Chute des cheveux (alopécie) : elle survient trois à quatre semaines
après le premier traitement. Son intensité est très variable d’un
sujet à l’autre, et les produits n’entraînent pas tous une alopécie.
Les cheveux ne repoussent pas pendant la durée du traitement,
mais la repousse démarre tout de suite après. Même lorsque les
cheveux ne tombent pas, ils sont fragiles, et il est recommandé
d’éviter les soins capillaires agressifs. Une prothèse capillaire peut
être prescrite, et sera remboursée par la CPAM et la mutuelle. Un
casque réfrigérant peut être utilisé dans certains cas mais son
efficacité est très incomplète, et sa tolérance souvent médiocre.
L’INTERCURE
Du fait des effets toxiques de la chimiothérapie, le principe général
consiste à séparer les cures par des périodes de repos pour permettre à
l’organisme de récupérer et de reconstituer ses réserves.
Entre chaque cure, vous serez à votre domicile, sous la surveillance
immédiate de votre médecin traitant.
Si toutefois les effets secondaires étaient plus marqués, téléphonez
dans le service HTP pour une prise en charge adaptée.
Avant chaque cure (l’avant-veille ou au plus tard la veille) vous ferez
pratiquer par le laboratoire de votre choix une prise de sang. Elle peut
être faite à domicile et il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
L’ordonnance vous sera remise par le médecin oncologue lors de la
première cure. Les résultats seront transmis par fax ou par mail au
service HTP.
L’ABORD VEINEUX
Les perfusions peuvent être administrées au niveau d’une veine
superficielle de l’avant-bras, mais la répétition de ces gestes rend
souvent l’accès à ces veines délicat et douloureux.
C’est pourquoi, il vous sera proposé la pose d’une Chambre de
Perfusion Implantable « CIP » avant le début du traitement.
Il s’agit d’une petite boîte ronde de la taille d’une pièce d’un euro,
d’un centimètre d’épaisseur, placée sous la clavicule et reliée à une
grosse veine du cou par l’intermédiaire d’un cathéter. Tout le dispositif
est sous la peau, ceci permettant une toilette normale et même des
bains.
La mise en place est réalisée par un chirurgien lors d’un court séjour à
la clinique (moins de 24 h), sous anesthésie.
L’ablation peut se faire une fois le traitement terminé, après
discussion avec le médecin.