
Catégorie Mackenzie Croissance moyennes capitalisations américaines  |  Mai 2017
PERSPECTIVES SUR LE FONDS
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Nous présumons que les sociétés pharmaceutiques voudront 
continuer à développer des médicaments, et les sociétés de 
recherche contractuelle demeurent un véhicule effi cace pour 
les recherches et le développement de médicaments, face aux 
pressions sur les prix. 
J’ai remarqué que votre exposition à la technologie a 
presque doublé au cours des deux dernières années. On 
considère en général que la technologie est un secteur 
cyclique, comment conciliez-vous cela avec votre affi rmation 
que la cyclicité du fonds a été réduite? 
Phil : Le bêta du secteur de la technologie a dans l’ensemble 
reculé, ce qui s’explique par le fait qu’au cours de la dernière 
décennie l’écart de bêta disponible s’est considérablement élargi 
dans ce secteur. Vous avez donc le choix dans ce secteur entre 
bêta très élevé et bêta très faible. Nos récents ajouts dans la 
technologie se situent principalement à l’échelon inférieur. 
Constatez-vous des signes d’infl ation? Et quel impact aurait 
une hausse de l’infl ation sur le fonds?
Phil : J’ai effectivement constaté certains signes d’infl ation – 
cela dépend où nous en sommes dans le cycle, ce que nous 
ignorons – mais si nous sommes en fi n de cycle, il est possible 
que l’infl ation ait atteint son sommet. Ce qui est certain, c’est 
que notre stratégie ne repose pas sur nos perspectives quant à 
l’infl ation. Nous estimons que les entreprises que nous détenons 
bénéfi cient en général d’un bon pouvoir de fi xation des prix, 
comme le démontrent leurs marges brutes élevées. Si les marges 
brutes d’une entreprise sont élevées, c’est parce que ce qu’elle 
fait est diffi cile à reproduire, c’est ce qui lui confère un pouvoir 
de fi xation des prix. 
Les taux d’intérêt sont-ils importants pour vos titres? 
Phil : Ils sont importants pour les banques. Si le cycle économique 
est à sa fi n, nos titres bancaires reculeront. Nous avons réduit 
notre participation aux banques, en raison d’importantes 
fl uctuations des cours. On a pu constater qu’ils ont nettement 
grimpé au deuxième semestre de 2016. Notre décision de réduire 
la cyclicité de notre fonds est fondée sur le fait qu’il est possible 
que nous soyons plus près de la fi n du cycle des taux.  
Lors de vos présentations, vous évoquez des vents contraires 
persistants tout au long du cycle de désendettement, 
attribuables à un rapport dette/PIB très élevé. Si vous 
pouviez déterminer la durée de ces vents contraires, quand 
prendraient-ils fi n?
Phil : Probablement pas de notre vivant.
Pourquoi suggérez-vous que les titres de croissance 
continueront à affi cher de bons résultats dans cet 
environnement de faible croissance?
Phil : Dans cet environnement, la croissance est rare. Si la 
croissance économique n’est pas rapide, il est diffi cile d’obtenir 
une croissance. Par conséquent, les sociétés qui connaissent une 
croissance plus rapide que l’économie sont très en demande, car 
le marché a du mal à repérer de la valeur. La croissance n’abonde 
pas de nos jours, d’où la prime que lui accorde le marché. Lorsque 
l’économie ne se porte pas très bien, le marché accorde la priorité 
aux titres de croissance. Lorsque l’économie est médiocre, les 
aciéries, les banques, les entreprises de bois d’œuvre etc., sont 
toutes cycliques et ne connaissent pas de croissance. Elles sont 
handicapées au niveau de la croissance et leur valorisation ne 
pourra pas être la même. Il faut bien que les capitaux aillent 
quelque part, et on les retrouve dans les titres de croissance.
Vous avez initié une très petite position dans l’immobilier – 
de quoi s’agit-il?
Phil : Il s’agit de Kennedy-Wilson Holdings, un très bon 
gestionnaire de biens immobiliers. C’est un ajout de biens 
durables pour notre portefeuille, dans un contexte qui pourrait 
s’avérer diffi cile. Nous ne pouvons pas nous-même investir 
directement dans l’immobilier, ça ne fait pas partie de nos 
compétences, mais il s’agit d’un très bon gestionnaire et 
l’idée de diversifi er le fonds grâce à ce titre (sa pondération 
est aujourd’hui de 1,8 %) nous plaît. 
Les espèces ont peu à peu augmenté au cours des deux 
dernières années. Quels types de valorisations constatez-
vous à l’heure actuelle? 
Phil : Nous n’avons pas d’objectif quant à la trésorerie, mais les 
prix ont leur importance. Le prix payé pour un actif contribue à 
déterminer son futur rendement – cela fait une différence. Dans 
nos modèles, si l’on se penche sur les scénarios nécessaires pour 
justifi er certains prix, au fur et mesure que les prix grimpent, 
les scénarios justifi ant les prix deviennent de moins en moins 
raisonnables, de moins en moins probables. À un certain 
moment, il nous faut réduire nos pondérations parce que le prix 
est trop élevé et parce que le scénario que nous recherchons 
devient de plus en plus déraisonnable. 
Dès lors, la question est de savoir si nous avons de quoi le 
remplacer, parfois oui et parfois non. Si nous n’avons pas de 
remplaçant, les liquidités du fonds augmenteront. Nous ne 
tenons pas à ce que la trésorerie soit importante, mais cela 
arrive de temps à autre. Nous savons que les titres que nous 
recherchons existent. Mais comment les trouver? Nous passons 
une bonne partie de la journée à rechercher ces titres, il n’est 
jamais facile de les trouver, c’est là que se trouvent les liquidités.