ÉDITO Bien dans ses tennis... et son corset Non, la scoliose ne s’attrape pas à cause d’un cartable trop lourd ou d’une mauvaise position à table. Oui, la découverte subite d’une bosse sur le dos de son enfant peut faire peur... Parce que les parents s’alertent, que la médecine confirme mais que trop de questions restent souvent sans réponse, Proteor met toute son expertise au service de l’écoute, de la prévention... et de la mode ! Sans tabou. Mais avec des atouts. L’écoute. Grâce à la proximité de ses 55 établissements en France, l’entreprise, plus que centenaire, entretient une relation de confiance et de partage avec ses patients. Et c’est pour répondre aux doutes et questions des parents, comme des jeunes, qu’elle met en ligne, de façon ludique, tout son savoir sur la scoliose avec corset-scoliose.proteor.fr La prévention et le conseil. corset-scoliose.proteor.fr prend clairement le parti de la prévention et du conseil. Pour deux raisons essentielles : - plus la détection de la scoliose est précoce, plus la prise en charge médicale est efficace ; - seul le port régulier du corset permet de contrer efficacement la scoliose. L’expertise. Proteor est le leader français de l’orthopédie externe, et ses 130 orthoprothésistes conçoivent, réalisent et adaptent près de 5 000 corsets par an. Ce sont ces experts que l’on retrouve, en direct, sur le forum, pour répondre aux interrogations. L’innovation. Enfin, parce que le corset est porté principalement par des jeunes, et en particulier des filles, Proteor fait le pari de la mode ! L’entreprise, qui proposait déjà une gamme de corsets aux motifs personnalisés, lance un partenariat avec le créateur Serge Bensimon. L’ambassadeur du lifestyle, le spécialiste de la couleur. Pour être bien dans ses tennis... et son corset. CONTACTS PRESSE : Mélanie VOISARD Tél. : 06 12 52 53 15 [email protected] 2 Fatiha RAJI Tél. : 06 29 30 07 51 [email protected] SOMMAIRE SANTÉ p 4 C’est quoi une scoliose ? PRATIQUE p 7 Lexique : Le vocabulaire de la scoliose PSYCHO p 9 Un corset, c’est perso ! LIFESTYLE p 10 Un corset de créateur VIS MA VIE p 12 Le corset... c’est fastoche ! FORUM p 14 Un site web de référence ENTREPRISE p 15 Proteor, des valeurs humaines 3 SANTÉ C’est quoi une scoliose ? Du grec Skolios (tortueux), la scoliose, est une déviation sinueuse du rachis (la colonne vertébrale), dans les trois plans de l’espace. A la façon d’un escalier en colimaçon, chancelant, la colonne se déforme et tourne vers le haut ou le bas, la droite ou la gauche, l’avant ou l’arrière. Au delà de l’aspect purement esthétique, cette torsion des vertèbres entraîne les côtes, c’est alors la cage thoracique qui se déforme. D’où, à terme, une menace sérieuse sur le bon fonctionnement d’organes vitaux. Les scolioses sont multiples et dépendent de l’âge, (nourrisson, enfant, adolescent, adulte), de l’étiologie (causes et facteurs d’une maladie) et de leur localisation (dorsale, lombaire, dorso-lombaire ou double majeur). Elles sont potentiellement évolutives et nécessitent, chacune, un traitement particulier. Comment la détecter ? Deux tests visuels, très simples, permettent aux parents de repérer une scoliose potentielle. Il sont rapides mais doivent être régulièrement renouvelés. Dès le plus jeune âge, avec une vigilance accrue avant et pendant la puberté. > Le premier permet de détecter une gibbosité (une bosse), en se plaçant derrière l’enfant, avec le regard à la hauteur du dos. 1 Gibbosité droite = scoliose Absence de gibbosité = pas de scoliose Observateur 4 Vue de dos > Pour le second, l’enfant doit se positionner avec les pieds parfaitement à plat et les bras le long du corps. Le parent, toujours derrière l’enfant, doit vérifier le parfait alignement de la tête, des épaules et du bassin. La tête n’est pas dans l’axe du corps 2 Epaules non alignées Epaules symétriques Bassin déséquilibré Bassin équilibré Sans scoliose En cas de suspicion, l’enfant doit être rapidement examiné par un médecin qui pratiquera un examen clinique puis éventuellement des radios et/ou un scanner afin de valider le premier diagnostic. Mais toute gibbosité est synonyme de scoliose. Soulignons que le patient victime d’une scoliose n’a pas mal au dos, du moins pendant sa jeunesse. Et que cette maladie se développe progressivement et insidieusement pendant l’enfance et l’adolescence, au cours de la croissance. On comprend dès lors qu’une détection précoce de la scoliose est absolument nécessaire pour une prise en charge médicale rapide et efficace. Quelles causes ? Le plus souvent (75 % des cas), la scoliose est dite idiopathique. C’est à dire sans cause reconnue, sur un enfant ou un adolescent sans antécédent pathologique. Avec scoliose Plusieurs membres d’une même famille pouvant être atteints, l’hérédité est parfois évoquée, mais les causes sont très probablement multiples. Mettons en garde les parents qui chercheraient un facteur déclencheur ou « un coupable idéal », celui-ci n’existe pas ! Sauf à être victime d’une scoliose dite secondaire (25 % des cas), donc provoquée par des pathologies distinctes. Souffrir de maladie musculaires, neuromusculaires, de malformation ou d’un grave traumatisme peut en effet conduire à ce type de scoliose. Enfin, pour dédouaner complètement des parents soudainement traumatisés, soulignons que le port d’un cartable (toujours) trop lourd, ou une mauvaise position à table ne provoquent pas de scoliose... Tout juste peut on parler d’attitude scoliotique qui sera alors efficacement contrée par l’apprentissage d’une bonne posture avec l’aide de praticiens spécialisés. 5 Qui ? La scoliose toucherait globalement 2 à 4 % de la population française : 5 personnes sur 1 000 auraient une courbure supérieure à 20° et 1 sur 1 000 une courbure supérieure à 40°. En moyenne 1 % des 8-15 ans développerait une scoliose idiopathique. Les filles étant, statistiquement, huit fois plus touchées que les garçons (source Assurance Maladie et Haute Autorité de Santé – HAS). L’évolution L’évolution de la scoliose est lente durant l’enfance, puis rapide lors de la croissance pubertaire. Chez les adultes, la scoliose est souvent stabilisée. Toutefois, elle peut encore évoluer, de façon plus lente qu’à l’adolescence. L’objectif prioritaire est donc de limiter l’aggravation, voire de réduire la déformation de la colonne vertébrale. En particulier avant la fin de la croissance. Plus on agit précocement, meilleures sont les chances de réussite. La surveillance de l’évolution d’une scoliose se fait d’après une radiographie du rachis à 4 ou 6 mois d’intervalle. On note alors l’angle de Cobb. La scoliose est considérée comme évolutive lorsque cette angulation s’accentue de plus d’un degré par mois. Le traitement Le corset est de facto le traitement proposé pour l’enfant et l’adolescent lorsque la scoliose est évolutive. Cet appareillage sert à maintenir la colonne vertébrale pour réduire le risque d’aggravation des courbures pathologiques. Le port d’un corset orthopédique reste le traitement le plus courant, mais certains cas nécessitent la chirurgie. 6 En cas d’échec du port du corset, ou lorsque la courbure est très importante au moment du dépistage, une intervention chirurgicale consistant à fixer des tiges en métal sur les vertèbres peut s’imposer. Ce traitement très lourd ne concerne que 0,1 % des enfants. Le corset Le corset est un appareil orthopédique, en matériau thermoformé, totalement fait sur-mesure, sur prescription médicale. Il est moulé au plus près du corps et peut se dissimuler assez facilement sous les vêtements. Mais certains patients « affichent » leurs couleurs ! Il est conçu pour contrer les déformations existantes et permettre une évolution plus harmonieuse du rachis. A la façon d’un tuteur pour un tout jeune arbre. Ce dernier n’a pas suffisamment de force pour se tenir et grandir droit, tout seul. C’est pourquoi il est également important de veiller à muscler suffisamment les muscles de son dos. Il existe différents types de corsets, mais chaque modèle est spécifiquement conçu et adapté par l’orthoprothésiste, en fonction de la prescription médicale, du poids, de la taille et de la déformation de la colonne vertébrale du patient. Certains ne se portent que la nuit (corset d’hypercorrection nocturne), alors que d’autres devront se porter nuit et jour. Chaque patient est unique, avec sa propre pathologie... Comme son corset. (Les termes en italique sont expliqués dans le lexique) PRATIQUE Lexique : Le vocabulaire de la scoliose Angle de Cobb Mesure, en degrés, de l’intensité de la courbure du rachis. L’angle de Cobb est formé par les 2 parallèles aux plateaux des vertèbres les plus inclinées sur l’horizontale, aux extrémités de la courbure scoliotique. La scoliose est considérée comme évolutive lorsque cette angulation s’accentue de plus d’un degré par mois. Angle de Cobb Attitude scoliotique On parle d’attitude scoliotique quand la colonne vertébrale présente une déviation réductible, sans torsion, ni gibbosité. Le médecin peut alors la diminuer par un changement de position, particulièrement si le patient est couché. Cette déformation est causée par une mauvaise position qui peut avoir différentes origines : inégalité de longueur des membres inférieurs ; pathologie du bassin ; attitude antalgique (position dans laquelle on ressent le moins fortement une douleur). L’attitude scoliotique est soignée selon les cas : par une rééducation ; par le port de semelles orthopédiques et en traitant prioritairement la cause de cette mauvaise position. Colonne vertébrale Egalement nommé rachis, le squelette du dos est composé de 33 vertèbres : 7 cervicales, 12 thoraciques et 5 lombaires. Il faut y ajouter les 5 formant le sacrum et les 4 du coccyx. Etiologie L’étiologie (ou étiopathogénie) désigne, dans le langage médical, à la fois l’étude des causes et facteurs d’une maladie et l’ensemble de ces causes elles-mêmes. 7 Gibbosité En se penchant en avant, certaines régions du tronc apparaîtront plus hautes, formant une bosse. Cette bosse (gibbosité) témoigne de la rotation des vertèbres. Les scolioses thoraciques se traduisent par une épaule visiblement plus haute que l’autre. Les scolioses lombaires, par un bassin déséquilibré. Maturité osseuse Age osseux réel calculé à partir d’une radiographie des os de la main ou du bassin. Orthèse Une orthèse est un appareillage qui compense une fonction absente ou déficitaire. Exemples : minerve, genouillère, corset... A ne pas confondre avec une prothèse. Orthoprothésiste L’orthoprothésiste est un professionnel paramédical qui conçoit, fabrique et pose des prothèses et des orthèses. C’est lui qui va concevoir, adapter et régler le corset, en fonction de la prescription médicale. Avant tout, l’orthoprothésiste s’entretient longuement avec le patient, afin de concevoir l’appareillage qui lui conviendra. Une prise d’empreinte du patient permet de réaliser un corset sur-mesure. L’orthoprothésiste travaille fréquemment au sein d’une équipe pluridisciplinaire (médecin, kinésithérapeute, ergothérapeute…) qui prend en charge le patient. Prothèse Une prothèse est un appareillage orthopédique destiné à remplacer un membre, un organe ou une articulation. 8 Test de Risser Test permettant d’apprécier la maturité osseuse au niveau des crêtes iliaques (bassin). L’ossification commence à apparaître vers 13 ans, chez les filles. Lorsque la croissance est terminée, on ne peut plus agir sur les déviations de la colonne vertébrale avec un corset. PSYCHO Un corset, c’est perso ! Entretien avec Véronique Revillet, orthoprothésiste et directrice de la succursale Proteor de Lille. A qui s’adressent les corsets conçus et fabriqués par Proteor ? Véronique Revillet : Essentiellement à des jeunes enfants, pré-ados et adolescents souffrant d’une scoliose idiopathique. Ils viennent vers nous après un parcours qui a débuté par une détection familiale ou médicale, confirmée par un spécialiste qui est le prescripteur des soins. Dans l’imaginaire, le corset oscille entre l’accessoire de mode et le carcan... Comment le faire accepter par des enfants et adolescents ? V. R. : L’acceptation, tel est effectivement l’enjeu. A titre personnel, je suis partisante d’un discours de lucidité. Ces jeunes ont chacun une personnalité propre, une histoire, un vécu différent. Pour autant, bien souvent on retrouve des qualités communes : le courage, la volonté de se projeter dans le futur... C’est sur ces éléments qu’il faut positiver. Les premiers contacts, lors de la prise de mesures et de l’examen clinique, sont déterminants. On travaille dans un esprit ludique et de partage, en valorisant leurs différences. Le rapport du jeune patient face au corset, comme dans ce qu’il ressent à travers le regard des autres... et en premier lieu de celui de ses parents, est essentiel. C’est autant de la psycho que de la médecine... V. R. : L’un ne va pas sans l’autre. Surtout à l’adolescence où l’image de soi est déterminante. Souvent, la première radio a fait l’effet d’un choc. Le jeune pose un regard critique sur son corps. Il faut alors être franc tout en préparant l’avenir. Expliquer que son corset est véritablement unique, totalement sur-mesure et spécifiquement adapté à sa pathologie. Que c’est un appareil orthopédique, destiné à stopper, voire corriger la déformation de sa colonne vertébrale. Qu’un suivi médical régulier, par une équipe pluridisciplinaire, est une condition de réussite. Que, le plus souvent, son corset devra être porté jour et nuit. Avec quelques coupures pour la toilette ou certaines activités très particulières. Que ce combat doit être mené, avec l’appui des proches, jusqu’à son terme. C’est à dire jusqu’à la fin de la croissance osseuse, vers 16 ans, pour une jeune fille... Mais que dans le même temps, le port d’un corset n’entrave pas la vie quotidienne, les loisirs... Y compris le sport ? V. R. : Tout dépend du patient, de ses envies, de ses capacités... et surtout de l’avis médical. Mais nombre de jeunes pratiquent leurs activités sportives habituelles : danse, équitation... Le renforcement musculaire est important, mais c’est véritablement au cas par cas. Des corsets aux couleurs d’un créateur de mode, c’est un plus ? V. R. : Franchement, oui. Les jeunes patients, qui sont souvent des patientes, ont des goûts généralement très affirmés. Dans la collection de motifs que nous proposons déjà, elles optent pour un corset neutre, blanc ou noir, ou, a contrario pour des couleurs et motifs les plus flashy qui soient... C’est véritablement une affaire de personnalité. Ce partenariat, avec Bensimon, sera donc l’occasion pour certaines de s’affirmer et de démontrer qu’un corset, c’est perso ! 9 LIFESTYLE Un corset de créateur On l’a vu, le port du corset s’adresse prioritairement aux pré-ados et adolescents. Et en particulier aux jeunes filles. M ais la dimension psychologique n’est pas négligeable dans le port du corset. Alors plutôt que de le camoufler, en particulier à la belle saison, autant le montrer. Pour définitivement l’accepter... et s’accepter ! Proteor, très à l’écoute de ses jeunes patient(e)s, proposait déjà un large panel de motifs permettant de personnaliser son corset, en fonction de sa personnalité. Un véritable plus pour les ados. Poussant la démarche plus loin, Proteor propose désormais une version « Lifestyle ». Un véritable objet de mode. Grâce à un partenariat exclusif, Proteor allie son savoir-faire à l’imagination d’un créateur particulièrement sensible aux besoins de cette nouvelle génération : Serge Bensimon. Créée il y a 25 ans par deux frères, Serge et Yves Bensimon, la marque Bensimon est avant tout l’emblème du lifestyle à la française, la parfaite adéquation entre mode et décoration. De cette saga familiale, naît une icône : la tennis Bensimon. Elle a su traverser les générations sans se galvauder. Déclinée dans une large palette de couleurs, elle est devenue un indispensable de la garde-robe et est l’emblème de la mode parisienne dans le monde. Les ados en sont si fans que la marque leur a créé une collection à part entière : B.TEAM by Bensimon, en écho à la collection de prêt-à-porter femme. Forte de son univers transversal, la marque Bensimon regroupe aujourd’hui une galerie de design et d’art contemporain (Gallery S.Bensimon), une librairie (Artazart Design Bookstore), et des concept-store qui fleurissent dans toutes les plus grandes villes. Mêlant subtilement couleurs vives et imprimés forts, Serge Bensimon signe une série limitée de corsets pour Proteor, et reproduit les motifs de sa collection printemps-été 2015. De quoi passer fièrement au total look... Bensimon : Le corset devient objet de mode ! 10 11 VIS MA VIE Le corset... c’est fastoche ! Rencontre avec Jeanne, 11ans. Une fillette qui a du peps à revendre... Pourquoi portes-tu un corset ? En fait, je suis tombée dans l’escalier. J’avais 9 ans. Ma maman a voulu soigner mon dos et a aperçu une bosse. Je suis allée voir un médecin. J’ai fait des radios. Puis j’ai vu plusieurs fois un professeur. Il m’a montré un corset...tout petit, tout mignon. J’ai trouvé ça cool. Mais, après la prise des mesures, j’ai vu le corset qui avait été spécialement fabriqué pour moi. Il était beaucoup plus grand... C’était moins cool ! Et depuis ? Ca va mieux. Sauf que la première nuit, je n’ai pas dormi. Depuis, j’ai trouvé la bonne position. On a également changé les mousses et c’est plus confortable. Puis, j’aime bien le motif de mon corset, avec des petits papillons. Avant, j’avais eu des marguerites roses, des étoiles et des cœurs. J’adore quand ça fait fille. Faut qu’il soit flashy ! 12 A l’école, avec les copains et les copines, ce n’est pas trop difficile ? J’avais déjà expliqué ma maladie en primaire. On en parle le premier jour, à la rentrée. Et puis après, c’est fini... J’ai recommencé en sixième, avec ma meilleure copine qui a demandé à être dans ma classe. C’est une super copine, elle m’aide à remettre le corset après le sport. J’ai aussi droit à un casier pour poser mes affaires entre les cours... Sinon, pas de problème. Même des grandes ont des corsets... Avant je pensais que c’était un handicap. Maintenant je dis que c’est juste une maladie. Parce que ce n’est pas pour toute la vie. J’ai aussi une copine qui trouve que c’est cool le corset. Elle dit même qu’elle a mal au dos et qu’elle veut aller voir un docteur... Mais au début, on est quand même embêté par le scratch qui passe juste sous le cou. C’est moche ! En fait, on peut le cacher avec un foulard ou une écharpe. Oui, mais l’été ? L’été, je vais en Corse. Je n’ai pas vraiment froid... Avec un tee shirt sans couture (pour éviter que ça gratte) sous le corset et un autre au-dessus... Mais on peut changer les couleurs ! Sinon, je n’y pense même plus. Je l’enfile comme je mettrais des lunettes ou des chaussures. C’est fastoche ! Sauf que maman doit quand même un peu m’aider. Tu fais du sport ? J’adore. Moi, je monte dans les arbres... je fais du hand, de la course d’orientation, avec l’école. Et de l’équitation et de la zumba ! Le docteur, il est d’accord. Je n’ai juste pas le droit de faire du trot assis. C’est bien, non ? Ta maman t’a parlé de la création d’un forum pour les jeunes, sur le site de Proteor? Oui. C’est génial. Souvent on a des questions bêtes. Mais on ne sait pas à qui les poser... Genre, comment on fait pour aller aux toilettes, ou pour lacer ses chaussures... Les parents aussi, ils ont des questions. Grâce à Proteor, j’ai déjà fait du théâtre avec des copines. Elles avaient toutes des corsets. On s’était donné des trucs entre nous. C’était super sympa. Avec le forum, ce sera un peu pareil. As-tu entendu parler de nouveaux corsets, aux couleurs de Bensimon ? Ah oui. J’adore cette marque. J’ai des baskets colorées, déjà. Comme maman ! Moi, j’aimerais bien quand même porter des robes sans manche ou des marcel, l’été. J’espère bien qu’ils vont faire des super couleurs, bien flashy... Et là, sûr, je vais le faire voir à tout le monde ! 13 FORUM Un site web de référence Écoute et proximité. Ces deux marqueurs sont depuis toujours dans l’ADN de Proteor. C’est ainsi, que devant les interrogations des ados comme des parents, est né corset-scoliose.proteor.fr, un site internet grand public. Un site complet, de référence, pour trouver des réponses, des tests, des conseils, dédramatiser... Rassembler et favoriser les échanges d’une communauté concernée par la même problématique : la scoliose, le port du corset... et tout ce que l’on peut faire avec ! corset-scoliose.proteor.fr répond aux demandes de ces patients (et de leurs proches) avec des vidéos claires et ludiques. Pas d’acteurs, mais de vrais « malades », de véritables professionnels de santé... Et de vraies réponses face à de vraies questions. Découvrez le travail du spécialiste du dos, de l’orthoprothésiste, la fabrication d’un corset, la façon de le mettre... Au sein du site, un forum avec un espace spécialement réservé aux jeunes patients (sous réserve de l’accord parental). Qui dit Forum, dit échange et participation. Chacun peut donc également soumettre ses propres thèmes qui seront développés au fil des mois. Le tout est modéré par une équipe de cinq spécialistes de Proteor, dont deux orthoprothésistes. Les réponses sont donc apportées par de véritables professionnels, mais sans oublier le côté ludique, volontairement affirmé sur tout le site. Ainsi, le jeu est à la Une avec un concours photo en ligne qui permettra de gagner des super cadeaux et bons d’achat. Un concours qui sera renouvelé tous les deux mois, pour que chacun tente sa chance. Au fil des différentes rubriques, on peut consulter une série d’articles qui reprennent les thématiques abordées dans ce dossier avec également un lexique complet et même une boutique en ligne. On y retrouve les articles associés au corset (sac, housse, tee-shirt sans couture...) et toute la gamme des produits Proteor. Forum, échanges, conseils, trucs et astuces, bons plans, adresses... corset-scoliose.proteor.fr , c’est LE site des jeunes qui portent un corset. Avec un panda adepte des arts martiaux comme mascotte. Parce que porter un corset, ce n’est pas une prise de tête ! www.corset-scoliose.proteor.fr 14 ENTREPRISE Proteor, des valeurs humaines Depuis plus d’un siècle, Proteor accompagne ses patients. Derrière ce mot, il y a des maux et des hommes. A l’origine, ceux de la Grande guerre. Puis tous les accidentés de la vie. Jeunes ou plus âgés. Avec un défi permanent, placer l’humain au cœur de ses préoccupations. C’est avec cet engagement, qu’en 1913, trois artisans créaient un atelier, à Seurre (Côted’Or) pour fournir des orthoprothésistes. C’est ainsi que 130 orthoprothésistes conçoivent, réalisent et adaptent près de 5 000 corsets par an. En 1949, naissait la marque Proteor. En 1992, Michel Pierron prenait la tête de l’entreprise pour faire de Proteor le leader de l’orthopédie externe: prothèses, orthèses, corsets… Près d’un appareillage orthopédique sur cinq est fabriqué par Proteor en France. Proteor, c’est un engagement fort et durable en recherche et développement. Proteor, c’est la proximité géographique. 55 établissements sont implantés au voisinage des centres hospitaliers et de rééducation, afin de faciliter l’accueil des patients et l’échange permanent avec les équipes médicales. Plus de 26 000 personnes sont ainsi appareillées chaque année. Proteor, c’est une proximité de valeurs. Le sens de l’écoute, du partage, de l’innovation et de la performance. Pour améliorer, sans cesse, les fonctionnalités et le confort des prothèses et orthèses, comme les performances des matériaux et technologies. Un investissement humain qui vaut de l’or. Tant pour l’anonyme qui recouvre son autonomie que pour le champion, habitué des podiums. Ce sont ces valeurs qui ont formé l’ADN de Proteor, désormais implanté à l’étranger (Europe, Maroc, Asie, Canada). Un groupe fort de 665 salariés. Et autant de valeurs humaines. 15