R. BÖRNSTEIN. - On the influence of light on the electrical tension in metal (Action de la lumière sur la tension électrique des métaux); Phil. Magazine, t. IV, p. 330-336, novembre 1877 G. Lippmann To cite this version: G. Lippmann. R. BÖRNSTEIN. - On the influence of light on the electrical tension in metal (Action de la lumière sur la tension électrique des métaux); Phil. Magazine, t. IV, p. 330-336, novembre 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.30-31. <10.1051/jphystap:01878007003001>. <jpa-00237433> HAL Id: jpa-00237433 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237433 Submitted on 1 Jan 1878 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. 30 E. BUDDE. - Notiz über das Verhalten der Electricitât in Electrolyten (Marche de l’électricité dans les électrolytes); Annales de Poggendorff, t. CLVI, p. 618; 1875. Supposons les électricités (positive et négative) attachées aux (ions) dans lesquels un électrolyte est décomposable. Si l’électrolyte est du sel marin fondu, placé dans un tube d’un milliéléments de section, le courant d’intensité i donnera une vitesse omm,306 par seconde à chacun des éléments, vitesse insigni- mètre carré de qui, si l’éther lumineux était identique avec l’électricité, pourrait être décelée par l’expérience (1). L’auteur calcule dans cette hypothèse les quantités d’électricité positive et négative renfermée dans 58 milligrammes de sel marin, et trouve qu’en réunissant en un point toute l’électricité positive, en un autre point, distant d’un millimètre, toute l’électricité négative, l’attraction réciproque de ces points serait (137.1012)2, le milligramme-millimètre étant l’unité; en supposant ces deux points fiante, et ne kilomètre de distance, leur attraction donnerait encore à une d’un kilogramme l’accélération de 30 00o kilomètres par seconde. A. POTIER. à i masse R. BÖRNSTEIN. 2014 On the influence of light on the electrical tension in metal (Action de la lumière sur la tension électrique des métaux); Phil. Magazine, t. IV, p. 330-336, novembre I877. L’auteur a démontré que, dans un circuit formé de deux métaux, il se produit un courant photo-électrique toutes les fois que les deux soudures sont exposées à des radiations lumineuses d’inégale intensité. Lorsqu’on soumet l’une des soudures tantôt à un éclairement plus fort, tantôt à une élévation de température, les courants photo-électriques et thermo-électriques produits dans les deux cas sont de sens opposés. L’auteur rappelle d’abord les découvertes analogues qui ont pré- Foir ce Journal t. III, p. -,25. Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01878007003001 3I cédé la sienne, puis il expose ses expériences. M. Becquerel, en i 83g, a fait connaître l’action électromotrice due à l’éclairement de plaques métalliques immergées dans des liquides. Les expériences de MM. Grove, Pacinotti, Hankel ont étendu celles de M. Becquerel; puis, après que l’on eut découvert l’action de la lumière sur le sélénium (action étendue par M. Bôrnstein aux métaux), MM. Adams et Dag constatèrent que l’éclairement inégal d’un morceau de sélénium y fait naître des courants électriques. M. Bôrnstein emploie les métaux en couches assez minces pour être transparentes : couches d’argent et de platine disposées chimiquement sur du verre, feuilles battues d’or et de cuivre et d’aluminium collées sur verre. Le cuivre et l’aluminium étaient trop épais pour être transparents. La lumière employée était celle du magnésium. La série des tensions de métaux est exactement inverse suivant qu’on fait agir la chaleur ou bien la lumière ; elle est pour la lumière argent, platine, cuivre, or, aluminium. L’opposition des effets de ces deux agents empêche d’attribuer à l’échauffement par absorption les courants dus à l’éclairement. La lumière solaire directe agit surtout par ses rayons obscurs : elle produit un courant G. LIPPMANN. thermo-électrique. THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ( I er ARTS ; 1877. SEMESTRE.) OGDEN.-N. ROOD. - Observation découverte par sur une Tait, propriété de la rétine, p. 32. Edinburgh Proceedings, i869-7o, p. 6o5-6o7, Tait. rapporte que, pendant une maladie, chaque fois qu’il se réveillait, la flamme d’une lampe munie d’un abat-jour en verre dépoli lui paraissait d’abord rouge foncé pendant environ une seconde. Les nerfs visuels sensibles au vert et au violet (théorie d’Young) ne se réveillaient qu’après les nerfs sensibles aux rayons rouges. M.Ogden Dans les Rood lui-même observé des faits analogues. L’appareil de la vision redevient donc, après une violente fatigue, moins promptement sensible aux rayons verts et violets qu’aux a rayons rouges.