Introduction
Le début des années 1980 a vu pour la première fois l’occurrence accrue d’une forme rare
d’inammation pulmonaire en conséquence d’une faiblesse immunitaire. En 1983, on a découvert
que l’agent déclencheur était le «virus de l’immunodécience humaine» (VIH). Les premières
tentatives de traitement faisant appel à un ou deux médicaments n’ont permis de retarder la
maladie plus de quelques mois. À partir du milieu des années 1990, grâce à la thérapie combinée
associant 3 médicaments qui ciblent différents points d’attaque, le traitement a connu une
avancée. Il existe à présent plus de 20 principes actifs autorisés contre le VIH, qui permettent une
thérapie individualisée.
Au cours des dernières décennies, le traitement contre le VIH a sans aucun doute beaucoup
progressé. La menace que l’était autrefois mortelle est devenue une maladie chronique qui peut être
bien traitée. Pour un début d’un regime de traitement sans résistance transmise, on peut présumer
d’atteindre, avec une probabilité relativement élevée, une efcacité sufsante des médicaments
disponibles pris régulièrement. Les connaissances actuelles et les moyens thérapeutiques modernes
nous permettent de minimiser le risque d’acquisition de résistance sous traitement et ainsi d’assurer
également une efcacité à long terme. De ce fait, l’espérance de vie des patients contaminés par
le VIH l’approche celle de la population générale.
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