Sellal, la création d’une Banque algéro-africaine et/ou le développement
du réseau d’une banque algérienne en Afrique ainsi que l’adhésion de
l’Algérie aux accords de coopération et de libres échanges interafricains
existants (COMESA, CEN-SAD, CDAO, etc.). Concernant les secteurs
financier et bancaire, le Forum des chefs d’Entreprise propose la réforme
de ses secteurs et la conception d’un système fiscal qui favorise la
décentralisation de la décision économique et, de façon générale, adapter
la fiscalité aux besoins d’un développement à grande échelle des
entreprises et de nos territoires. Enfin, M. Haddad recommande
d’aménager des conditions plus attractives pour attirer la diaspora
algérienne surtout pour « les besoins économiques en matière de transfert
de technologie, de savoir-faire et de management ». Il appelle également
à la mise en place de dispositions pour encourager et soutenir deux
secteurs vitaux de l’économie nationale : le BTPH et la production du
médicament.
20ème tripartite Gouvernement-UGTA-Patronat public et privé: Le
temps des réconciliations (Le Quotidien d’Oran)
Les travaux de la 20ème tripartite semblent avoir permis d'aplanir les
divergences qui émaillaient, depuis des mois, les relations entre, d'une
part le gouvernement et le FCE et d'autre part, le ministre de l'Industrie et
des Mines et le secrétaire général de l'UGTA.
«Il nous faut construire un consensus autour de la croissance» plaide le
secrétaire général de l'UGTA, à partir de Annaba. Sur un ton ferme et
tranchant, il lance «si nous n'avons pas les IDE (investissements directs
étrangers), les IDI (investissements directs internes) sont freinés par une
volonté non pas destructrice mais une habitude bureaucratique.»
Abdelmadjid Sidi Saïd en appelle au Premier ministre pour débloquer
l'investissement qui selon lui, subit une lourde bureaucratie
«économique.» Il lui dit «s'il n'y a pas d'investissements nationaux, si on
ne les accompagne pas, si on leur garde les dos d'ânes, sans blesser
personne, ce n'est ni ma culture ni celle de l'UGTA, nous n'en sortirons
pas indemnes de cette crise.» Il conseille alors «nous devons nous atteler
à libérer l'investissement et on exige de l'investisseur le respect de trois
conditions : la création d'emplois, le paiement de ses cotisations et enfin
de ses impôts, ça doit se faire dans la transparence, sinon on ferme les
vannes !» Le patron de la Centrale syndicale est persuadé que
«l'investisseur est obligé de faire le parcours du combattant, il est
dégoûté, bien sûr, il nous insulte.» Il pense qu'il y a «trop de commissions
et d'intervenants» et interroge «quelle est sa faute de se retrouver devant
toutes ces troupes pour qu'il soit traité, à la fin d'incapable ?!» Il est
d'accord pour que «celui qui a eu une concession de foncier et qui n'a pas
investi, on la lui enlève, si on arrive à nous entendre sur cette question,