
/Ì92
É.
SCHWOERER.
équation
qui nous montre que l'intensité
de la
répulsion calorifique, considérée
comme une force
interalomique,
est
inversement
proportionnelle
au
cube de
la
distance des atomes, quelle qu'elle soit d'ailleurs. C'est ce que HIRN
a
développé
dès
la
première édition (1862)
de
son Exposition analytique
et
expérimentale de
la
Théorie mécanique de la chaleur. On peut donc admettre que, si la chaleur agit aussi
répulsivement
sur les corps se trouvant dans l'espace, cette répulsion suit la même
loi,
mais que son intensité,
à
égalité de distance, dépend non de la masse des corps,
comme dans l'attraction
nevvtonienne,
mais de leur
température
et de leur surface.
La température spécifique des rayons solaires
est, à
toutes dislances,
la
même
que celle de la photosphère, et, pendant un temps
limité,
nous pouvons considérer
cette température comme invariable.
Gela
posé, l'action totale
du
Soleil sur
un
corps M peut être exprimée par une
équation de la forme
P__o(2)-(.-,£
G désignant l'intensité
de
l'attraction rapportée
à
l'unité
de
masse
et à la
dis-
tance
D,
r
le
rayon vecteur
à
l'instant dt,
et
7)
un
coefficient égal
à la
valeur absolue
du
rapport de
la
répulsion
et
de l'attrac-
tion.
Soit
ds
l'élément
de la trajectoire décrit par
M
pendant l'instant dt. La compo-
sante tangentielle de la force
accélératrice
est
d's
/D\V
D\dr
et, par conséquent,
fds\*
C
~T*(
D\
cfr „ DV
D\
(lt)=-J2G»\l-r>T)-
= G-^
Supposons que le point
P
où
se trouve M, correspondant
à
la valeur D du rayon
vecteur, soit précisément le périhélie
et
mesurons les angles décrits
à
partir de
ce
rayon vecteur. Soit
V la
vitesse
en ce
point.
Il en
résulte, pour
la
valeur
de la
constante,
c
=
Vf
—
GD(2—
r,),