Flash Actualité 04-05-2016 Les mauvais résultats des entreprises et la hausse de l’euro pèsent sur les bourses Ces derniers jours, les actions européennes ont enregistré le recul le plus marqué depuis mi-février. L’appréciation de l’euro entrave les exportations alors que la faiblesse des résultats des entreprises déçoit les investisseurs. C’est ainsi que l’on a assisté à une diminution de moitié des bénéfices de Commerzbank, UBS et Aberdeen Asset Management au premier trimestre, ce qui a provoqué une sévère chute de leurs cours. Les débuts difficiles d’Atlante, le nouveau fonds italien mis en place pour soulager les banques confrontées à des créances douteuses, ont également pénalisé les cours du secteur bancaire italien. Les derniers jours ont été marqués par la publication de chiffres, pas toujours favorables, concernant la croissance économique: Inflation en baisse dans la zone euro, euro à – 0,2% au lieu de 0% en mars, et cela malgré la politique monétaire la plus agressive de son histoire. La Commission européenne a dès lors revu une nouvelle fois à la baisse ses prévisions d’inflation pour 2016 et 2017. Aucun signe de hausse de l’inflation structurelle n’ayant pu être décelé à ce jour, les perspectives de croissance ont, elles aussi, été légèrement revues à la baisse de 0,1%, et s’établissent désormais à 1,6% pour cette année et à 1,8% pour l’année prochaine. Ces prévisions de ralentissement pénalisent les bénéfices prévisionnels des entreprises. L’indice de Citigroup, Citigroup qui mesure le sentiment économique en vérifiant si les chiffres publiés sont supérieurs ou inférieurs aux prévisions, a atteint son niveau le plus bas. L’indice PMI de l’industrie a chuté en Chine. Chine Déjà sous la barre des 50, il est de 49,4 pour avril contre 49,7 en mars. Les conditions ne sont donc pas encore réunies pour stimuler un redressement structurel – ce qui affecte évidemment les places financières partout dans le monde. En France également, l’indice PMI de l’industrie a encore reculé, passant de 49,6 en mars à 48 en avril, avril signe d’une contraction évidente. Malgré ces mauvais chiffres, l’économie française est parvenue à croître de 0,5% au premier trimestre. Un beau résultat et un point positif pour le président Hollande. En revanche, le PMI italien (Markit) pour l’industrie a dépassé les attentes, attentes attei atteignant 53,9 en avril, alors que les analystes avaient misé sur 53. Les prix à la production ont progressé, sur une base mensuelle, de 0,3% en mars, mars une nette amélioration par rapport à la contraction de 0,7% enregistrée en février. C’est la première hausse depuis mars 2015, et un point positif pour le président de la BCE. Comme on le voit, les nouvelles économiques sont mitigées, mais il faut les resituer dans un contexte plus large, en ne perdant pas de vue que la zone euro enregistre une croissance de 0,6% pour le premier trimestre 2016 – ce qui représente un premier pas positif dans la bonne direction. Après 8 années de restrictions douloureuses, la croissance semble bien partie pour dépasser son niveau d’avant la crise. De toute évidence, la zone euro profite de la politique monétaire accommodante de la BCE. Et bien qu’elles soient loin d’être terminées, les économies commencent doucement à moins peser sur notre croissance. Avant de clôturer, encore un mot sur les ÉtatsÉtats-Unis, Unis où les résultats de certaines entreprises technologiques n’ont pas été à la hauteur des attentes. L’action Apple en constitue l’exemple par excellence. Représentant pas moins de 20% du S&P 500, la technologie est assurément le secteur qui pèse le plus dans cet indice. Pour pouvoir parler d’un rebond substantiel de la bourse américaine, il faut absolument que le secteur technologique se redresse. Depuis plusieurs trimestres déjà, les États-Unis sont sous-pondérés dans notre portefeuille d’actions. Ce document est un document promotionnel, établi et distribué par Belfius Banque. Il ne comporte aucun conseil en investissement et ne peut être considéré comme tel. Ce document n'est pas établi conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n'est pas soumis à l'interdiction de faire du commerce avant la diffusion de la recherche en investissement. Éditeur responsable : Belfius Banque SA, Boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles – IBAN BE23 0529 0064 6991 – BIC GKCCBEBB – RPM Bruxelles TVA BE 0403.201.185 – N° FSMA 19649 A. Date de fin de rédaction : 04-05-2016 Ce que les marchés attendent aujourd’hui, ce sont des chiffres d’indicateurs économiques qui, surtout en Europe, traduisent l’amorce d’un redressement structurel de la croissance. Cela permettrait d’avoir une vue plus claire de l’évolution future des bénéfices de nos entreprises. En ce qui nous concerne, nous maintenons la surpondération de l’Europe et une politique d’échelonnement des investissements. Jan Vergote – Head of Investment Strategy Belfius Banque & Assurances Vous souhaitez de plus amples informainformations tions sur le sujet ? N’hésitez pas à nous appeler au n° 02/222.10.22. 02/222.10.22.