Menton , promenade du Soleil - Tél. .... - [email protected] - Eurosud publicité : .... Dernière étape à Bruxelles pour labelliser le citron Avec la clôture de la procédure nationale d’opposition pour la demande de reconnaissance en indication géographique protégée du « Citron de Menton », c’est – presque – le bout du chemin D i x ans de combat… fructueux ! « Au niveau national le cahier des charges de l’IGP Citron de Menton a été entériné par l’INAO (1) sous tutelle du ministère de l’Agriculture », confirme Cédrick Hérisson après le comité national du 22 mai dernier. Une seconde publication au Journal officiel va clore la procédure nationale d’opposition pour la demande de reconnaissance en indication géographique protégée du « Citron de Menton ». Autrement dit, l’examen national acquis, c’est l’homologation européenne qui est en très bonne voie. « Il n’y a plus aucune possibilité d’opposition juridique en France. Mais une période de six mois s’ouvre au niveau communautaire », poursuit le directeur d’Initiative Menton Riviera. Peu de chance cependant pour le représentant de la plateforme de l’est du département de voir d’autres pays européens contester l’appellation Citron de Menton : « L’Espagne produit un citron commun et l’Italie a déjà trois IGP de citrons ». Des adhésions régulières Sur le point d’être concrétisée, la démarche est soutenue au niveau local par des demandes d’adhésion ou d’immatriculation régulières. « L’Association pour la Promotion du Citron de Menton (APCM) est aujourd’hui très fière d’annoncer que le travail initié depuis 10 ans porte ses fruits, de nouveaux adhérents nous ont rejoints, dont des propriétaires fonciers disposant de terres cultivables pour accroître notre production de fruits et pour insuffler une nouvelle dynamique à l’action de l’association. Le développement de la filière agrumicole est en bonne marche », selon Bernard Franco, son président. Le dossier d’attribution de l’indication géographique protégée par l’Institut national de l’origine et de la qualité sera bientôt entre les mains de la commission européenne, à Bruxelles. Et la décision va intervenir dans un délai de six mois. D’ici la fin de l’année, l’APCM pourra communiquer et faire œuvre de pédagogie pour la mise en place et le respect du cahier La reconnaissance nationale et européenne a passé un cap important avec la transmission du dossier à la Commission. (Photo Eric Dulière) Le fruit d’or peut légitimement espérer son label à la fin de l’année. des charges drastique auprès des producteurs des six communes. La qualité du citron doit être irréprochable à Menton, Roquebrune-Cap-Martin, Sainte-Agnès, Castellar et Gorbio, afin de coller la si convoitée étiquette IGP sur les paquets et cagettes de citrons. Cette dynamique qualifiée d’« excellente » rue Gréville révèle « un réel engouement qui existe pour que le citron reprenne la part qui jadis a été la sienne sur le Mentonnais » s’enthousiasme Bernard Franco. Pour le conforter comme « produit phare », « notre association va axer son action en continuant l’opération de réimplantation, la reconnaissance de notre produit d’exception, le développement de notre politique commerciale » assure le président qui tiendra son assemblée générale annuelle le 26 juin. Les représentants de l’APCM espèrent bien que l’IGP « viendra soutenir l’activité économique du secteur ». ROMAIN MAKSYMOWYCZ [email protected] (1) INAO :Institut national de l’origine et de la qualité. Déjà bien placés dans les rayons La barquette mise en place depuis cet hiver connaît déjà un petit succès auprès des consommateurs. (DR) Avant même la confirmation de l’IGP Citron de Menton, le produit se fait une place dans les rayons en répondant aux exigences du cahier des charges. Le lancement d’une opération commerciale lors de la dernière Fête du Citron avec l’Intermarché de Saint-Roman pour un premier positionnement a immédiatement rencontré le succès espéré par l’APCM. Une barquette de quatre citrons au prix de vente public de ,€ pour la catégorie Extra, avec un prix d’achat aux producteurs de € HT permet de positionner le fruit sur un marché de niche et haut de gamme et d’assurer aux producteurs un prix d’achat qui valorise leur produit.