> Pour le second, l’enfant doit se positionner avec les pieds parfaitement à plat et
les bras le long du corps. Le parent, toujours derrière l’enfant, doit vérifier le parfait
alignement de la tête, des épaules et du bassin.
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En cas de suspicion, l’enfant doit être
rapidement examiné par un médecin
qui pratiquera un examen clinique puis
éventuellement des radios et/ou un scanner
afin de valider le premier diagnostic. Mais
toute gibbosité est synonyme de scoliose.
Soulignons que le patient victime
d’une scoliose n’a pas mal au dos, du
moins pendant sa jeunesse. Et que cette
maladie se développe progressivement
et insidieusement pendant l’enfance et
l’adolescence, au cours de la croissance.
On comprend dès lors qu’une détection
précoce de la scoliose est absolument
nécessaire pour une prise en charge médicale
rapide et efficace.
Le plus souvent (75 % des cas), la
scoliose est dite idiopathique. C’est à
dire sans cause reconnue, sur un enfant ou un
adolescent sans antécédent pathologique.
Plusieurs membres d’une même famille
pouvant être atteints, l’hérédité est
parfois évoquée, mais les causes sont très
probablement multiples.
Mettons en garde les parents qui
chercheraient un facteur déclencheur ou « un
coupable idéal », celui-ci n’existe pas !
Sauf à être victime d’une scoliose dite
secondaire (25 % des cas), donc provoquée
par des pathologies distinctes. Souffrir de
maladie musculaires, neuromusculaires, de
malformation ou d’un grave traumatisme
peut en effet conduire à ce type de scoliose.
Enfin, pour dédouaner complètement
des parents soudainement traumatisés,
soulignons que le port d’un cartable
(toujours) trop lourd, ou une mauvaise
position à table ne provoquent pas de
scoliose...
Tout juste peut on parler d’attitude
scoliotique qui sera alors efficacement
contrée par l’apprentissage d’une bonne
posture avec l’aide de praticiens spécialisés.
Quelles causes ?
Sans scoliose
Epaules symétriques
La tête n’est pas dans l’axe du corps
Epaules non alignées
Bassin déséquilibré
Bassin équilibré
Avec scoliose
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