Petites histoires de rétrocontrôles Le rétrocontrôle chez l`homme. On

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PETITES HISTOIRES DE RETROCONTROLES
LE RETROCONTROLE CHEZ L’HOMME.
On commence par lui parce que chez l’homme c’est fastoche…
Alors là, c’est la testostérone qui tient le beau rôle : cette hormone (subtce produite par des
cellules endocrines, qui est véhiculée par le sang, agit à faible qtité…bla bla bla…) est sécrétée
par les cellules interstitielles (ou cellules de Leydig) situées entre les tubes séminifères, ds LE
testicule. Et cette hormone, elle agit à plusieurs niveaux (là où il y a des récepteurs cellulaires
qui la reconnaissent évidemment !) :
- elle stimule la spermatogenèse dans les tubes séminifères ;
- elle est responsable du développement des caractères sexuels secondaires ;
- elle agit sur l’hypophyse.
Et comme l’hypophyse, via la LH, stimule la production de testostérone, alors cela revient à dire
que cette hormone agit sur son propre système de commande et donc qu’elle exerce un
rétrocontrôle… (magique !!!)
En fait la testostérone (Testo pour les intimes et parce que j’en ai assez de l’écrire) modère la
production de LH par l’hypophyse, c'est-à-dire qu’elle l’empêche d’être importante. S’il y a peu de
LH, alors il y aura peu de Testo. Mais alors s’il y a peu de Testo, son effet modérateur sera
diminué et donc il y aura plus de LH produite et donc plus de Testo… Aaaaaaaaaaaah !!!!
On se calme, je vous assure que c’est facile qd on accompagne cette explication d’un petit
schéma.
Pour résumer, tachez de comprendre l’intérêt de ce RETROCONTROLE NEGATIF : il permet de
maintenir le taux plasmatique (c’est à dire la qtité ds la sang) de la Testo relativement constant
(et là je dis attention, tout est dans le « relativement »).
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LE RETROCONTROLE CHEZ LA FEMME.
Là, je l’admets cela se complique un peu, alors on se concentre et surtout on s’accroche…
Bon, on commence par les choses faciles, vous êtes désormais incollables sur les cycles
ovarien (phases folliculaires et lutéales séparées par l’ovulation aux alentours du 14 ème jour,
sécrétions respectivement d’oestradiol par les cellules folliculaires puis de progestérone +
oestradiol par celles du corps jaune) et utérin (développement de la muqueuse, évolution de la
glaire cervicale).
Vous savez aussi par cœur que ces deux cycles sont synchronisés puisque « calés » sur
l’ovulation.
Ce que vous savez aussi, c’est que l’hypophyse (et oui encore elle !) régule la sécrétion des
hormones ovariennes (je vous refais pas le coup de la définition de l’hormone là ???) via la LH et
la FSH.
Enfin, vous maîtrisez parfaitement les effets des hormones ovariennes sur le
développement de la muqueuse utérine.
Là, vous êtes fin prêts à entrevoir que tous ces phénomènes sont liés entre eux.
Bon, là, c’est maintenant que ça se corse !!!
On y va : les hormones hypophysaires stimulent la sécrétion d’oestradiol par le follicule (comme
elles stimulent celle de la Testo chez l’homme). Jusque là, ça va encore…
Voilà…au début du cycle, il y a peu de cellules folliculaires et donc peu d’oestradiol et
cette hormone exerce un RETROCONTROLE NEGATIF sur l’hypophyse (tout pareil que chez
l’homme).
Sauf que…sauf que le nombre de cellules folliculaires et bien il augmente lui…s’en fiche pas mal de
toutes ces histoires lui… et qui dit plus de cellules folliculaires, dit plus d’oestradiol.
Et là, allez savoir pourquoi, au 13ème jour du cycle, alors que le nombre de cellules folliculaires bat
son plein, que le follicule est énorme et prêt à expulser l’ovocyte, l’hypophyse semble céder sous
la quantité d’oestradiol qui lui parvient et passe en mode « RETROCONTROLE POSITIF ».
C’est ce mode qui fait que d’un coup, au 13ème jour donc, la quantité énorme d’oestradiol stimule
l’hypophyse, ce qui provoque une production de LH proportionnellement aussi importante.
C’est le fameux pic de LH du 13ème jour.
Et ce pic de LH, il fait quoi lui ? et bien il déclenche l’ovulation au 14ème jour et provoque la
transformation du follicule rompu en corps jaune.
Après cela, tout redevient normal c'est-à-dire que l’on repasse en mode « RETROCONTROLE
NEGATIF ».
En résumé, tout comme chez l’homme, les hormones sexuelles de la femme exercent un
rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse tout au long du cycle à l’exception de la fin de la phase
folliculaire. Comme chez l’homme, le rétrocontrôle négatif permet le maintien du taux
plasmatique d’oestradiol « relativement » ( !!!) constant.
Voilà, j’espère que cela ira mieux.
Souvenez vous qu’il est plus important de comprendre que d’apprendre par cœur qui reste le
meilleur moyen de tout mélanger le jour du bac…
Et puis surtout n’oubliez pas que je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Bon courage !
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