. Le virus a été retrouvé
sur des oiseaux sauvages trouvés morts (faucon, canards,…) et sur des porcs non malades
proches de foyers aviaires.
En France, une enquête sérologique réalisée en hiver 2004-2005 révèle que les élevages de
poulets et de dindes en bâtiments ne sont pas infectés. Un élevage de dinde plein air est
séropositif (traces du passage viral) en H5. Par contre, plusieurs élevages de canards et d’oies
ont été contaminés, sans que des signes de maladies apparaissent, par une souche H5 ou,
plus rarement par une souche H7. Aucune trace n’a été détectée sur l’avifaune sauvage.
3. Mesures de prévention prises actuellement
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