TD Neuropsychologie Semestre 4
ACP : Lésions identiques à la MA – engage les régions postérieurs (pariéta, occipital)
Fonctions cognitives préservées
2. Décrire les cas, les troubles avec les questions qu’on se pose, les lésions pour les patients et l’évolution
de la perturbation
- Cas 1 : gêne progressive du champ visuel gauche. Evalué l’acuité visuelle (AV). Chercher à préciser si au
niveau du cerveau, il y a avait des lésions. IRM : atrophie du cortex occipital bilatérale plus marqué à
droite. Troubles visuo-perceptifs (troubles qui sont pour les formes avec difficultés pour reconnaître
des dessins superposés et des photographies complexes) – items complexes. On ne peut donc pas
parler d’agnosie dans ces cas-là. Apraxie constructive (difficulté à recopier un dessin, à traiter la 2D et
3D, à construire des items sur la base de la copie et même spontanément), simultagnosie (ne parvient
pas à percevoir l’ensemble d’une scène et des stimulations associées).
o Evolution : au bout de trois ans, on mesure l’évolution des perturbations : pathologie
dégénérative car
On peut maintenant parler d’une agnosie visuelle
Alexie
Désorientation topographique
Prosopagnosie
Négligence hémispatiale gauche
+ troubles des fonctions cognitives (mémoire épisodique perturbées et syndromes
dysexécutifs)
- Cas 2 : dilatation ventriculaire, alexie sans agraphie, désorientation topographique. Evolution :
aggravation des troubles notamment de l’alexie et de la désorientation + ataxie optique (incapacité
pour le patient à atteindre une cible en se guidant par la vue – lésion bilatérale (prendre un crayon,
passera la main à côté à droite, à gauche, en haut, en bas mais aura du mal à le trouver)) et apraxie du
regard (aussi appelée paralysie psychique du regard – incapacité du patient à fixer une cible dans son
champ périphérique visuel). Prosopagnosie. Apraxie constructive (incapacité pour le patient à
construire qq chose, un dessin, des cubes ou autres), gestuelle (idéo-motrice, incapacité à faire des
gestes, aussi bien symbolique que sans signification) et de l’habillage (le patient n’arrive pas à
boutonner sa chemise, enfile une manche de la chemise à la place du pantalon etc). Aphasie fluente
postérieure de type Wernicke, le patient parle bcp voire trop (jargon logorrhéique), paraphasie
(trouble du langage – verbale et phonémique)
phonémiques : si on montre une image de papillon au malade et qu’il dit « tulibon »,
on parle de paraphasie phonémique – les mots qu’ils prononcent sont des
néologismes, des mots inexistants mais donc la construction morphologique est
proche du mot attendu.
verbales
morphologique : si on montre une image de papillon au malade et qu’il dit
« cotillon » ; le mot existe dans la langue française mais ce n’est pas le mot
attendu.
Sémantique : si le patient dit libellule, c’est une paraphasie sémantique. La
libellule n’est pas un papillon mais c’est un insecte, il est donc de la même
catégorie sémantique.
Agraphie, paragraphie, tb de la mémoire épisodique. Il n’y a pas d’anosognosie. Evolution : suspecte
une MA.
- Cas n°3 : femme de 63 ans, troubles visuels complexes évolutifs depuis deux ans. Alexie avec agraphie,
agnosie visuelle d’objet, apraxie réflexive et d’habillage, prosopagnosie, simultagnosie. Evolution :
trouble psychiatriques, désorientation, consciente des difficultés, n’était plus autonome.
o Diagnostic : à priori, Maladie d’Alzheimer probable (MA)
- Cas 4 : femme de 80 ans, tb visuels progressifs depuis deux ans. Alexie, simultagnosie. HLH droite
massive. Apraxie mélokinétique avec graps (mouvement fins des doigts réflexe de grasp = réflexe
archaïque qui ressurgit) bilatérale, syndrome parkinsonien (akinésie/bradykinésie = lenteur du