C`est quoi une scoliose

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ÉDITO
Bien dans ses tennis... et son corset
Non, la scoliose ne s’attrape pas à cause d’un cartable trop lourd ou
d’une mauvaise position à table. Oui, la découverte subite d’une bosse
sur le dos de son enfant peut faire peur...
Parce que les parents s’alertent, que la médecine confirme mais que
trop de questions restent souvent sans réponse, Proteor met toute son
expertise au service de l’écoute, de la prévention... et de la mode ! Sans
tabou. Mais avec des atouts.
L’écoute. Grâce à la proximité de ses 55 établissements en France,
l’entreprise, plus que centenaire, entretient une relation de confiance et de
partage avec ses patients. Et c’est pour répondre aux doutes et questions des
parents, comme des jeunes, qu’elle met en ligne, de façon ludique, tout son savoir
sur la scoliose avec corset-scoliose.proteor.fr
La prévention et le conseil. corset-scoliose.proteor.fr prend clairement le parti
de la prévention et du conseil. Pour deux raisons essentielles :
- plus la détection de la scoliose est précoce, plus la prise en charge médicale est
efficace ;
- seul le port régulier du corset permet de contrer efficacement la scoliose.
L’expertise. Proteor est le leader français de l’orthopédie externe, et ses
130 orthoprothésistes conçoivent, réalisent et adaptent près de 5 000 corsets par an.
Ce sont ces experts que l’on retrouve, en direct, sur le forum, pour répondre aux
interrogations.
L’innovation. Enfin, parce que le corset est porté principalement par des jeunes,
et en particulier des filles, Proteor fait le pari de la mode !
L’entreprise, qui proposait déjà une gamme de corsets aux motifs personnalisés,
lance un partenariat avec le créateur Serge Bensimon. L’ambassadeur du lifestyle, le
spécialiste de la couleur. Pour être bien dans ses tennis... et son corset.
CONTACTS PRESSE :
Mélanie VOISARD
Tél. : 06 12 52 53 15
[email protected]
2
Fatiha RAJI
Tél. : 06 29 30 07 51
[email protected]
SOMMAIRE
SANTÉ p 4
C’est quoi une scoliose ?
PRATIQUE p 7
Lexique : Le vocabulaire
de la scoliose
PSYCHO p 9
Un corset, c’est perso !
LIFESTYLE p 10
Un corset de créateur
VIS MA VIE p 12
Le corset... c’est fastoche !
FORUM p 14
Un site web de référence
ENTREPRISE p 15
Proteor, des valeurs humaines
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SANTÉ
C’est quoi une scoliose ?
Du grec Skolios (tortueux), la scoliose, est une déviation
sinueuse du rachis (la colonne vertébrale), dans les trois plans
de l’espace. A la façon d’un escalier en colimaçon, chancelant, la
colonne se déforme et tourne vers le haut ou le bas, la droite ou la
gauche, l’avant ou l’arrière.
Au delà de l’aspect purement esthétique, cette torsion des vertèbres
entraîne les côtes, c’est alors la cage thoracique qui se déforme. D’où,
à terme, une menace sérieuse sur le bon fonctionnement d’organes
vitaux.
Les scolioses sont multiples et dépendent de l’âge, (nourrisson,
enfant, adolescent, adulte), de l’étiologie (causes et facteurs d’une
maladie) et de leur localisation (dorsale, lombaire, dorso-lombaire ou
double majeur).
Elles sont potentiellement évolutives et nécessitent,
chacune, un traitement particulier.
Comment la détecter ?
Deux tests visuels, très simples, permettent aux parents de repérer une scoliose
potentielle. Il sont rapides mais doivent être régulièrement renouvelés. Dès le plus
jeune âge, avec une vigilance accrue avant et pendant la puberté.
> Le premier permet de détecter une gibbosité (une bosse), en se plaçant derrière
l’enfant, avec le regard à la hauteur du dos.
1
Gibbosité droite
= scoliose
Absence de gibbosité
= pas de scoliose
Observateur
4
Vue de dos
> Pour le second, l’enfant doit se positionner avec les pieds parfaitement à plat et
les bras le long du corps. Le parent, toujours derrière l’enfant, doit vérifier le parfait
alignement de la tête, des épaules et du bassin.
La tête n’est pas dans l’axe du corps
2
Epaules non alignées
Epaules symétriques
Bassin déséquilibré
Bassin équilibré
Sans scoliose
En cas de suspicion, l’enfant doit être
rapidement examiné par un médecin
qui pratiquera un examen clinique puis
éventuellement des radios et/ou un scanner
afin de valider le premier diagnostic. Mais
toute gibbosité est synonyme de scoliose.
Soulignons que le patient victime
d’une scoliose n’a pas mal au dos, du
moins pendant sa jeunesse. Et que cette
maladie se développe progressivement
et insidieusement pendant l’enfance et
l’adolescence, au cours de la croissance.
On comprend dès lors qu’une détection
précoce de la scoliose est absolument
nécessaire pour une prise en charge médicale
rapide et efficace.
Quelles causes ?
Le plus souvent (75 % des cas), la
scoliose est dite idiopathique. C’est à
dire sans cause reconnue, sur un enfant ou un
adolescent sans antécédent pathologique.
Avec scoliose
Plusieurs membres d’une même famille
pouvant être atteints, l’hérédité est
parfois évoquée, mais les causes sont très
probablement multiples.
Mettons en garde les parents qui
chercheraient un facteur déclencheur ou « un
coupable idéal », celui-ci n’existe pas !
Sauf à être victime d’une scoliose dite
secondaire (25 % des cas), donc provoquée
par des pathologies distinctes. Souffrir de
maladie musculaires, neuromusculaires, de
malformation ou d’un grave traumatisme
peut en effet conduire à ce type de scoliose.
Enfin, pour dédouaner complètement
des parents soudainement traumatisés,
soulignons que le port d’un cartable
(toujours) trop lourd, ou une mauvaise
position à table ne provoquent pas de
scoliose...
Tout juste peut on parler d’attitude
scoliotique qui sera alors efficacement
contrée par l’apprentissage d’une bonne
posture avec l’aide de praticiens spécialisés.
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Qui ?
La scoliose toucherait globalement
2 à 4 % de la population française : 5
personnes sur 1 000 auraient une courbure
supérieure à 20° et 1 sur 1 000 une courbure
supérieure à 40°.
En moyenne 1 % des 8-15 ans
développerait une scoliose idiopathique.
Les filles étant, statistiquement, huit
fois plus touchées que les garçons (source
Assurance Maladie et Haute Autorité de Santé – HAS).
L’évolution
L’évolution de la scoliose est lente durant
l’enfance, puis rapide lors de la croissance
pubertaire. Chez les adultes, la scoliose
est souvent stabilisée. Toutefois, elle peut
encore évoluer, de façon plus lente qu’à
l’adolescence.
L’objectif prioritaire est donc de limiter
l’aggravation, voire de réduire la déformation
de la colonne vertébrale. En particulier avant
la fin de la croissance.
Plus on agit précocement, meilleures
sont les chances de réussite.
La surveillance de l’évolution d’une scoliose
se fait d’après une radiographie du rachis
à 4 ou 6 mois d’intervalle. On note alors
l’angle de Cobb. La scoliose est considérée
comme évolutive lorsque cette angulation
s’accentue de plus d’un degré par mois.
Le traitement
Le corset est de facto le traitement proposé
pour l’enfant et l’adolescent lorsque la scoliose
est évolutive. Cet appareillage sert à maintenir
la colonne vertébrale pour réduire le risque
d’aggravation des courbures pathologiques.
Le port d’un corset orthopédique reste
le traitement le plus courant, mais certains
cas nécessitent la chirurgie.
6
En cas d’échec du port du corset, ou lorsque
la courbure est très importante au moment
du dépistage, une intervention chirurgicale
consistant à fixer des tiges en métal sur les
vertèbres peut s’imposer.
Ce traitement très lourd ne concerne que
0,1 % des enfants.
Le corset
Le corset est un appareil orthopédique,
en matériau thermoformé, totalement
fait sur-mesure, sur prescription
médicale. Il est moulé au plus près du
corps et peut se dissimuler assez facilement
sous les vêtements. Mais certains patients
« affichent » leurs couleurs !
Il est conçu pour contrer les déformations
existantes et permettre une évolution plus
harmonieuse du rachis. A la façon d’un
tuteur pour un tout jeune arbre. Ce dernier
n’a pas suffisamment de force pour se tenir
et grandir droit, tout seul.
C’est pourquoi il est également
important de veiller à muscler
suffisamment les muscles de son dos.
Il existe différents types de corsets, mais
chaque modèle est spécifiquement conçu
et adapté par l’orthoprothésiste, en fonction
de la prescription médicale, du poids, de
la taille et de la déformation de la colonne
vertébrale du patient.
Certains ne se portent que la nuit (corset
d’hypercorrection nocturne), alors que
d’autres devront se porter nuit et jour.
Chaque patient est unique, avec sa
propre pathologie... Comme son
corset.
(Les termes en italique sont expliqués
dans le lexique)
PRATIQUE
Lexique : Le vocabulaire de la scoliose
Angle de Cobb
Mesure, en degrés, de l’intensité de la
courbure du rachis. L’angle de Cobb est
formé par les 2 parallèles aux plateaux des
vertèbres les plus inclinées sur l’horizontale,
aux extrémités de la courbure scoliotique.
La scoliose est considérée comme évolutive
lorsque cette angulation s’accentue de plus
d’un degré par mois.
Angle de Cobb
Attitude scoliotique
On parle d’attitude scoliotique quand la
colonne vertébrale présente une déviation
réductible, sans torsion, ni gibbosité. Le
médecin peut alors la diminuer par un
changement de position, particulièrement
si le patient est couché.
Cette déformation est causée par une
mauvaise position qui peut avoir différentes
origines : inégalité de longueur des
membres inférieurs ; pathologie du bassin ;
attitude antalgique (position dans laquelle
on ressent le moins fortement une douleur).
L’attitude scoliotique est soignée selon
les cas : par une rééducation ; par le port
de semelles orthopédiques et en traitant
prioritairement la cause de cette mauvaise
position.
Colonne vertébrale
Egalement nommé rachis, le squelette du
dos est composé de 33 vertèbres :
7 cervicales, 12 thoraciques et 5 lombaires.
Il faut y ajouter les 5 formant le sacrum et
les 4 du coccyx.
Etiologie
L’étiologie (ou étiopathogénie) désigne,
dans le langage médical, à la fois l’étude
des causes et facteurs d’une maladie et
l’ensemble de ces causes elles-mêmes.
7
Gibbosité
En se penchant en avant, certaines régions
du tronc apparaîtront plus hautes, formant
une bosse. Cette bosse (gibbosité)
témoigne de la rotation des vertèbres. Les
scolioses thoraciques se traduisent par une
épaule visiblement plus haute que l’autre.
Les scolioses lombaires, par un bassin
déséquilibré.
Maturité osseuse
Age osseux réel calculé à partir d’une
radiographie des os de la main ou du
bassin.
Orthèse
Une orthèse est un appareillage qui
compense une fonction absente ou
déficitaire. Exemples : minerve, genouillère,
corset...
A ne pas confondre avec une prothèse.
Orthoprothésiste
L’orthoprothésiste est un professionnel
paramédical qui conçoit, fabrique et pose
des prothèses et des orthèses. C’est lui qui
va concevoir, adapter et régler le corset, en
fonction de la prescription médicale.
Avant tout, l’orthoprothésiste s’entretient
longuement avec le patient, afin de
concevoir l’appareillage qui lui conviendra.
Une prise d’empreinte du patient permet
de réaliser un corset sur-mesure.
L’orthoprothésiste travaille fréquemment
au sein d’une équipe pluridisciplinaire
(médecin, kinésithérapeute,
ergothérapeute…) qui prend en charge le
patient.
Prothèse
Une prothèse est un appareillage
orthopédique destiné à remplacer un
membre, un organe ou une articulation.
8
Test de Risser
Test permettant d’apprécier la maturité
osseuse au niveau des crêtes iliaques
(bassin). L’ossification commence à
apparaître vers 13 ans, chez les filles.
Lorsque la croissance est terminée, on
ne peut plus agir sur les déviations de la
colonne vertébrale avec un corset.
PSYCHO
Un corset, c’est perso !
Entretien avec Véronique Revillet,
orthoprothésiste et directrice de la
succursale Proteor de Lille.
A qui s’adressent les corsets conçus et
fabriqués par Proteor ?
Véronique Revillet : Essentiellement à des
jeunes enfants, pré-ados et adolescents souffrant
d’une scoliose idiopathique. Ils viennent vers
nous après un parcours qui a débuté par une
détection familiale ou médicale, confirmée par un
spécialiste qui est le prescripteur des soins.
Dans l’imaginaire, le corset oscille entre
l’accessoire de mode et le carcan...
Comment le faire accepter par des enfants
et adolescents ?
V. R. : L’acceptation, tel est effectivement l’enjeu. A
titre personnel, je suis partisante d’un discours de
lucidité. Ces jeunes ont chacun une personnalité
propre, une histoire, un vécu différent. Pour autant,
bien souvent on retrouve des qualités communes :
le courage, la volonté de se projeter dans le futur...
C’est sur ces éléments qu’il faut positiver.
Les premiers contacts, lors de la prise de mesures
et de l’examen clinique, sont déterminants. On
travaille dans un esprit ludique et de partage, en
valorisant leurs différences.
Le rapport du jeune patient face au corset, comme
dans ce qu’il ressent à travers le regard des autres...
et en premier lieu de celui de ses parents, est
essentiel.
C’est autant de la psycho que de la
médecine...
V. R. : L’un ne va pas sans l’autre. Surtout à
l’adolescence où l’image de soi est déterminante.
Souvent, la première radio a fait l’effet d’un choc.
Le jeune pose un regard critique sur son corps.
Il faut alors être franc tout en préparant l’avenir.
Expliquer que son corset est véritablement unique,
totalement sur-mesure et spécifiquement adapté
à sa pathologie.
Que c’est un appareil orthopédique, destiné
à stopper, voire corriger la déformation de sa
colonne vertébrale.
Qu’un suivi médical régulier, par une équipe
pluridisciplinaire, est une condition de réussite.
Que, le plus souvent, son corset devra être porté
jour et nuit. Avec quelques coupures pour la
toilette ou certaines activités très particulières.
Que ce combat doit être mené, avec l’appui des
proches, jusqu’à son terme. C’est à dire jusqu’à la
fin de la croissance osseuse, vers 16 ans, pour une
jeune fille...
Mais que dans le même temps, le port d’un corset
n’entrave pas la vie quotidienne, les loisirs...
Y compris le sport ?
V. R. : Tout dépend du patient, de ses envies, de
ses capacités... et surtout de l’avis médical. Mais
nombre de jeunes pratiquent leurs activités
sportives habituelles : danse, équitation... Le
renforcement musculaire est important, mais c’est
véritablement au cas par cas.
Des corsets aux couleurs d’un créateur de
mode, c’est un plus ?
V. R. : Franchement, oui. Les jeunes patients,
qui sont souvent des patientes, ont des goûts
généralement très affirmés. Dans la collection
de motifs que nous proposons déjà, elles optent
pour un corset neutre, blanc ou noir, ou, a
contrario pour des couleurs et motifs les plus
flashy qui soient... C’est véritablement une affaire
de personnalité.
Ce partenariat, avec Bensimon, sera donc
l’occasion pour certaines de s’affirmer et de
démontrer qu’un corset, c’est perso !
9
LIFESTYLE
Un corset de créateur
On l’a vu, le port du corset s’adresse prioritairement aux
pré-ados et adolescents. Et en particulier aux jeunes
filles. M ais la dimension psychologique n’est pas
négligeable dans le port du corset. Alors plutôt que
de le camoufler, en particulier à la belle saison, autant le
montrer. Pour définitivement l’accepter... et s’accepter !
Proteor, très à l’écoute de ses jeunes patient(e)s, proposait déjà
un large panel de motifs permettant de personnaliser son
corset, en fonction de sa personnalité.
Un véritable plus pour les ados.
Poussant la démarche plus loin, Proteor propose
désormais une version « Lifestyle ». Un véritable objet
de mode. Grâce à un partenariat exclusif, Proteor allie son
savoir-faire à l’imagination d’un créateur particulièrement
sensible aux besoins de cette nouvelle génération : Serge
Bensimon.
Créée il y a 25 ans par deux frères, Serge et Yves Bensimon, la
marque Bensimon est avant tout l’emblème du lifestyle à la
française, la parfaite adéquation entre mode et décoration.
De cette saga familiale, naît une icône : la tennis
Bensimon. Elle a su traverser les générations sans se
galvauder. Déclinée dans une large palette de couleurs,
elle est devenue un indispensable de la garde-robe et est
l’emblème de la mode parisienne dans le monde.
Les ados en sont si fans que la marque leur a créé une
collection à part entière : B.TEAM by Bensimon, en écho à la
collection de prêt-à-porter femme.
Forte de son univers transversal, la marque Bensimon
regroupe aujourd’hui une galerie de design et d’art
contemporain (Gallery S.Bensimon), une librairie
(Artazart Design Bookstore), et des concept-store qui
fleurissent dans toutes les plus grandes villes.
Mêlant subtilement couleurs vives et imprimés forts, Serge
Bensimon signe une série limitée de corsets pour Proteor, et
reproduit les motifs de sa collection printemps-été 2015.
De quoi passer fièrement au total look...
Bensimon : Le corset devient objet de mode !
10
11
VIS MA VIE
Le corset... c’est fastoche !
Rencontre avec Jeanne, 11ans. Une fillette
qui a du peps à revendre...
Pourquoi portes-tu un corset ?
En fait, je suis tombée dans l’escalier. J’avais
9 ans. Ma maman a voulu soigner mon dos
et a aperçu une bosse. Je suis allée voir un
médecin. J’ai fait des radios. Puis j’ai vu
plusieurs fois un professeur. Il m’a montré
un corset...tout petit, tout mignon. J’ai
trouvé ça cool.
Mais, après la prise des mesures, j’ai vu
le corset qui avait été spécialement
fabriqué pour moi. Il était beaucoup
plus grand... C’était moins cool !
Et depuis ?
Ca va mieux. Sauf que la première
nuit, je n’ai pas dormi. Depuis, j’ai
trouvé la bonne position. On a
également changé les mousses et
c’est plus confortable. Puis, j’aime
bien le motif de mon corset, avec
des petits papillons. Avant, j’avais
eu des marguerites roses, des
étoiles et des cœurs. J’adore
quand ça fait fille. Faut qu’il
soit flashy !
12
A l’école, avec les copains et les
copines, ce n’est pas trop difficile ?
J’avais déjà expliqué ma maladie en
primaire. On en parle le premier jour, à
la rentrée. Et puis après, c’est fini... J’ai
recommencé en sixième, avec ma meilleure
copine qui a demandé à être dans ma
classe. C’est une super copine, elle m’aide à
remettre le corset après le sport. J’ai aussi
droit à un casier pour poser mes affaires
entre les cours... Sinon, pas de problème.
Même des grandes ont des corsets...
Avant je pensais que c’était un handicap.
Maintenant je dis que c’est juste une
maladie. Parce que ce n’est pas pour toute
la vie. J’ai aussi une copine qui trouve que
c’est cool le corset. Elle dit même qu’elle
a mal au dos et qu’elle veut aller voir un
docteur...
Mais au début, on est quand même embêté
par le scratch qui passe juste sous le cou.
C’est moche ! En fait, on peut le cacher avec
un foulard ou une écharpe.
Oui, mais l’été ?
L’été, je vais en Corse. Je n’ai pas vraiment
froid... Avec un tee shirt sans couture (pour
éviter que ça gratte) sous le corset et un
autre au-dessus... Mais on peut changer les
couleurs ! Sinon, je n’y pense même plus. Je
l’enfile comme je mettrais des lunettes ou
des chaussures. C’est fastoche ! Sauf que
maman doit quand même un peu m’aider.
Tu fais du sport ?
J’adore. Moi, je monte dans les arbres... je
fais du hand, de la course d’orientation, avec
l’école. Et de l’équitation et de la zumba ! Le
docteur, il est d’accord. Je n’ai juste pas le
droit de faire du trot assis. C’est bien, non ?
Ta maman t’a parlé de la création d’un
forum pour les jeunes, sur le site de
Proteor?
Oui. C’est génial. Souvent on a des
questions bêtes. Mais on ne sait pas à
qui les poser... Genre, comment on fait
pour aller aux toilettes, ou pour lacer ses
chaussures... Les parents aussi, ils ont des
questions.
Grâce à Proteor, j’ai déjà fait du théâtre avec
des copines. Elles avaient toutes des corsets.
On s’était donné des trucs entre nous.
C’était super sympa. Avec le forum, ce sera
un peu pareil.
As-tu entendu parler de nouveaux
corsets, aux couleurs de Bensimon ?
Ah oui. J’adore cette marque. J’ai des
baskets colorées, déjà. Comme maman !
Moi, j’aimerais bien quand même porter
des robes sans manche ou des marcel, l’été.
J’espère bien qu’ils vont faire des super
couleurs, bien flashy... Et là, sûr, je vais le faire
voir à tout le monde !
13
FORUM
Un site web de référence
Écoute et proximité. Ces deux marqueurs
sont depuis toujours dans l’ADN de
Proteor. C’est ainsi, que devant les
interrogations des ados comme des
parents, est né corset-scoliose.proteor.fr,
un site internet grand public.
Un site complet, de référence, pour trouver
des réponses, des tests, des conseils,
dédramatiser... Rassembler et favoriser les
échanges d’une communauté concernée
par la même problématique : la scoliose,
le port du corset... et tout ce que l’on peut
faire avec !
corset-scoliose.proteor.fr répond aux
demandes de ces patients (et de leurs
proches) avec des vidéos claires et
ludiques. Pas d’acteurs, mais de vrais
« malades », de véritables professionnels
de santé... Et de vraies réponses face à de
vraies questions. Découvrez le travail du
spécialiste du dos, de l’orthoprothésiste,
la fabrication d’un corset, la façon de le
mettre...
Au sein du site, un forum avec un espace
spécialement réservé aux jeunes patients
(sous réserve de l’accord parental).
Qui dit Forum, dit échange et participation.
Chacun peut donc également soumettre
ses propres thèmes qui seront développés
au fil des mois.
Le tout est modéré par une équipe de
cinq spécialistes de Proteor, dont deux
orthoprothésistes. Les réponses sont donc
apportées par de véritables professionnels,
mais sans oublier le côté ludique,
volontairement affirmé sur tout le site.
Ainsi, le jeu est à la Une avec un concours
photo en ligne qui permettra de gagner
des super cadeaux et bons d’achat. Un
concours qui sera renouvelé tous les deux
mois, pour que chacun tente sa chance.
Au fil des différentes rubriques, on
peut consulter une série d’articles qui
reprennent les thématiques abordées
dans ce dossier avec également un lexique
complet et même une boutique en ligne.
On y retrouve les articles associés au corset
(sac, housse, tee-shirt sans couture...) et
toute la gamme des produits Proteor.
Forum, échanges, conseils, trucs et astuces,
bons plans, adresses...
corset-scoliose.proteor.fr , c’est LE site
des jeunes qui portent un corset. Avec un
panda adepte des arts martiaux comme
mascotte. Parce que porter un corset, ce
n’est pas une prise de tête !
www.corset-scoliose.proteor.fr
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ENTREPRISE
Proteor, des valeurs humaines
Depuis plus d’un siècle, Proteor accompagne
ses patients. Derrière ce mot, il y a des
maux et des hommes. A l’origine, ceux de
la Grande guerre. Puis tous les accidentés
de la vie. Jeunes ou plus âgés. Avec un défi
permanent, placer l’humain au cœur de
ses préoccupations.
C’est avec cet engagement, qu’en 1913, trois
artisans créaient un atelier, à Seurre (Côted’Or) pour fournir des orthoprothésistes.
C’est ainsi que 130 orthoprothésistes
conçoivent, réalisent et adaptent près de
5 000 corsets par an.
En 1949, naissait la marque Proteor. En
1992, Michel Pierron prenait la tête de
l’entreprise pour faire de Proteor le leader
de l’orthopédie externe: prothèses,
orthèses, corsets… Près d’un appareillage orthopédique sur cinq
est fabriqué par Proteor en France.
Proteor, c’est un engagement
fort et durable en recherche et
développement.
Proteor, c’est la proximité géographique. 55
établissements sont implantés au voisinage
des centres hospitaliers et de rééducation,
afin de faciliter l’accueil des patients et
l’échange permanent avec les équipes
médicales. Plus de 26 000 personnes
sont ainsi appareillées chaque année.
Proteor, c’est une proximité de valeurs.
Le sens de l’écoute, du partage, de
l’innovation et de la performance.
Pour améliorer, sans cesse, les fonctionnalités
et le confort des prothèses et orthèses,
comme les performances des matériaux et
technologies.
Un investissement humain qui vaut de
l’or. Tant pour l’anonyme qui recouvre son
autonomie que pour le champion, habitué
des podiums.
Ce sont ces valeurs qui ont formé l’ADN de
Proteor, désormais implanté à l’étranger
(Europe, Maroc, Asie, Canada). Un groupe
fort de 665 salariés. Et autant de valeurs
humaines.
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