Disparités régionales de fécondité en Italie

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200
15 20 25 30 35 40 45 50
1972
2. Evolution de la fécondité en Italie et dans ses régions
3. Va-t-on vers « une » fécondité italienne ?
Évolution de l'indicateur conjoncturel de fécondité
pour quelques pays membres de l'UE, de 1950 à 2010
Le phénomène de basse fécondité suscite un grand intérêt de la part de
l’Union Européenne. En effet, l’indicateur conjoncturel de fécondité est très
faible dans la plupart des états membres.
La diminution de l’indicateur conjoncturel de
fécondité s’explique, en partie, par le phénomène
du report des naissances : l’âge moyen à la
maternité a augmenté dans tous les pays
européens.
2012
1992
26,3
27,6
28,7
30,4
26,7
28,2
29,4 30,0
27,4
28,7
30,3 31,1
27,5
28,6
29,8
31,2
1979 1989 1999 2009
Allemagne France Italie Suède
1
1,5
2
2,5
3
1945 1955 1965 1975 1985 1995 2005 2015
Allemagne France Italie Suède
Suède
Allemagne
France
Italie
1. L’Italie dans un contexte européen de faible fécondité
Indicateur conjoncturel de fécondité en Europe, 2010
Âge moyen des mères à la naissance de leurs enfants
Disparités régionales de fécondité en Italie
Peut-on parler d’ « une » fécondité italienne ?
Évolution du taux de fécondité par âge selon la zone
géographique
Autour des années 1990, la fécondité italienne s’effondre : l’indicateur conjoncturel atteint 1,2
enfant par femme. L’Italie devient un pays à lowest-low fertility (ICF < 1,3).
Le phénomène du report des naissances a été
plus précoce dans les régions du Nord et du Centre.
À l’inverse, au Sud il est plus récent.
ÂGE
TAUX ‰
Aujourd’hui, la fécondité croît dans toutes les zones
géographiques. Le recul de l’âge à la maternité a eu
deux effets opposés sur la fécondité :
Dans un premier temps, on a assisté a une chute
de l’ICF qui s’est vérifiée au Nord, au Centre et
puis au Sud du pays ;
Ensuite, le rattrapage de la fécondité aux âges
élevés contribue à la hausse de la fécondité Âge moyen des mères à la naissance de leurs enfants
Partout, la plupart de la fécondité se réalise après 30 ans
Proportion de naissances après 30 ans
On assiste à une convergence des fécondités
italiennes vers un niveau faible mais stable
Valeria SOLESIN – [e-mail]
Centre de Recherche de l’Institut de Démographie de l’Université de Paris I – Directeur de thèse : Alexandre AVDEEV
Institut National d’ Études Démographiques – Tuteur : Arnaud REGNIER-LOILIER
Caisse Nationale des Allocations Familiales – Tuteur : Benoît CEROUX
École Doctorale de Géographie de Paris
Indicateur conjoncturel de fécondité par région en 1992 et 2012
De 0,99 à 1,17
De 1,18 à 1,37
De 1,38 à 1,45
De 1,46 à 1,78
De 0,99 à 1,17
De 1,18 à 1,37
De 1,38 à 1,45
De 1,46 à 1,78
De 1,25 à 1,40
De 1,41 à 1,56
De 1,57 à 1,86
De 1,87 à 2,05
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
15 20 25 30 35 40 45 50
1992
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
15 20 25 30 35 40 45 50
2012
Nord Centre Sud
29,9 31,4
29,8
31,8
28,7
31,0
1992 2012
Nord Centre Sud
48,2 58,9 60,7
46,5
61,0 63,0
37,9
50,1 58,5
1992 2002 2012
Nord Centre Sud
Logiciel : Philcarto
L’âge moyen à la maternité est supérieur à 30 ans
dans toutes les régions. La fécondité survient plus
tardivement surtout dans les régions
méridionales.
Sources du poster : INED « Base de données des pays développés » et ISTAT
L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) ou
somme des naissances réduites peut être
interprété comme le nombre moyen d'enfants que
mettrait au monde une femme si elle connaissait,
durant toute sa vie féconde, les conditions de
fécondité observées cette année-là.
Par le passé, le niveau national de fécondité cachait de profondes
disparités régionales : les régions du Sud ont longtemps été les
plus fécondes. Aujourd'hui, bien que la fécondité soit légèrement
plus élevée au Nord du pays, les différences s’estompent.