Économie mondiale
Retour en arrière Évaluation de nos prévisions
Nous pensons que l’économie mondiale est au milieu d’une décélération
structurelle et la croissance économique risque de demeurer
désespérément fragile pendant quelque temps.
Conformément à nos attentes bien ancrées d’un ralentissement
structurel à l’échelle mondiale, la croissance a continué de ralentir cette
année. Les organismes comme le Fonds monétaire international et la
Banque mondiale ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance à
court terme.
En Chine, l’économie connaît un ralentissement prolongé, mais graduel,
et le produit intérieur brut (PIB) pourrait afficher une croissance
inférieure à 7 % et approchant 5 % d’ici 2020. Un atterrissage brutal
rappelant celui des marchés émergents est toutefois peu probable
dansl’immédiat.
Comme prévu, la croissance de l’économie chinoise a continué de
décevoir cette année, dans la foulée du ralentissement soutenu de
l’immobilier et de la contraction du secteur manufacturier, mais jusqu’à
présent, la Chine a évité un atterrissage brutal de son économie.
Il est peu probable que les marchés émergents revivent les difficultés de
la fin des années 1990. Certaines économies émergentes devraient
continuer d’éprouver de la difficulté à s’ajuster aux dynamiques
changeantes de la croissance mondiale.
La combinaison efficace de la chute des prix des produits de base, de la
faiblesse de la demande en provenance de la Chine et du
raffermissement du dollar américain explique l’accès de faiblesse de bon
nombre d’économies émergentes
L’euro survivra, intact. Étant donné les craintes de nouvelles crises, il
faudra attendre encore quelques années avant le retour d’une économie
européenne équilibrée et plus robuste.
La croissance a été légèrement supérieure aux attentes en Europe,
malgré les préoccupations croissantes d’une sortie de la Grèce de la
zone euro au cours de l’été. Certains pays périphériques comme
l’Espagne se sont redressés plus rapidement que prévu, bien que des
obstacles d’ordre structurel demeurent.
L’économie américaine devrait rester vigoureuse malgré le
ralentissement mondial. Cependant, le récent rebond cyclique de la
croissance de l’économie américaine au-dessus de sa tendance de 2 %
n’est pas à l’abri des risques de baisse en Europe et en Chine.
L’économie américaine a résisté, malgré les conditions hivernales
difficiles et les conséquences du ralentissement de la croissance des
marchés émergents et de la vigueur du dollar américain. Le marché du
travail a continué de se resserrer, le taux de chômage approchant 5 %.
L’importance de la macroéconomie mondiale
Retour en arrière avant de se tourner vers l’avenir :
une évaluation de nos prévisions de 2015
Recherche Vanguard | Joseph Davis, Ph. D. | Décembre 2015
The Vanguard Group, Inc. publie ses perspectives économiques et de placement annuelles depuis un certain nombre d’années.
Nous sommes d’avis que pour considérer l’avenir avec toutes les précautions qui s’imposent, nos prévisions à long terme sur les
marchés doivent être envisagées dans un cadre probabiliste plutôt que selon la méthode classique des « prévisions ponctuelles »
(point forecast). Le présent document reprend nos perspectives publiées en décembre 2014 et les compare à la réalité jusqu’à
maintenant en 2015.
Inflation
Retour en arrière Évaluation de nos prévisions
Une menace déflationniste plane encore sur un monde présentant
defortes capacités excédentaires, malgré des stimulants
monétairespersistants.
La chute brusque et inattendue des prix des produits de base cette
année est venue renforcer notre point de vue selon lequel les risques de
déflation l’emportaient sur les risques d’inflation sur le plan structurel.
Dans la plupart des pays, l’inflation des prix à la consommation a été
près de 0 %, voire négative.
Aux États-Unis, la hausse de l’inflation de base a été contrée par les prix
des importations et des produits de base ainsi que par les attentes d’un
raffermissement du dollar. Les pressions salariales devraient croître aux
États-Unis en 2015 et après, ce qui permet de croire que l’inflation de
base aux États-Unis sera près de sa cible de 2 % au cours de la
prochaine année.
Le taux d’inflation de base américain n’a pas baissé sous la barre de 1
%, bien qu’il soit demeuré inférieur à la cible de 2 % de la Réserve
fédérale. Les salaires ont progressé en moyenne de 2 % en 2015 aux
États-Unis, n’augmentant que légèrement et de façon inégale.
En Europe et dans les marchés émergents, la désinflation demeure un
risque important. L’inflation au sein de l’Union européenne est restée en deçà de la cible
de 2 % fixée par la Banque centrale européenne (BCE), et les pressions
déflationnistes demeurent une source de préoccupations, malgré les
mesures d’assouplissement quantitatif mises de l’avant par la BCE.
Réservé à l’usage des conseillers financiers et des investisseurs admissibles. Cette publication ne peut être diffusée au public.