prolifération est essentiellement contrôlée
par une hormone fabriquée par l’hypophyse :
la FSH.
Les cellules folliculaires, quant à elles, produisent de l’oestradiol, hormone qui
va agir sur la muqueuse utérine en permettant son développement.
Le taux d’oestradiol augmente donc progressivement au cours de la phase
folliculaire jusqu’à atteindre un ‘pic’ quelques heures avant l’ovulation.
2) Jusqu’alors, cette hormone exerçait un rétrocontrôle négatif sur
l’hypophyse, permettant au système de ne pas ‘s’emballer’. MAIS, à forte
dose, l’effet s’inverse ! le pic d’oestradiol provoque un rétrocontrôle
positif passager qui suffit à provoquer un pic de libération des hormones
hypophysaires FSH et LH. Le pic de LH est responsable de la libération de
l’ovocyte du follicule mûr : c’est l’ovulation.
3) Après l’ovulation, les taux d’hormones hypophysaires reviennent à leur
minimum tandis que le taux d’oestradiol baisse. Le follicule qui a ovulé
subit alors des modifications et se transforme en corps jaune ; cette
structure va produire un peu d’oestradiol, mais surtout, beaucoup de
progestérone, hormone chargée de préparer l’endomètre à la nidation d’un
éventuel embryon.
4) Durant cette phase lutéale (lutéa = jaune), la muqueuse utérine atteint son
maximum de développement sous l’effet de la progestérone. Son aspect
complexe explique le nom qui lui est parfois donné : dentelle utérine !
5) Vers la fin du cycle, le corps jaune s’épuise…les taux d’oestradiol et de
progestérone s’effondrent…cela provoque alors la destruction de la
muqueuse utérine : de nouvelles règles se produisent, c’est le début d’un
nouveau cycle !