Corrigé BAC 2014 - SPCL - STL - Izi-Bac

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 Correction CBSV 2014 1.1. La communication hormonale se divise en plusieurs étapes : -­‐ Sécrétion de LH (hormone luteinisante) par l’hypophyse -­‐ Activation de la sécrétion d’oestradiol par les ovaires -­‐ Libération de l’oestradiol dans le sang accompagné de son transporteur spécifique -­‐ Transport des hormones aux différentes cellules de l’organisme -­‐ Fixation de la LH au niveau des récepteurs de ses cellules cibles (ex : cellule ovarienne) -­‐ Entrée de l’oestradiol dans ses cellules cibles et activation de celle-­‐ci grâce au récepteur situé à l’intérieur de leur cellule cible -­‐ Action de l’hormone sur la cellule cible ;par ex l’oestradiol elle intervient au niveau du cycle hormonal de la femme. 1.2. La cellule cible 3 est insensible aux 2 hormones étudiées ici car elle ne possède pas de récepteurs spécifiques de ces hormones ; en revanche on note la présence de récepteur à d’autres hormones non étudiées ici. 1.3. Fonctions chimiques : A : fonction alcool B : fonction amine C : fonction acide carboxylique D : fonction cétone et amine 1.4. Le symbole foncé signifie que l’atome est en avant de la molécule dans la représentation de Cram ; le symbole pointillé signifie que l’atome est en arrière de la molécule. 1.5. Seul les carbones 2 et 4 sont asymétriques car relié à 4 atomes ou groupement d’atomes différents. 1.6. Les molécules d’oestradiol et de BPA se modélisent toutes les deux selon le même modèle (proposition B) car elle possède toutes les deux des cycles hydrophobes de chaines carbonées au centre et des pôles hydrophiles (alcool) sur les extrémités. 1.7. Le BPA et l’oestradiol ont un aspect général voisin notamment de part leur pole hydrophile au extrémité et leur pole hydrophobe (cycles) au centre. Le BPA peut donc plus facilement « mimer » la molécule d’oestradiol que la molécule de LH qui a une structure complètement différentes car polaire avec ses divers acides aminés. 2.1. La concentration plasmatique de LH avant injection de GnRH est faible et sur les graphiques du document E on considère qu’elle est égale à 0 ng/mL-­‐1 2.2. On observe après injection de GnRH par des brebis non traitées par le BPA une augmentation de la concentration en LH plasmatique jusqu'à une valeur de 26 ng.mL-­‐1 à T= 2H Pour les brebis traitées par le BPA on observe une présence beaucoup plus faible de LH dans le plasma avec une valeur ne dépassant pas 12ng.mL-­‐1 à T= 2H. La GnRH active donc la production de LH. Cette quantité est modifiée lors de l’injection de BPA par voie intramusculaire quelques semaines avant l’expérience. 2.3. Un traitement par le BPA provoque donc une forte diminution de la quantité de LH formé. 2.4. Le BPA, comme vu précédemment est capable de « mimer » l’oestradiol empêchant ainsi le rétrocontrôle permettant une synthèse normal d’hormone. En effet en présence d’une quantité suffisante d’œstrogène (hormone ici mimée par le BPA) un rétrocontrôle positive s’active au niveau de l’hypophyse et de l’hypothalamus bloquant la synthèse de GnRH et de LH (hormones capables d’activer la synthèse d’oestradiol). en partenariat avec epicureweb.fr
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Le BPA agit donc au niveau de l’hypothalamus de l’hypophyse mais aussi des ovaires. 2.5. La méiose est divisée en 2 divisions : -­‐ Première division de méiose : étapes e, d, b -­‐ Deuxième division de méiose : étapes c, f, a 2.6. Les cellules sont diploïdes (2n) dans la première division de la méiose (e, d, b). 2.7. dans l’ordre les étapes sont les suivantes : e , d, b, c, f et a. 2.8. Le BPA peut provoqué des non disjonctions de paires de chromosome c'est-­‐à-­‐dire que pendant l’étape e et d les paires de chromosomes ne se séparent pas ; ainsi lors de la 1ere division, une cellule contiendra 1 chromosome supplémentaire et l’autre un de moins (cf schema). 2.9. Ainsi à la fécondation de cette gamète possédant un chromosome supplémentaire (soit 24) avec un gamète normal (23), on peut obtenir une cellule œuf possédant un chromosome de plus sur une paire et ainsi aboutir à une trisomie (47 chromosomes). A l’inverse il peut manquer un chromosome et on peut observer de graves anomalies dans le développement du fœtus. 2.10. Comme vu dans les différents documents, le BPA provoque de graves troubles chez l’être humain : Tout d’abord de part sa structure proche de l’oestradiol, il est capable de mimer cette hormone et ainsi provoquer de grave troubles hormonaux au niveau du cycle hormonal féminin. De plus, il peut provoquer de grave trouble de la méiose aboutissant à des anomalies fœtales graves. en partenariat avec epicureweb.fr
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