La ville - Effisciencity

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EFFISCIENCITY
Expérimenter l'innovation
dans la transition numérique, énergétique et environnementale
de la ville
par l'étude des usages et des comportements
1
Sommaire
NOTRE RAISON D’ETRE ....................................................................................................... 3
NOTRE APPROCHE ................................................................................................................. 4
NOTRE STRUCTURE .............................................................................................................. 6
NOTRE OFFRE DE SERVICES ............................................................................................... 8
NOTRE EQUIPE ..................................................................................................................... 10
NOTRE RESEAU DES LABORATOIRES ............................................................................ 13
2
Notre raison d’être
Effisciencity a pour objectif de déterminer l’appropriation des innovations par les usagers et
leurs impacts réels dans la ville dans le cadre de la transition énergétique, environnementale et
numérique.
Effisciencity propose aux entreprises d’expérimenter leurs produits, services ou process sur des
terrains réels en s’appuyant sur l’apport des méthodes expérimentales issues des sciences
comportementales et cognitives. Il s’agit d’une part de préparer le déploiement des
dispositifs envisagés en s’assurant de leur bonne appropriation par les populations ciblées, garantie de
viabilité et rentabilité économique, et d’autre part d'appréhender dans une démarche prospective les
marchés de demain entre secteurs privés, politiques publiques locales et populations.
Par l’analyse des usages réels et des comportements induits, Effisciencity évalue l’impact des
innovations en termes de responsabilité sociale et environnementale, offrant aux collectivités une
assurance de la contribution active des usagers à l’intérêt général, et aux entreprises une qualification
de l’expérience client.
A cet effet, Effisciencity développe des expérimentations en identifiant et en regroupant des
partenaires parmi diverses catégories d’acteurs.




des sociétés privées porteuses de produits, services ou process à tester.
des laboratoires universitaires de recherche qui montent, suivent, évaluent les
expérimentations et en tirent les conclusions.
des collectivités locales et leurs organismes rattachés, qui favorisent la mise à disposition des
terrains d’expérimentation,
des populations dont on observe les comportements et usages et qui sont invitées à collaborer
Composé d’une équipe de spécialistes de la ville et de l’innovation ainsi que d’un réseau national de
Laboratoires de recherche en sciences comportementales, Effisciencityoffre un outil permettant de
mettre en œuvre et suivre les expérimentations, rigoureusement, à travers le prisme des comportements
et des usages pour les principales fonctions urbaines.
Dans l’écosystème actuel de la recherche et du développement, Effisciencity est la seule
plateforme qui s’attache directement et prioritairement aux aspects comportementaux de
l’innovation et de la transition.
Effisciencity aide les entreprises et les autorités locales à expérimenter leurs
projets sur un terrain réel en mobilisant des chercheurs spécialistes de l'analyse
comportementale du changement
3
Notre approche
Le local et l'urbain
Pour Effisciencity, les changements dictés par la nécessité des transitions énergétique,
environnementale et numérique, s'inscrivent principalement à l'échelle des territoires. Si le
changement est facilité par l'action étatique, les décisions des acteurs publics locaux, quant à elles,
influencent directement la vie quotidienne, là où les gens vivent, habitent et travaillent.
Partout dans le monde, de nouvelles géographies territoriales (regroupement de communes et
métropolisation) se mettent en place et confèrent un rôle majeur aux autorités locales pour conduire la
dynamique de l’innovation et de la transition. Les villes ont vocation à être en première ligne de cette
action pour le changement et deviennent ainsi son terrain principal de préparation.
Le facteur humain
Les populations sont directement concernées par les changements. Elles en sont aussi les actrices par
leurs propres pratiques.
A cet égard apparaît l’importance primordiale des comportements humains pour la réussite de la
transition. Depuis quelques décennies, les neurosciences, la psychologie et même une frange de
l’économie mettent en avant un modèle plutôt irrationnel d’acteur qui tend à remplacer le très
hypothétique Homo Economicus de la théorie classique. L'appropriation par les populations
apparaît désormais comme le déterminant ultime de la réussite ou de l’échec des actions liées au
changement.
Il ne suffit pas d’éduquer, d’informer ni même de contraindre pour qu’un changement soit accepté (les
décennies de lutte antitabac en sont un parfait exemple). Il est par contre nécessaire d’analyser en réel
les usages et les comportements pour espérer les comprendre et être en mesure de déterminer de
manière pragmatique les moyens de les faire évoluer. Il convient pour les entreprises et les décideurs
politiques de se confronter en amont avec les individus concernés par le changement.
A cet égard, les sciences de l’humain offrent des outils pour déterminer par l'expérience les aspects
influençables des comportements individuels et collectifs.
L'expérimentation
Concevoir en tenant compte des aléas du facteur humain est gage de succès. Tester et évaluer en réel
sur le terrain les résultats avant diffusion permet de procéder à des adaptations en cas de besoin pour
garantir la qualité et la satisfaction de l'usager. La culture de l’essai/erreur/adaptation rapporté
dans le champ de des usages et des comportements conduit à une manière de faire et de penser
plus pragmatique et plus agile. Elle est désormais intégrée dans les communautés les plus innovantes
de la planète. Pour le développement potentiel d’un secteur, il est plus risqué de ne pas essayer que
d’essuyer un échec si celui-ci peut être étudié et corrigé.
Le recours à la méthode expérimentale paraît être le meilleur moyen de générer l’efficience
souhaitée. Avant toute décision de déploiement, des tests sont menés selon des protocoles rigoureux.
Ils sont placés sous l’autorité d’experts des différentes disciplines des sciences comportementales. Ils
font l’objet d’une évaluation objective des performances obtenues. Ils permettent aux entreprises de
qualifier leur expérience client et aux politiques de valider une appropriation citoyenne.
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Effisciencity propose ainsi aux divers acteurs de se retrouver autour d’expérimentations menées
scientifiquement et à des échelles significatives. Celles-ci ont pour objectif de comprendre les
réactions et les pratiques des usagers concernés. Les actions d’accompagnements et les incitations
comportementales qui en découlent favorisent l’impact positif des nouveaux produits, services ou
politiques proposés. La rechercher de l'efficience dans l’action pour le changement sécurise les
investissements autant pour les entreprises que pour les collectivités.
Tester l’innovation dans la ville :
8 thématiques majeures et 3 flux principaux
Les collectivités
Les acteurs publics locaux
: Flux
: Thématique
Economie
& finances
Mobilité
Economie
Biodiversité
&
Agriculture
Recyclage
& Déchets
Energie
Information
Culture,
Loisirs &
Tourisme
Les Entreprises
Bâtiment &
Urbanisme
Santé &
Alimentation
La ville
Energétique
& fluides
Les Experts
Le champ d’application d’Effisciencity est la ville. Nous distinguons 8 principales thématiques
(Bâtiment et Urbanisme, Biodiversité et agriculture, Culture, loisirs et sports, Economie et finance,
Energétique et fluides, Mobilité, Recyclage et déchets, Santé et alimentation) et 3 flux transversaux
(Marché, Energie, Information) qui traversent chaque fonction urbaine. Nos expérimentations
réuniront 3 catégories d’acteurs :les autorités locales, les entreprises et les experts (chercheurs).
Elles permettront l’observation des comportements humains face à l’innovationet ce dans la
perspective générale de la transition, énergétique, environnementale et numérique. Elles sont
destinées à fournir aux décideurs économiques et politiques les mesures rigoureuses relatives à
l’impact comportemental de leurs futures actions dans la ville, visant ainsi à l’efficience de ces
dernières.
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Notre structure
Laboratoire de validation des comportements et des usages
Facilitateur et intégrateur de l'innovation dans la ville
Effisciencity met à la disposition des entreprises une structure dédiée, souple et collaborative, pour
vérifier en termes d'appropriation les nouvelles réponses aux défis de la transition énergétique,
environnementale et numérique dans la ville. Effisciencity propose de mener des expérimentations en
partenariat avec les collectivités territoriales et en coaction avec les usagers / citoyens. L'objectif de
ces expérimentations et de permettre à l’entreprise qui les commande d'anticiper la réaction des
utilisateurs et de disposer de tests auprès des populations avant déploiement.
Notre structure est érigée sous forme associative. Elle regroupe en son sein une équipe de spécialistes
de la ville et de l’innovation adossée à un réseau national d’experts des sciences comportementales.
Elle est dotée d’un Comité Scientifique chargé de valider et garantir le caractère rigoureux des
méthodes expérimentales appliquées.
Effisciencity ambitionne de faire la preuve sur le terrain des gains que cette démarche novatrice peut
apporter. Au vu des résultats obtenus, nous proposerons aux entreprises d'étendre notre activité à des
tests d'intérêt général.
La création d'un fonds de dotation leur permettant de bénéficier des avantages du mécénat sera alors
envisagée.
Un réseau national de laboratoires en sciences comportementale (cf détail p.13)
Le réseau de chercheurs en sciences comportementales Effisciencity
s’appuie sur six laboratoires, cinq en psychologie sociale et un en
économie, assurant ainsi un bon maillage de l’Hexagone:
- Laboratoire de Psychologie Sociale (LPS, EA 849), Aix-Marseille Université (Référent : Fabien
Girandola)
- Laboratoire Aménagement Economie Transports (LAET, UMR 5593), Université de Lyon (Référent :
Charles Raux)
- Laboratoire Psychologie Ergonomique et Sociale pour l'Expérience utilisateurs (PErSEUs, EA
7312) Université de Metz (Référent : Valérie Fointiat)
- Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale (LAPPS, EA 4386), Université de Paris-10 (Référent :
Thierry Meyer)
- Laboratoire Armoricain Universitaire de Recherche en Psychologie Sociale (CRPCC-LAUREPS, EA
1285), Université de Rennes-2 (Référent : Alain Somat)
- Laboratoire Cognition, Langues, Langages et Ergonomie (CLLE-LTC, UMR 5263), Université de
Toulouse (Référent : Denis Hilton).
Tous ces laboratoires utilisent la méthode expérimentale afin d’évaluer la validité des théories
du comportement humain et l’efficacité des interventions destinées à influencer ce
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comportement. Des membres de ces laboratoires ont été des promoteurs de l’approche « nudge »
appliquée aux comportements écologiquement responsables (par exemple, Fointiat, Joule), bien avant
la publication du livre de Thaler et Sunstein en 2008, et tous ont été sélectionnés pour leur expérience
dans l’application de la psychologie sociale expérimentale et de l’économie comportementale aux
questions touchant à l’environnement et à d’autres questions sociétales (santé, transports, etc.).
Pourquoi privilégions-nous la méthode expérimentale pour valider nos théories et nos
interventions ? Une des raisons fondamentales est que l’intuition humaine ne suffit pas à elle seule à
toujours identifier les causes véritables des comportements humains et à nous protéger des illusions
collectives à ce sujet. A titre d’exemple, on peut citer l’étude de Nolan et al. (2008) sur les campagnes
destinées à réduire la consommation d’énergie des ménages en Californie. Ces chercheurs ont
demandé aux résidents d’un quartier d’identifier les motifs qui les amenaient à réduire leur
consommation d’énergie. Les participants à l’étude croyaient que le comportement de leurs voisins
avaient moins d’effet sur leurs propres comportements que les autres stratégies d’influence identifiées
comme pertinentes (les appels mettant en valeur la protection de l’environnement, la responsabilité
sociale, économiser l’argent). Pourtant, les résultats empiriques ont montré le contraire : c’était
justement des messages sur le comportement de leurs voisins qui avaient l’effet le plus important sur
la consommation d’énergie des résidents. Cet exemple illustre un phénomène bien plus général, c’està-dire notre susceptibilité à être peu conscient des vraies causes de nos comportements (par exemple
dans le domaine alimentaire, voir Corneille 2010). Il illustre également les limites des politiques
publiques basées sur les méthodes d’enquête (sondages, focus groups, etc.), qui risquent parfois
uniquement de mettre en évidence des illusions largement répandues dans une population quant aux
causes de ses comportements et aux moyens de les modifier.
Dès lors, si l’on veut étudier objectivement une situation de terrain et évaluer l’efficacité de nos
interventions, il apparaît nécessaire de tester la validité de nos hypothèses en les mettant à l’épreuve
des faits. C’est donc pour atteindre cet objectif que nous privilégions la méthode expérimentale.
Cette méthode est une démarche scientifique qui consiste à construire des protocoles de recueil de
données (des expériences) permettant de produire des données valides, qui se révèleront conformes ou
non à l'hypothèse initiale. Il s’agit donc de créer des situations qui diffèrent uniquement sur la (ou les)
variable(s) dont on veut tester l’effet et comparer idéalement les comportements « toutes choses égales
par ailleurs ». Nous prenons l’exemple de l’expérimentation menée en Californie par Schultz et al.
(2007 ; Voir également Kantola et al, 1984 pour un exemple australien) qui a montré que des
informations précises permettant de comparer sa consommation énergétique à celle de ses voisins
effectivement influencent la consommation des ménages. Ce constat a donné lieu au programme
Opower, qui a réduit la consommation énergétique des millions de foyers aux Etats-Unis (Allcott&
Rogers, 2014).
Notons néanmoins que les techniques susceptibles d’influencer les comportements doivent être
pré-testées et « normées » pour la population et le comportement en vue, d’où l’importance d’un
savoir-faire adapté aux conditions françaises et européennes. Par exemple, bien que les
informations sur les normes sociales aient influencé le comportement d’achat des produits écolabélisés en France (Demarque et al., 2015), les pré-tests menés pour d’autres études indiquent que les
émoticons (« smileys ») utilisés à succès dans des interventions américaines risquent d’avoir aucun
effet (où même un effet négatif) sur les comportements pro-environnementaux dans une population
française (Hilton et al., 2014). De ce fait, nous avons sollicité des laboratoires expérimentés dans la
construction des interventions expérimentales sur le terrain français, et prévoyons l’association des
laboratoires similaires dans d’autres pays européen.
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Notre offre de services
Pour atteindre quel résultat ?
L’offre de service d’Efficiencity est centrée sur l’appropriation par les usagers des innovations en
milieu urbain induites par les transitions numérique, énergétique et environnementale.
Efficiencity aide les entreprises à bâtir et mettre en œuvre des expérimentations en terrain urbain réel
intégrant des usagers dans l’objectif de :
-
démontrer l’adéquation d’une offre à son marché,
adapter le produit à l'usage
créer une expérience client
maitriser le budget de développement
parfaire l'approche marketing
qualifier une innovation en termes de RSE
préparer un déploiement commercial
Elle aide les collectivités à répondre aux enjeux suivants :
-
décliner opérationnellement les enjeux de la "smart city"
sélectionner les technologies pour générer une création de valeur urbaine et motiver une
participation citoyenne
mesurer l'impact d'une action de politique publique donnée
Dans quel contexte ?
Efficiencity aborde la ville dans toute sa complexité sous l'angle de l'appropriation de la transition par
les usagers. Ses champs d'intervention sont les suivants:
-
Bâtiment et urbanisme
Bio diversité et agriculture
Culture loisirs et tourisme
Economie et finances
Energétique et fluides
Mobilité
Recyclage et déchets
Santé et alimentation
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Nos produits et services
APPROPRIATION DES INNOVATIONS



Test sur mesure grandeur réelle :
Mise en œuvre d'une expérimentation (Identification du terrain, des partenaires, des
chercheurs et de l’échantillon de population) puis coordination et suivi jusqu’à remise du
rapport d’études.
Pour garantir l’adéquation du produit ou service au marché, pour anticiper des distorsions
d’usages, pour qualifier une expérience client, pour repenser le modèle économique, pour
sécuriser une viabilité économique.
Proposition d’incitations comportementales :
Pour parfaire une campagne marketing, pour décider d’une stratégie de communication, pour
renforcer l’impact, pour encourager des pratiques écoresponsables, pour optimiser l'usage.
Qualification d’une innovation en terme RSE : Rapport rédigé par un comité scientifique
validant l’apport d’une innovation
Pour étayer l’argumentaire de communication, pour renforcer son image auprès d'un
territoire ou d'un public.
FORMATION

Formation aux sciences cognitives et comportementales : sur étagère ("Intégrer
l’appropriation des comportements") ou sur mesure (en fonction des besoins de
l'entreprise).
TRANSFERT DE SAVOIRS


Veille et Publications : Sélection d’articles presse et des travaux de laboratoires scientifiques
partage de retours d’expériences.
Prospective : recueil et analyse de perception des clients cibles pour appréhender les
marchés de demain.
CONCEPTION, PILOTAGE ET EVALUATION DES PROJETS



Assistance à la définition et contribution à la mise en œuvre des politiques publiques
Pour concourir au « mieux-vivre ensemble », pour s’assurer de changements pérennes de
conduite contribuant au bien commun, pour combiner impact social et profitabilité
économique.
Construction de partenariats publics-privés-populations dans le cadre d'un projet local
Pour assurer le déploiement de l'innovation, pour sécuriser l’atteinte de résultat sur la ou les
thématiques visées.
Positionnement et benchmark : Comparaison des impacts environnementaux des
innovations - Analyse de la perception et du niveau de satisfaction des usagers.
Pour valoriser les atouts d’un territoire ou définir et structurer une démarche écoresponsable
en priorisant les axes de développement.
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Notre équipe :
Une équipe initiale pluridisciplinaire
Notre équipe dirigeante
Muriel TROUILLEZ, Présidente, spécialiste de la conduite des changements humains et organisationnels.
25 ans de Conduite des Changements humains et organisationnels pour une multinationale en
tant que Consultant en Ressources Humaines puis en tant qu’Accompagnateur à la Création
d’Entreprise dans le milieu associatif. Titulaire d’un master en management et en psychologie
clinique, elle a assuré la fonction de Responsable de Formation sur un site de production
industriel puis a développé une fonction de Consultant Interne pour l’ensemble des Sociétés du
groupe en France. En charge du déploiement des démarches et dispositifs innovants développés
par le groupe dans le domaine des ressources humaines, elle a adapté et piloté les différents
projets stratégiques concernant l’évaluation des performances et des compétences, l’évaluation
des comportements managériaux, l’appropriation des outils de mobilité interne et de motivation
et reconnaissance du personnel... Elle a animé des formations innovantes à destination des
leaders et dirigeants des sociétés du groupe dans plusieurs pays francophones.Praticienne du coaching et du team building, du
conseil et de la formation, de la mobilité interne et externe, elle s'est spécialisée dans l'évolution des compétences
comportementales et accompagne les projets de changements individuels et collectifs vers la réussite.
Laurence Ferrari, Secrétaire, ingénieure spécialiste des projets d'innovation et de conduite du changement.
Docteure en Stratégie de l’innovation et ingénieure (spécialité Energétique), Laurence Ferrari se
spécialise au sein d'un bureau d'études thermiques dans les années 2000 dans les systèmes
énergétiques de bâtiments à grande inertie (monuments historiques). De 2006 à 2013 elle
participe à la création et la mise en place d'une unité dédiée à l'innovation industrielle au sein
d'un grand groupe européen puis développe son expertise en pôle de compétitivité. Elle dépose
un brevet permettant d’opérer des drones à partir d’un hélicoptère et participe à divers projet
d’innovation (agro-carburant, piles de très fortes puissances …). Fondatrice et dirigeante de
METHEA, société de conseil spécialisée dans la conduite du changement, elle accompagne
aujourd'hui les projets d’innovation des entreprises et leur action en faveur de la mixité
professionnelle. Elle est co-auteure d’un manuel sur les méthodes d’organisation (à paraître aux
éditions Eyrolles à l'automne 2016) et directrice d’une collection d’ouvrages de vulgarisation sur les diverses thématiques de
"l'usine du futur".
Jeroen de Graaf, Trésorier, spécialiste de la performance opérationnelle et financière
Titulaire d’un master en business administration et un BSc en physique, Jeroen de Graaf est un
néerlandais polyglotte vivant en France depuis 1998. Au cours de 35 ans d’activité dans un
grand groupe pétrolier il assume une large variété de fonctions. Après 13 ans au service de
R&D (mécanique des roches ; tomographie) dont 3 ans en gestion de la recherche il rejoint
ensuite pour 15 ans la direction financière du groupe pour diriger les filiales de plus de 5Mds
de dollars d’immobilier. Enfin, il consacre 7 années à l’amélioration de l’organisation et
processus dans un contexte international.
Fondateur dirigeant de ‘Office for Value Creation’, société de conseil spécialisée dans la
performance opérationnelle et financière, partenaire de BloomingContracts.com, cet expert
opère sur un plan international pour des grands structures privées et publiques.
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Denis Hilton, Président du comité scientifique, professeur de psychologie sociale spécialiste de la cognition sociale et de
l'économie expérimentale.
Docteur en psychologie de l’université d’Oxford, Denis Hilton est professeur de psychologie
sociale à l’université de Toulouse-II depuis 1998. Il a enseigné et mené des recherches dans des
universités et des écoles de commerce en Allemagne, Angleterre, Etats-Unis et en France.Il a été
professeur invité en Nouvelle-Zélande,en Australie et au Canada ainsi que chercheur invité au
SustainableConsumption Institute au Royaume-Uni en 2013. Ses centres d’intérêt portent sur la
cognition sociale, le raisonnement, le jugement et la prise de décision, et l’économie
expérimentale. De 2011 à 2015, il était porteur du projet ANR Inciter à des comportements
écologiquement responsables (INCRESP), dont les travaux ont été publiés dans le Journal of
Economic Psychology et le Journal of Environmental Psychology. Il est co-directeur du groupe de travail « Lay
representations of history in Europe: Concepts of nationhood and identities » financé par l’European Science Foundation. Il
est membre de l’European Association of DecisionMaking, de l’European Association of Social Psychology, de
ElectedFellow de l’American Psychological Society et vice-président de l’Association pour la recherche en psychologie
environnementale (ARPEnv) et directeur associé de l’European Journal of Social Psychology.
Nos conseils
Jacques Cabuzel, expert comptable et conseil en matière financière et fiscale.
Expert-comptable diplômé en Etudes Supérieures Commerciales Administratives et Financières (E.S.C.A.E.), Jacques
Cabuzel est le conseil en matière financière et fiscale de l'équipe des fondateurs d'Effisciencity. Il est actuellement président
de l'Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL 13) et sera désigné très prochainement président de l’UNAPL
PACA. Il est aussi président d'honneur de l'Institut Français des Experts comptables et des Commissaires aux comptes Provence Corse, membre du Conseil Régional de l'Ordre des Experts comptables de Marseille - PACA. et Trésorier de
l'A.R.A.P.L. Provence – Var
Christophe Demarque, maître de conférences en psychologie sociale et sciences du comportement.
Docteur en psychologie, Christophe Demarque est maître de conférences en psychologie sociale depuis 2012, actuellement en
poste à l’Université d’Aix-Marseille. Ses recherches se centrent sur la prise de décision et la motivation dans le champ des
comportements pro-environnementaux, ainsi que sur la perception des problématiques environnementales. Sensible aux
perspectives d’application, il a notamment été co-responsable scientifique du projet SENSOMI (financé par la Région PACA
et l’ADEME), basé sur l’utilisation d’un jeu multi-joueurs en ligne pour sensibiliser aux économies d’énergie. Il a également
participé au projet pluridisciplinaire INCRESP, financé par l’ANR, destiné à étudier les effets des nudges et des incitations
fiscales dans les domaines du transport et de l’alimentation. Ses travaux ont été publiés dans des revues internationales de
référence telles que Nature Climate Change ou le Journal of Environmental Psychology. Membre de l’International
Association of People-Environment Studies(IAPS) et de l’International
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Gaëtan Lazzara, urbaniste, spécialiste de l'habitat et des nouveaux services aux habitants.
Docteur en urbanisme et diplômé de sciences politiques, Gaëtan Lazzara est acteur de l'habitat depuis la fin des années 1970.
Il participe activement à diverses innovations dans le domaine des services urbains et des nouvelles technologies. Il a fondé
et présidé en 1981 Radio 13, la première "radio libre" de Marseille; il contribue en 1985 à la création du premier réseau
national de résidences-services locatives pour seniors (Edilys); il crée en 1996 Résidensemble, la première marque de
résidences intergénérationnelles en France et élabore en 2000 le concept Majordhome, associant services aux personnes,
NTIC et domotique. Il est, de 2008 à 2012, vice-président du Bat'Im-Club, instance nationale de réflexion et de prospective
des maîtres d'ouvrage HLM. En 2012, il envisage le recours à l'économie comportementale en matière de transition
environnementale et dirige jusqu'en 2015 le volet français du projet européen Encerticus, une des première des
expérimentations de "nudges verts" et de gaming multimédia dans le domaine de l'énergie en immobilier résidentiel. Il est
aujourd'hui promoteur de projets d'innovation par les réseaux d'intelligence urbaine et de services sur le territoire
métropolitain Aix-Marseille.
Alain Lusardi, spécialiste de la transition durable et numérique de l’habitat et de la ville
Suite à un parcours de chercheur universitaire dans le domaine de l’innovation et l’efficacité énergétique des bâtiments et de
la ville, il a piloté depuis 15 ans l’émergence de projets innovants pour des acteurs nationaux et européen de l’habitat, au
croisement entre pratique et recherche, tant à l’échelle du bâtiment qu’à celle de l’aménagement urbain et en associant le
plus en amont possible les habitants.
Titulaire d’un doctorat en innovation technologique de l’architecture, il a assuré la fonction de Consultant Interne en
management de l’innovation technologique et aussi une fonction de Consultant Energie pour l’ensemble des organismes de
logement social en Europe.
En charge en Italie du montage et de la conduite de projets R&D européens, il a aussi développé et piloté différents projets
stratégiques concernant en particulier l’appropriation des résultats de R&D dans la pratique courante, animant des
formations à destination des leaders et dirigeants d' organismes. Il opère actuellement dans le domaine de la transformation
numérique des acteurs du secteur immobilier et tertiaire et souvent dans le contexte européen.
Philippe Tendil, spécialiste des systèmes d'information et de la transformation numérique des organisations.
Titulaire d’un master en management (MBA) et d’un master en systèmes d’information (MIAGE), Philippe Tendil a depuis
1988 facilité l’innovation technologique et la transformation numérique des organisations dans des secteurs aussi divers que
le transport pétrolier, les travaux publics, le consulting, l’industrie pharmaceutique et l’habitat, souvent sur des projets
internationaux. Il a ainsi participé à la mise en place de nouveaux projets informatiques tels que le progiciel SAP dont il a
dirigé la partie Ventes et Comptabilité analytique, au développement d'un système de gestion électronique de documents
incluant la signature électronique pour la mise en vente d'un médicament aux USA, à l'étude et au maquettage de la
robotisation d'une chaîne de production ...Après avoir rejoint le secteur de l'habitat, il a participé en 2010 à la création d'un
réseau social multimédia à l'échelle d'un quartier sur Marseille, de 2012 à 2015 il a piloté l'équipe opérationnelle du volet
français du projet européen Encerticus et depuis 2016 il est administrateur d'HABSIS (Habitat Système d'Information et
Stratégie), l'instance de l'Union Sociale de l'Habitat de prospective sur la transformation numérique des organismes HLM.
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Notre réseau des laboratoires
Le réseau initial d'Effisciencity réunit six laboratoires reconnus pour leur expertise en matière
d’application des sciences comportementales aux questions sociétales, notamment celles touchant à
la ville et à l’environnement :
1.
Le Laboratoire de Psychologie Sociale (LPS, EA 849), Aix-Marseille Université (Référent : Fabien Girandola)
Le Laboratoire de Psychologie Sociale (LPS, EA 849) d’Aix-Marseille constitue un pôle de référence de la psychologie sociale
en France, internationalement reconnu pour son expertise dans la théorie des représentations sociales, les travaux sur la
dissonance cognitive et la théorie de l’engagement. Le LPS développe depuis plusieurs années une orientation de recherche
à l’articulation de la recherche théorique et de la recherche appliquée, impliquant des partenariats disciplinaires et pluridisciplinaires. Fabien Girandola est responsable de l’axe théorique du laboratoire de Psychologie sociale et auteur
d’ouvrages et publications sur le changement et la résistance au changement (Girandola, 2003 ; Girandola et Fointiat, à
paraître), et intervient plus spécifiquement sur des problématiques en lien avec les changements d’opinion et de
comportements (par exemple : environnement, énergie, santé publique).
Piermattéo, A., Lo Monaco, G., &Girandola, F. (2015). When commitment can be overturned: Anticipating recycling program dropouts through social
representations. Environment and Behavior, 1-22.
Demarque, C., Apostolidis, T., & Joule, R.V. (2013). Consideration of Future Consequences and pro-environmental decision making in the context of
Persuasion and Binding Commitment. Journal of Environmental Psychology, 36, 214-220.
Souchet, L. &Girandola, F. (2013). Double foot-in-the-door, social representations, and environment: application for energy savings. Journal of Applied Social
…..Psychology, 43, 306-315.
2.
Le Laboratoire Aménagement Economie Transports (LAET, UMR 5593), Université de Lyon (Référent : Charles
Raux)
Le Laboratoire Aménagement Economie Transports (LAET) est un laboratoire de recherche spécialisé sur les questions de
transports, mobilités et territoires, ancré principalement dans deux disciplines : l’économie et l’aménagement et
urbanisme. Le LAET mobilise les concepts et outils de ces disciplines pour : comprendre et modéliser la mobilité spatiale des
personnes et des biens, en interaction avec les modes de vie, les localisations des résidences des ménages et des activités
économiques ; analyser et évaluer les politiques publiques de transport et d’aménagement du territoire ; et enfin, apporter
des éclairages à la décision publique, en réponse aux « questions vives » de la société. Un projet récent sous la direction de
Charles Raux a mis en évidence, sur la base d’enquêtes expérimentales (« statedchoices »), l’impact des facteurs
psychologiques, combinés ou non à des incitations économiques, sur les choix de mobilité.
Raux, C., Chevalier A., Bougna E., Hilton, D. (2015).Mobility Choices and Climate Change: Assessing Effects of Social Norms and Economic Incentives Through
Discrete Choice Experiments. In Transportation Research Board 94th Annual Meeting, Washington DC (USA), January 11-15 2015.
Raux C., Croissant Y., Pons D. (2015), "Would personal carbon trading reduce travel emissions more effectively than a carbon tax ?", Transportation Research
Part D : Transport and Environment, Vol. 35, p. 72-83
3.
Le Laboratoire Psychologie Ergonomique et Sociale pour l'Expérience utilisateurs (PErSEUs, EA 7312) Université
de Metz (Référent : Valérie Fointiat)
PErSEUs est une équipe interdisciplinaire (Psychologie et Informatique) qui s’intéresse à l’expérience utilisateur. Les
objectifs sont de comprendre les déterminants de cette expérience du point de vue de la psychologie sociale et
ergonomique, et de développer des méthodes pour la conception et l’évaluation d’environnements numériques qui
suscitent des expériences utilisateur positives. Au sein de PErSEUs, Valérie Fointiat s’intéresse notamment à la question de
la portée persuasive des technologies. Une partie de ses travaux de recherche s'oriente ainsi vers l'intégration des
connaissances élaborées dans les paradigmes de soumission sans pression dans le cadre de la persuasion technologique.
Pelt, A. &Fointiat, V. (2014). Des habitudes à l'émergence de nouveaux comportements : le cas du gaspillage alimentaire. 28th International Congress of
Applied Psychology, Paris, 8-13 juillet.
Fointiat, V., Priolo, D., Saint-Bauzel, R. &Milhabet, I. (2013). Justifier nos transgressions pour réduire notre hypocrisie ? Hypocrisie induite et identification
des transgressions.Revue Internationale de Psychologie Sociale/International Review of Social Psychology, 26, 4, 49-78.
Fointiat, V. &Barbey-Ferreol, M. (2013). Savoir que l'on doit réduire ses consommations énergétiques, sans pour autant le faire. Construction et validation
d'un atelier d'éco-formation à l'usage de salariés. Congrès International de Psychologie Environnementale, UniversitatOberta de Catalunya, Barcelona, Espagne,
22-25 octobre.
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4.
Le Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale (LAPPS, EA 4386), Université de Paris-10 (Référent : Thierry
Meyer)
Le LAPPS travaille à comprendre comment les individus mobilisent, de manière plus ou moins consciente, des ressources
cognitives, affectives et motivationnelles pour accomplir leurs activités dans un contexte normatif. L’unité présente une
double orientation fondamentale et appliquée. Parmi les trois équipes internes, l’équipe Psychologie Sociale des
comportements et des cognitions développe des travaux visant à prédire les changements de comportements, et à
développer des interventions susceptibles de changer les comportements spécialement dans le domaine de la santé, de
l’environnement et de la consommation.
Légal, J.B., Meyer, T., Csillik, A., Nicolas, P.-A. (in press). Goal Priming, Public Transportation Habit and Travel Mode Selection: The
Moderating Role of Trait Mindfulness. Transportation Research Part F Traffic Psychology andBehaviour. DOI:10.1016/j.trf.2016.01.003
Labbouz, D. (2015). Bâtiments tertiaires performants et comportements favorables à l'environnement : le rôle de variables psychosociales
et du contexte organisationnel. Thèse de doctorat en psychologie soutenue de la direction du Prof. J-F Verlhiac, le 13 novembre 2015.
5.
Le Laboratoire Armoricain Universitaire de Recherche en Psychologie Sociale(CRPCC-LAUREPS, EA 1285),
Université de Rennes-2 (Référent : Alain Somat)
Le LAUREPS a pour ambition de promouvoir conjointement la recherche fondamentale en psychologie sociale et un souci
d’utilité de cette recherche, qui se manifeste par un travail en commun avec les terrains potentiels d’application de la
recherche. 52 contrats de recherche ont été réalisés au cours des années passées. Les principaux partenaires ont été : des
ministères (Education Nationale, Recherches, Santé, Agriculture, Travail et Emploi, Environnement, Equipement,
Transports) ; des grands organismes de recherches (CNRS, INSERM), des établissements supérieurs (INRA, ENSP, INRETS,
ENST Bretagne, INRP, IRISA) et diverses entreprises privées nationales et internationales (France Telecom, des structures et
laboratoires du secteur de la santé, Med-el). L’un des axes de recherche de l’équipe porte sur l’application de la psychologie
sociale et cognitive à l’étude des usages de nouvelles technologies et à la conduite du changement que ses usages
impliquent.
Bordel, S., Somat, A., Barbeau, H., Anceaux, C., Greffeuille, C., Menguy, G., Pacaux, M.P., Subirats, P., Terrade, F., &Gallenne, M.L.
(2014).From technological acceptability to appropriation by users: methodological steps for device assessment in road safety. Accident
Analysis and Prevention, 67, 159-165.
Sénémeaud, C., Mange, J., Fointiat, V., &Somat, A. (2014).Being hypocritical disturbs some people more than others: How individual
differences in Preference for Consistency moderate the behavioral effects of the induced-hypocrisy paradigm. Social Influence, 9 (2), 133-148.
6.
Le Laboratoire Cognition, Langues, Langages et Ergonomie (CLLE-LTC, UMR 5263), Université de Toulouse
(Référent : Denis Hilton)
Le laboratoire Cognition, Langues, Langages et Ergonomie (CLLE UMR5263) est un laboratoire pluridisciplinaire en
linguistique et psychologie, qui héberge en son sein un Axe de recherche en psychologie sociale expérimentale, Contexte
social et régulation de la cognition. Dans ce cadre, l’ancien responsable de cet Axe, Denis Hilton, a porté un projet ANR
entre 2011 et 2015 sur l’incitation des comportements écologiquement responsables dans les domaines de l’alimentation
et du transport, réunissant économistes (par exemple, Charles Raux à Lyon) et psychologues (par exemple Christophe
Demarque, qui a effectué sa mutation de Toulouse vers Aix en 2015). Denis Hilton et Christophe Demarque ont également
participé au projet Encerticus sur l’économie de l’énergie dans l’habitat social, en collaboration avec Habitat Marseille
Provence.
Demarque, C., Charalambides, L., Hilton, D.J., &Waroquier, L. (2015).Nudging sustainable consumption: The use of descriptive norms to
promote a minority behavior in an online shopping environment. Journal of Environmental Psychology, 43, 166-174.
Hilton, D., Charalambides, L., Demarque, C., Waroquier, L. &Raux, R. (2014). A tax can nudge: The impact of an environmentally
motivated bonus/malus fiscal system on transport preferences. Journal of Economic Psychology, 42, 17-27.
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Bibliographie générale
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Allcott, H., & Rogers, T. (2014). The Short-Run and Long-Run Effects of Behavioral Interventions: Experimental Evidence from
Energy Conservation. American EconomicReview, 104, 3003-37.
Corneille, O. (2010). Nos préférences sous influences : Déterminants psychologiques de nos préférences et choix. Bruxelles :
Mardaga.
Girandola, F. (2003). Psychologie de l’engagement et de la persuasion. Besançon : PUFC.
Girandola, F., &Fointiat, V. (à paraître, 2016). Attitude et changement des attitudes. Grenoble : Presses Universitaires de
Grenoble.
Kantola, S. J., Syme, G. J., & Campbell, N. A. (1984). Cognitive dissonance and energy conservation. Journal of Applied
Psychology, 69(3), 416.
Nolan, J.M., Schultz, P.W., Cialdini, R.B., Goldstein, N.J. &Griskevicius, V. (2008). Normative social influence is underdetected.
Personality and Social Psychology Bulletin, 34, 913-923.
Schultz, P.W., Nolan, J.M., Cialdini, R.B., Goldstein, N.J., &Griskevicius, V. (2007). The constructive, destructive, and
reconstructive power of social norms. Psychological Science, 18, 429-434.
Thaler, R.H., &Sunstein, C.R. (2008). Nudge. New Haven, CT: Yale University Press.
Pour nous contacter:
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