Roméo et Juliette

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LE
LEBUGUE
BUGUE
BUGUE
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EN EXCLUSIVITÉ AU BUGUE
17H20
Salle Eugène Le Roy
16 h 30
SAMEDI
SAMEDI
14 MARS
29 NOVEMBRE
18H30
17H20
18H20
Salle Eugène Le Roy
Réservation : Maison de la
Presse
Le Bugue 05 53 07 22 83
Salle Eugène Le Roy
Réservation : Maison de la Presse
Réservation
: Maison
la22
Presse
Le Bugue
05 53de07de
Réservation
: Maison
la83
Presse
Le Bugue
05 53 07 22
83 Roy
Salle
Eugène
Le
ENTRÉE
: 16
Le Bugue
05 53
07€22 83
Charles Gounod
ROMÉO ET JULETTE
Malgré la rivalité qui oppose leurs deux familles, Roméo et Juliette décident de s’unir dans le
secret pour ne jamais plus être séparés. La réalité les rattrape lorsque Roméo doit venger son
ami Mercutio, assassiné par Tybalt le cousin de Juliette…
Diana Damrau chante pour la première fois le rôle de Juliette, accompagnée du ténor star
Vittorio Grigolo dans celui de Roméo. Ce couple explosif devrait raviver la passion et le drame de
ce classique de Shakespeare comme personne. C’est Bartlett Sher qui mettra en scène cet
incontournable de Gounod, sûrement une des plus belles adaptations de l’histoire des amants de
Vérone.
Chef
d’orchestre
Juliette
Stéphano
Diana
Damrau
Virginie
Verrez
Roméo
Mercutio
Vittorio
Grigolo
Elliot
Madore
Frère
Laurent
Gianandrea
Noseda
DATE : 21 janvier 2017
Heure : 18h25
Opéra en 5 actes de Charles Gounod
Mikhail
Petrenko
Roméo et Juliette
Première mondiale: Théâtre Lyrique, Paris, 1867.
Peut-être le succès le plus durable des nombreuses mises en scène d'opéra d'histoire d'amour
du monde, Roméo et Juliette est un excellent exemple du romantisme français, une tradition
qui valorise la subtilité, la sensualité et la gracieuse distribution vocale à la place d’effets
clinquants.
Dans l'opéra, on se focalise moins sur les jeux de mots de la pièce originale que sur les deux
amants qui reçoivent quatre irrésistibles duos, incluant une brève réunion finale dans la scène
du tombeau qui n'apparaît pas dans la pièce.
Lieu de l’action
Dans la vie de Shakespeare, l'Italie
était une terre de nombreuses petites
cités-états en guerre constante l'une
avec l'autre, mais ce même pays a été
aussi le berceau de la Renaissance,
avec son étonnante explosion de l'art et
la science. L'image évoquée par le
décor de l'histoire dans l'ancienne ville
de Vérone est donc un monde beau
mais dangereux où la poésie et la
violence pourrait éclater à tout
moment. La nouvelle production de
Met met l'action au 18ème siècle.
Musique
’opéra de arles ounod dépeint, a ec ustesse et sensualité, les sen ments amoureux des
amants maudits, tout en adoucissant la dureté de la tra édie de a espeare a musi ue, par
ses éclatantes armonies et ses délicates mélodies, accompagne et soutient le drame.
En 1839, Gounod assiste, très impressionné, à une répétition de la Symphonie dramatique
Roméo et Juliette de Berlioz. En 1841, dès son séjour dans la villa Médicis à Rome, il débute la
composition d’un opéra, sur un livret de Romagni. Entre 1865 et 1866, il se remet à la
composition de Roméo et Juliette sur un livret de Barbiert et Carret, lequel s’appuie sur le
texte original de Shakespeare traduit par François-Victor Hugo.
Quand Gounod compose son Roméo et Juliette, son expérience théâtrale et lyrique semble
suffisante pour lui permettre d’aborder sereinement la mise en musique d’une œu re
littéraire d’une telle importance, comme en témoigne le succès de son Faust.
’est en avril 1865 que le compositeur s’installe dans un hôtel de Saint-Raphaël, où il fait
apporter un piano. La sérénité de la campagne provençale sied au compositeur qui trouve
l’inspiration avec facilité :
«Je m’assois sous la galerie au bord de la mer, où il fait délicieux, et là, respirant à pleins
poumons la santé des belles matinées, je commence mes journées de travail (…). Au milieu
de ce silence, il me semble me trouver avec ma propre enfance, mais élevée à une puissance
toute particulière. C’est la possession entière et simultanée de toute mon existence (…).
J’entends chanter mes personnages avec autant de netteté que je vois de mes yeux les objets
qui m’environnent, et cette netteté me met dans une sorte de béatitude.»
Propos de Charles Gounod cité par Camille Bellaigue dans la Revue des deux Mondes 1895.
Maison dans laquelle Gounod composa en partie Roméo et Juliette
Compositeur
Premières années
Charles Gounod est né à Paris le 17 juin 1818. Son père François était professeur de dessin. Sa mère,
Victoire, autodidacte, jouait remarquablement du piano. Alors que le jeune Charles n’est âgé que de 5
ans, François décède et Victoire doit gérer le foyer. Elle remarque les dons de Charles et lui donne des
leçons de musique. À dix-huit ans, il est admis au Conservatoire de Paris.
Gounod travaille à gagner le premier Prix de Rome, qui lui permettrait d’obtenir une bourse et un
séjour fort agréable à la villa Médicis (Rome) pendant deux ou trois ans. Après un second Prix en
1837, Gounod obtient le Premier en 1839 avec sa cantate Fernand. Il fait la connaissance de la sœur
de Felix Mendelssohn-Bartholdy, Fanny, qui lui fait connaître les œu res de Johann Sébastian Bach,
de Ludwig van Beethoven, et celles de son frère. En 1841, toujours grâce à cette bourse, il effectue un
tour des centres musicaux de langue germanique : Vienne, Berlin, et Leipzig, où F. Mendelssohn fait
montre d’estime envers Gounod et l’incite à poursuivre une carrière de compositeur.
En 1843, de retour à Paris, il accepte le poste d’or aniste et de maître de chapelle de l’é lise des
Missions étrangères. En 1847, l’arc e ê ue de Paris l’autorise à porter l’ abit ecclésiastique. Il
s’inscrit à un cours de théologie et songe à entrer dans les ordres. Fort heureusement, en 1848, il
quitte son poste et choisit la musique.
Début de carrière
En 1854, Gounod compose son premier opéra : Sapho puis La nonne sanglante, apprécié d’Hector
Berlioz mais qui est malgré cela un échec. En 1858, la mère du compositeur décède alors que le
succès arrive avec : Le Médecin malgré lui (1858), Faust (1859), Mireille (1864), Roméo et Juliette
(1867). Dans Faust, Gounod se montre d’une sensualité délicate et très émouvante et y révèle un
sens théâtral évident. ’œu re est surtout célèbre pour le « Ah ! je ris... » (immortalisé à sa façon par
Hergé qui en fait l’air préféré de La Castafiore dans ses albums de Tintin : écouter l’Air des bijoux). En
1859, il fait la connaissance de Richard Wagner qui estime l’ omme mais pense que sa musique
manque de profondeur. En 1870, il compose une cantate patriotique en réaction à la guerre contre
les Prussiens.
L’exil à Londres
Il se réfugie à Londres à la suite de l’a ancée des armées ennemies. Il y compose quelques cantiques
qui recueillent beaucoup de succès. Il obtient pour un an la direction du c œur de l’Albert Hall.
Retour en France
Il rentre en France en 1874. Il se réconcilie avec son épouse. Cette affaire provoquera de nombreux
quolibets et ragots dans les journaux “people“ de l’épo ue Il compose encore pour l’opéra mais sans
l’inspiration d’autrefois (Polyeucte en 1878). Il se tourne alors vers la musique sacrée et son oratorio
La Rédemption en 1882 est un grand succès. Il est à présent considéré et honoré. En 1891, il subit une
attaque cérébrale qui le rend hémiplégique.
En octobre 1893, Gounod tombe dans le coma alors que, pour la mort de son petit-fils, il achève un
Requiem en ut majeur : écouter le Dies irae. Il meurt à Saint-Cloud quelques jours plus tard, le 17
octobre, à 65 ans. Ses obsèques ont lieu à l’é lise de la Madeleine, avec Camille Saint-Saëns à l’or ue
et Gabriel Fauré à la tête de la maîtrise.
Apport
Gounod est contemporain de Meyerbeer (1791-1864) et Ambroise Thomas (1811-1896), qui avaient
les faveurs du public parisien : la musique française n’était jamais tombée aussi bas u’au milieu du
XIXe siècle. Certes, il y avait Hector Berlioz (1803-1869). Gounod est le 1er à s’affranc ir du goût
dominé par l’opéra italien et la musique symphonique allemande. Son grand mérite a été de
renouveler l’opéra par une mélodie limpide inspirée du chant populaire.
De nombreuses pièces de Gounod furent très populaires à son époque. Son célèbre Ave Maria (sur un
prélude de Bach) reste au ourd’ ui l’œu re la plus chantée (écouter). Claude Debussy dira de lui :
« L’Art de Gounod représente un moment de la sensibilité française ; ne l’oublions pas. » Et Maurice
Ravel le considère comme le “père de la mélodie française“
Synopsis
PROLOGUE
ro e
let i si
e si cle Le ch r rel te l’ ter elle ri lit e tre les cl
e l’ o r i it le rs e
ts o o et Juliette.
s
o t i
et
ACTE I
Au bal masqué qui se tient chez les Capulet, Tybalt assure au Comte Paris que Juliette, qui
lui a été promise, l’e ch ter Capulet présente sa fille aux convives et les invite à danser.
Accompagnés d’amis, Mercutio et Roméo, un Montaigu, se sont masqués po r o oir
ssister
l i co ito o o le r r co te
tr e so e ’il
it
is erc o
l’i ore e ch t t l
ll de de l ei e
o o regarde Juliette danser et il tombe
immédiatement amoureux d’elle Juliette explique à sa nourrice, ertr de
e le
ri e
e l’i t resse oi t
is
d o o s’
roche d’elle dans un moment d’i ti it ils ont
tous deux le sentiment d’être faits l’ pour l’ tre Tandis ’ils dévoilent leur identité,
Tybalt les surprend et reconnaît Roméo. Capulet l’e êche d’ tt
er Roméo qui, avec ses
amis, bat en retraite.
ACTE II
l s t rd d s l soir e o o pénètre dans le jardin des Capulet, à la recherche de
Juliette. Dès ’elle apparaît sur son balcon, il s’
ce vers elle et lui déclare sa flamme.
Les serviteurs ont vite fait de mettre fin à leur rencontre. Quand ils se retrouvent à nouveau
seuls, Juliette promet à Roméo d’être sienne pour toujours.
ACTE III
Roméo rend visite à Frère Laurent dans sa cellule et lui fait part de ses sentiments pour
Juliette. Peu après, elle apparaît, elle aussi, accompagnée de Gertrude. Dans l’es oir que
leur amour réconcilie leurs familles, Frère Laurent les unit.
l’ext rie r de l de e re de
let le
e de o o t h o, chante une ode sur
une colombe prisonnière d’ nid de vautours.
Cela provoque une bagarre entre de nombreux membres de la famille Capulet. Mercutio
vient en aide à Stéphano mais Tybalt lui propose un duel.
o o s’i ter ose et demande à Tybalt d’o lier la haine qui déchire leurs
illes
lt
’ ro e e
ris o r l i et
d il t e erc o lors de le r d el o o poignarde
Tybalt. Le Duc de Vérone apparaît et les partisans des deux familles réclament justice.
Roméo est banni de la ville.
ACTE IV
o o et Juliette ont passé leur nuit de noces secrète dans la chambre de Juliette. Elle
pardonne à Roméo d’ oir tué Tybalt. Les jeunes mariés se font des déclarations
enflammées tandis que pointe l’
e Ils peinent à se dire adieu. Après le départ de Roméo,
let
r t ec r re L re t et
o ce s lle ’elle doit o ser ris le o r
ê e
ses r e lie e se to r e ers r re Laurent qui lui administre une potion qui la
fera tomber en catalepsie. Il lui promet ’elle se réveillera avec Ro o à ses côtés. L’ o r
donne des ailes à Juliette : elle surmonte ses craintes et avale le poison. En chemin vers la
chapelle où doivent avoir lieu ses noces avec Paris, Juliette s’
o it Au grand désarroi des
invités, Capulet annonce ’elle est morte.
ACTE V
Roméo s’i iltre dans la crypte des Capulet. Devant le corps sans vie de son épouse, il
s’e oiso e Juliette se réveille alors et ils partagent ensemble un dernier rêve de
bonheur futur. Quand elle se rend compte que Roméo est sur le point de mourir, Juliette
décide de le rejoindre pour que leur amour survive dans l’ -delà. Avant de mourir tous les
deux, ils implorent le pardon de Dieu.
DIFFUSION : SALLE EUGÈNE LE ROY
Allée Paul Jean Souriau 24260 LE BUGUE
Réservation : Maison de la Presse – Le Bugue 05 53 07 22 83
Entrée : 15 €
Prochaine diffusion du Metropolitan Opera New York
RUSALKA
25 FÉVRIER 2017 18h25
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