V1.2- 03/15
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Ú Insuffisance rénale et éventuelle dialyse, même si les artères rénales ne sont pas occluses ; Il s’agit parfois de
l’aggravation d’une insuffisance rénale préexistante ;
Ú Accident vasculaire cérébral ;
Ú Ischémie médullaire ;
Ú Allergie aux produits de contraste et/ou aux composants de l’endo-prothèse et des matériaux utilisés pour la
mise en place.
Ú De plaies des vaisseaux de voisinage (veine cave inférieure, veines iliaques), responsables d’hémorragies
importantes. Elles peuvent nécessiter une transfusion de produits sanguins ;
Ú De plaies des organes de voisinage (uretère, anses intestinales…) relevant d’un traitement spécialisé ;
Ú Ischémie aiguë et embolies artérielles qui sont la conséquence de l’obstruction du pontage ou de la
mobilisation de caillots situés dans l’artère pathologique. Une ré-intervention peut alors être nécessaire. Dans les
cas extrêmes, cela peut aboutir à une amputation de tout ou partie des membres inférieurs ;
Ú Insuffisance respiratoire aiguë, en rapport avec la décompensation d’une atteinte pulmonaire déjà présente
(bronchite chronique) ou avec la survenue d’une complication infectieuse (pneumopathie, surinfection bronchique).
Elle peut prolonger la durée de la ventilation assistée et donc, le séjour en réanimation ;
Ú L’infarctus intestinal (absence d’oxygénation d’une partie des intestins qui peuvent se nécroser) est favorisé
par le contexte d’artério-sclérose. Il est le plus souvent localisé à la partie terminale du colon gauche qui est
vascularisée par l’artère mésentérique inférieure. Ce risque est minimisé par le respect d’une technique chirurgicale
rigoureuse ;
Ú Les complications cardiaques sont dominées par le risque d’infarctus du myocarde. Ces complications
justifient la réalisation d’un bilan préopératoire (échographie, scintigraphie, coronarographie) à la recherche d’une
atteinte coronarienne sévère, pouvant relever d’un traitement spécifique ;
Ú Phlébite et embolie pulmonaire : le risque est faible. Il est prévenu par la prescription d’un traitement
anticoagulant et/ou la mobilisation précoce ;
ÚParaparésie (diminution de la force musculaire) ou paraplégie (paralysie de la partie basse du corps). Leur
survenue est exceptionnelle et imprévisible, secondaire à une hypoperfusion le plus souvent favorisée par une
anomalie anatomique de la vascularisation de la moelle épinière ;
ÚL’infection est plus fréquente si le pontage est réalisé pour traiter une plaie cutané ou un début de gangrène. Elle
peut être superficielle ou profonde et avoir des conséquences redoutables pouvant conduire à une ré-intervention
avec ablation de la prothèse . Comme pour tout acte chirurgical comportant un abord cutané, une hygiène
rigoureuse de la peau et une préparation spécifique sont impératives, la majorité des infections post opératoires
étant due à des germes présents dans l’organisme (peau, sphère ORL, appareil digestif, appareil génito-urinaire,
etc..Toute infection bactérienne survenant en n’importe quel point de l’organisme même distant du geste chirurgical,
peut entraîner une greffe bactérienne sur la prothèse vasculaire, il sera important de traiter ces foyers infectieux
potentiels.
Ú Et plus rarement : allergie à l’héparine
Ú La mortalité au décours d’une chirurgie conventionnelle aorto-iliaque réglée (c’est à dire en l’absence de toute
complication) est comprise entre 3 et 7 % selon les publications internationales.
SURVEILLANCE
Le principe même de cette technique nécessite une surveillance postopératoire très régulière de manière à réduire
au minimum et à prévenir les risques de déplacement de la prothèse ou de fuite péri-prothétique.
Tout dysfonctionnement de l’endo-prothèse exposant au risque de rupture de l’anévrisme, qui reprend alors son
développement, pourra nécessiter un traitement complémentaire chirurgical ou endovasculaire.
La surveillance régulière comporte habituellement un bilan clinique et radiologique à 1, 6, 12, 18 et 24 mois, puis
tous les ans en l’absence de point d’appel clinique. Actuellement, le principal inconvénient de cette technique est
l’absence de certitude quant à sa pérennité à long terme.