Séminaire "Sophus Lie" F. B RUHAT Formes réelles des algèbres semi-simples Séminaire "Sophus Lie", tome 1 (1954-1955), exp. no 11 et 12, p. 1-15 <http://www.numdam.org/item?id=SSL_1954-1955__1__A15_0> © Séminaire "Sophus Lie" (Secrétariat mathématique, Paris), 1954-1955, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire "Sophus Lie" » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 11-01 Séminaire "Sophus LIE" E.N.S., 1954/55. Exposés FORMES RÉELLES DES (Exposés SEMI-SIMPLES 8.2.55). de F. BRUHAT des 1 et Un certain nombre d’erreurs Exposé ALGÈBRES exposés précédents. Errata aux Exposé n°9 : n° 11 et 12 page 9-05 ligne 4 n° 10 : sont se du haut lire ligne 5 r = (Z ...) - du bas lire : exposés précédents : dans les glissées V. est l’ensemble des vecteurs ’ v E V tels iue H.v /B(H)v = ligne 14 a 0 )". > . Le rectificatif 1) de la page 8 est alors page_10~02 lignes 3 vant : "Etudions le ni cas (ils correspondent que de aux ~Q +~ ~ soit plus 0 ." . V poids. Alors si ajouter : p(X)v et H ), e.. ~ et "avec non objet. le texte par le sui- à 5 du haut : valeurs propres de un sans )" 0 remplacer irré-ductible. Les poids de étant V il existe un en nombre fi- poids 0 donc V~ (k-m) 12 du bas lire ligne = 10 du haut lire : f.. = - ~-(i+l) - E~S~_~0~0~ ligne 1 à 3 du haut : remplacer le texte par le suivant des racines positi- simples détermine le système 2: ves; en effet toute racine positive est soit simple soit de la forme où 03B3 est une racine positive et 03B1 . est simple. En effet on a 03B2=03A3mi03B1i avec 0 les ~( . étant simples, donc ~~> =~m.&#x26;~.> > 0 si p ~ 0 donc comme les m. sont positifs ou nuls, pour un i au moins on a ~~(~> > 0 . Appliquant la proposition 1, on voit que "Le TT système tel s page 10-02 page 10-03 "(avec du bas lire : des racines ~. . donc p ~ G on aurait - et y~O ~, ~ ~ -o~ . 1 est et 03B1i =03B2- 03B3 une Cette racine est positive . ’ ne serait pas simple, sinon parmi les combinaisons linéaires. É mi « . i (;, i j 0) celles qui sont de s racines. Appelons ordre m d ’ une te lle c ombinaison 1 ’ entier po s it if Les combinaisons d ’ordre 1 sont les c£ . qui sont àes racines. Supposons 2m.. i i déterminées les racines d’ordre m . Les racines d’ordre n+1 sont de la forme g où 03B3 est une racine d ’ordre m . Il faut d,onc déterminer parmi les g + À . i les combinaisons qui sont des racines. Or la 03B1i-série contenant £/ / ne + car comprend que des racine.s positives si f / g = Cherchons . ~ g k03B1i + m+k = donc j .$ m j .« . j ,§ £ rieure si l’un des + donc à 0 est d ’ordre + p de la série est -- - --La Il faut m+k $ m est plus grand ou sont nuls si k g 0 . Donc la borne infé- est plus petit 1 que g = et ufi m de la démonstration de la remplacer suit: = 1 Gomme connu si et sait SUi- on est racine i Première partie comme implique mj la q ceci connaît les racines connue car on P + q = - 203B303B1i> 03B1i03B1i> est> 0 m, J Si tous les positive. g+ = vant que - proposition 5 est ou non. incomplète. Supposons Ù * TT’ w TT " E , 1 E j, . Soit £ ’ l’ensemble des r acines 0 positives de la forme X z’ et soit r " défi;1 de manière analogue; Si « ’ E t’ à G Hj* , mi E’ . Donc s.i « ’. e r ’ " sont porpendiculaires Î d’,z§" > " C T " cÀ ’ et 8 0 . 0r cg’ - «" n ’ e st pas racine car d ’ - « " = 03A3 c £’ e £" m , i « , - i éi = = n , j p , j (d 1 mi,nj à ° ) près et céci contredit la lér proposition 1 p + q = définition d’Un 03B1’ ,03B1"> 03B1"03B1"> 2 - p,j système 0 . Gomme = Mais fondamental. q = o p Il ou o = d’a- et ’ d ’ + «" n ’ est pas rac ine . Or il est Clair que toute racine positive est de la ci ’ 1 = 1’ d’*£" donc w ’ Posons car Si 1’ C5 , ) É f ’ et # lj ’ , q" 1 d É * °r £, * > ailleurs 0 + cg ç jt +(5 G £’ (ll est tl’ /i + ’ et d -Q [ Î T’ : De plus i~à est S°lllÔe directe de Ù . [ E , , 03B1] c 03B1 ’ une ~~ ~ ’~’~’~ > et * ° donc n’est pas et sous-algèbre. donc [ ±03B1’, qj ~’ Ù#j: sous-algèbre de définie de manière analogue est °1° -’- d ’ CK Il n ’ e s t. pas une rac ine E,, . Q " C?.r une = 0 Enfin il est clair que simple.. 1.- Normalisation d’une base Pour de Weyl. paragraphe encore, le corps de base est un corps algébriquement clos de caractère stique 0 quelconque - ~ est une algèbre de Lie semi-simple dont te j) qu’on ce est une sous-algèbre de Cartan. On a choisi ait les relations suivantes E03B1 ~ 0 03B1 dans de sor- . ~) ’ . ~ L~.E~]= -H~ ~~ EE~~] ~ ~ ~ et ~~ ~ =0 (4) ~~~~ On convient N~~ que la = ~~ 0 est 1 une racine . sinon , =~(H) 0 de E~,E_~~ =- +j3 ~ 0 n’est pas une racine. Les formules mon- déterminée par les On va structure un certain nombre de relations nécessaires entre relations qu’on démontre facilement être suffisantes pour que les axiomes des algèbres de Lie soient vérifiés par un N03B2,03B1 = - N03B1,03B2 o~ crochet donné par suite do Lemme est N~ ~ apriori par les formules non o . Si Tout d’abord ~+~+~=0 . Alors nulles Si l’on écrit l’identité de Jacobi relative à ~~y= (l) à (3). l’anticommutativité. sont 3 racines Par ailleurs démontrer . E on a 03B1 E03B2 E03B deux relations linéaires étaient distinctes, les 3 racines seraient proportionnelles à l’une d’elles soit ~ par exemple, mais alors, on a donc hypothèses. ces Ces deux relations ’« = .- ci y=0 linéaires entre 03B1, 03B2, a N.=N=N ~ (~~ ou ~ (3=0 contrairement aux n’étant pas distinctes, on sont 4 racines non nulles, dont les Si pas nulles et telles que 03B1 + 03B2 + y + 03B4 = 0 , on a ot , ~ ~ , ~ Lemme 2.deux no sont En effet = - 03B4 + 03B2 + 03B3 Reportant f 0 1.1 03B1 03B2 + 03B3 ~ et 03B1 ,03B2 deux contient 03B2 soient que la k -série 03B1 qui la dernière 03B2+k03B1 dans théorème 1 de l’Exposé n° est 1 et tonant compte N03B1 ,03B2+03B3 N03B4 ,03B1 -N03B1,03B4 = de = E-03B4 ~ 0 , il vient égalité résultant rappelle que dont ) h’ donnés des et N sont E03B1 ~ 03B1 nulles de = 03B2 ~ 0 y sJ + / 0 . Supposons _ k03B1 avec de la sous-algèbre irréductible. On peut donc appliquer le 5) du appliqué le lemme - algèbres en de Lie à Si -ce , résulte aussitôt. semi-simples, 01 et ’ , respectivement des sous-algèbres de Cartan. On suppose de sorte que les relations U.) à (4) soient vérifiées avec O’I applique ce,t représentation -03B2 N (resp. Théorème 1.- Soit (r telle que t03C6 03B1 + con.tienne exactement les du lemme 1 les constantes de structure nés non avec 10, d’où Nous allons considérer deux des car ’0+0’ - alors q {E03B1,E-03B1,H’03B1} . (6) racines étant de dimension 1, la l’on ~~~ le 0 . lofais dans l’identité de Jacobi w +d VB deux à l’égalité (9) . bien p ~~ N on a sommes . ~ (resp. ~/) désigne l’ensemble des raci- d’) . une application linéaire biunivoque sur 0394 . Si l’on vérifiant les conditions pose (l) ~ (~) = avec de 0 sur ’0 trouver , les constantes on peut de structure N03B1’,03B2’ ~= Tout d’abord près k p == p + est, une isométrie 1 de l’Exposé précèdent si -série qui q Puisque 03C8 q p* = p proposition 20142014:2014 2 - la = Q q’t autrement dit = N03B1,03B2 est donc - ~ de on a contient 03B2 se isomorphisme linéaire un 203B2,03B1> 03B1,03B1> = 2 - En effet d’a- des 03B2 +k?( compose 0394’t de A sur pour on a d’où l’on déduit facilement 03B2’,03B1’> 03B1’,03B1’> que où k dépend ne pas do et de même 03B1’,03B2’> 1 (o,~~~ si 0 et de k = 1, d’un ordre précédent et Supposons choisis dos 03A3p l’ensemble 03B1’ appelons (9) la relation Mais on a E’03B1,~ ~~~+~ = k2 k Donc et comme qui démontre notre assertion. ce Munissons chaque fois que p. 03B3’03B1’>03B3’03B2’> . ~ = J 0 o~ lexicographique ~~p . On soit vérifiée pour de peut une ci.:}.0 des racines pour 03B1 (:. ’ 03A3p de sorte que d décomposition + 03B2 = p 0 et définissons sorte que E’p,E’- p’> [E. E’-p’ 03A C3=0A3p {,-p}et de E’03B2’] ~ est le suc es eur im é-diat de 03C1 E’03B ’ est donc défin 6 Posons fois chaque N’ que pour ~ ~ . gE.~, [E’,,E~] Il faut 1 = donc plusieurs 03B3,03B4,03B3+03B4 ~ 03A3p b) 03B3 + 03B4 = p 03B3, 03B4 ~03A3p . On + 03B2 = 03C1 . nes donc sont Alors non 03B1-03B2 x,a dans - conditions. Il faut ces 1 . Si cr . distinguer cas ? a) 03B1 N’t, ~ = car r , 8 , 1+ é = montrer que (9) vérifiant la relation choisir plus l’Expose dans comme 6 alors N’03B3,03B4 = hypothèse par peut supposer c>( + 03B2 + (-03B3) +("8) nulles et 2-.p . N03B3,03B4 On dansdonc2 , peut = et les 0 car on a appliquer cette par de décomposition sommes exemple le lemme 2 récurrence distincte de deux à deux de 0 ~~~ et 0} ’ ces 0 d’où raci- Mais les second membres de d’ où exemple, Donc comm e N03B1, isométrie donc 03B3+03B4 0 ~, ~~ N o ~ ~’~~’ ~ N’, = o on =p. = -f 03A3p on a vu que Ne( t T 03B2 = N’03B1’, , est une lemme 3 c, . N a .=N.~ et " y ~~ ~ N ~~ g=N.., 6~~ -j(-,-6 ~ 03A3p (-03B3) donc + (-S) =f) par mite ")- ~,6= ~ ’,6d) . N-03B3, ^ ; N’-03B3’,-03B4’ et d’aprés le ,-’ 03B3,03B1- 03B3 ~ 03A3 P car on construction Mais on a ~. égaux sont D’autre pa.rt 1 y+o Donc si o) N-03B3,03B1 = N’-03B3’ « , , ~ donc finalement égalités ces Enfin dos 3 racines être é’-.lc à 1 dont la somre est nulle, si elles sont toutes trois dans p ramènent à b) et ~~~-(~+6) c) une plus peut au Mais alors ces cas se le lemme 1. Les racines positives en nombre fini le théorème est démontré par récurrence. Corollaire 1 : Soit LcK un sous-corps contenant les et N o-l... l’algèbre de Lie formée des combinaisons linéaires à coefficients dans L Il existe alors une application f L-linéaire de dans E03B1 et H’03B1 . prolongeant cp et qui soit homomorphisme un Les relations de structure stable pour le crochet; même dimension sur ~(E~) E~t . = (14) f([H,H’]) = f(0) de (4) Q, sur f montrent tout de suite que est f et de e~ bien définie par = 0 01’ est et ayant f(H) =(D(H)j f(H ~ ~ ) multiplicative [f(H),f(H’)j 0 H ~ 0 03B1 ~ 0394 Corollaire est définie 2 : ci du système des racines. h’ car est abélienne . En effet si Dio ~ que = à ét,nt somme directe des oi Reste à montrer que pour et K (1) = [f(x),f(y)] (x,y ~ L). des CM dans on ~’ prend L = à un isomorahisme près K dans le corollaire prolongeant 1, on nar la donnée définit un de h isomorphis- Corollaire 3 : (1) à (4) on (17) ainsi que -~ est racine en un F’-03B1 E. do façon à vérifier les relations N,.=N~~ symétrie H ""~ -H racines o(’t -c~. D’après le corollaire 1, Cb prolongeant cette symétrie. Choisissons même temps que des la 0( ,donc il = do automorphisme q? de sorte que Donc les normor système laisse invariant le existe peut -03B1> = -1 ; 03C6 transforme F03B1 en F-03B1 . Mais d’après le théorème 1, P -03B1 = 1 . Posons E03B1=P-1 203B1 F03B1 ; F’-03B1 , F’03B1>= - 1 donc P03B1 Si l’on exprime maintenant F-03B1= P1 203B1 F-03B1=P-1 2-03B1 F-03B1 = E-03B1 . on a = , f(E03B1) alors est f que = un homomorphisme donc si 0 K est le corps des Définition 1 : base de une N03B1,03B2 = N03B1’,03B2’ = N- = ? 03B1,03B1> q(1-p) vertu du lemme 3 Remarquons qu’en p ~ trouve de suite on complexes formée d’une base crL H....H à E03B1 ~ tels qu N03B1, 2 = N-03B1, 2 (en plus de r lations (1) une 0 q car 0 ré-el. est N. a,p ... N de 0 (4)) et de s’appelle base de Weyl de . 2.- Formes réelles des algèbres de Lie. K sera le corps des riel sur R jusqu’à exposé la fin de cet le corps étant espace vectoriel par restri’ction des scalaires. sur Définition 2.- Une sous-algèbre de Lie réelle comme algèbre sur R ) est dite forme réelle de la dit. de dans est complexifiée R0 si = dim Tout élément de (~L~ . existe part avec il résulte des tout x ~ 0 (considérée 0 de si l’application canonique un isomorDhisme, autrement de sur : unique do la forme involution or définie par une réelle RéciproQuement :r soit ~~ R désigne R est aussi espace vecto- est donc de manière Dans des points fixes de c- G complexes. C . c~f x ~ 03BB , donc une forme (par l’isomorphisme des C r une définit (7f of ) qui propriétés de les telle involution équivaut x. a à une x + sur x ~o"(x) ~ En effet x = suivantes et 0 l’ensemble Alors si Cj~ * que +cr(x)) de y 6 x , s’écrit d’une manière et d’une seule sous la forme cr + avec = involution propriétés iy D’autre y+iz et il est immédiat ~-(x -or(x)) ~(x +o-(x)) et (y(x) = y - iz y +iz que x = est (~ ~ car donc forme réelle de une sont dans O~o ~ y=?(x +~(x)) adx de Killing de ~~ s’obtient ady est un endomorphisme complexe B prend comme opérateur des valeurs réelles de sur est définie négative. compacte si la forme dite réellegi0 compacte de de Lie réelle compacte. gèbre soit Pour que fit que la forme négative forme réelle une 0 . x ~ 0 x on a (surC) il 2) Of~ directe de somme l) Soit (r(x) y = engendré - iz ment si (T ÉM () M c- 1 2i(x - cr(x)) ~ 2) Puisque Ot ==cr(x) (où 0 par et x (x) ==c-(x) - x donc et il est clair que donc si à , ~01~ 0 . (T a est définie 0 . de entendre soit n +u ’U} x conserve (r(x)6. u !.. +u -u a . = x cr 0 ±u car = y+iz si induit cr(x) 1 . 6. Alors Réciproque- engendré o et par 0 . u opérateur R-linéaire si car x un x = Of o = est car 6 M... y,z (T u j-(x)=~x). u y+iz u == Qf et égalité car + 03C3(x)) ~ x=O.De plus 1 2(x ± 03C3(x)) ~ En ef- négative. signifie = y Comme donc x = -x , 6 x et il y on == 0 dont 10 carré est = 0 al- (r(~)= ~~ . désignant les commutent, ~ est et u et directe de x donc une de et il suffit que faut somme et commute (T =03C3 est n est 0 si d . complexe Si deux involutions (r points fixes l’algèbre sur Pour Qu’un sous-espace par Qua- il faut et il suf- of~ ~ Réciproquement = (T(x) donc Etudions maintenant les involutions 4.- 1) de soit définie + = et Lemme de compacte hermitienne B(x,03C3(y)) sur compacte et est si 0 y-iz) x sont des formes bili- Une forme s’appelle forme réelle qj! ). ~~ sur . Définition 3.- Une algèbre de Lie réelle est dratique B(x,x) Lie complexe si a = égalité 0[ 0 donc sur (ceci ~f C~ ~ donc 0 conserve et donc (~f~ néaires complexes égales de ou sur qui 01 ~is les deux membres de cette de Donc q~ . pour = z=~T(x-~(x)) . par restriction de celle de Donc z si La forme de même trace considère fut Réciproquement = e. Of +cr(x)) ; + 1 2(x - 03C3(x)) donc u = +u + -u . est M directe de somme 0- est l’identité est 0 il existe +u sur et et et il -1 Soit 0 forme réelle de une donc l’involution associée T , invariante Cartan (sous-espace Q-vectoriel engendré même 0 et sur Or et sous-algèbre de une +u -u i +u i -u . donc de iu u directe de somme Théorème. 2.- 1) Oj . par t03C3 les par conserve T permute les racines. 2) Si base de compacte, alors cr(H) est 0 Weyl E03B1 =-H telle pue de 3) réciproquement étant donnée ciée à l’involution donnée o-(H) par Weyl de , 1) La dimension du sous-espace égale à la multiplicité de 0 comme dct(adx - 03BB.1) (-03BB)n + Comme racine du est une fonction un x ... régulier x . D’après l’Exposé des éléments qui commutent à n° x 9, une =03B1(03C3H) . On 0 va est semi-simple, donc et suivant montrer 03C3.H’03B1,H> en = H’03B1,03C3.H> résulte que "1 ~/~~= 03C3.E03B1 = 03C103B1 E03B1 . rr L’involution 03C3 comme est 03C62 = 1) h . car = une forme linéaire une racine et que Soient ~r.E~ ~ choisis des il existe J [03C3.H,03C3(y)]= ~-.h = h . ,H> H~h est bien invariante donc De o-.H’ plus = H’- . Il E~ 03B1 tels que des. scalaires ? avec définie par la permutation des racines qu’elle inRéciproquement supposons nous donné un automorphisme (p est bien duit et par (avec .~-(y)~ = 03B1(03C3.H) = 03B1(H) conserve alors donc l’ensemble de Cartan. Mais si donc =c((H)T(y) =~(rH)(y(y) est il faut et il suffit que minima, sous-algèbre Définissons pour toute racine 03B1 sur h adx une Pour que x soit + comme est == de puissance est E et donc sr polynôme non nulle sur pas (p ~ donc (~~ contient un élément qui n’annule 6.0~ + une = asso- polynôme caractéristique que cette dimension soit il existe par cr . annule par (-03BB)n-103C61(x) régulier, c’est-à-dire ~0 . une la forme réelle (H~ ~ ~) =-H forme réelle compacte. = et il existe =E . base de une 0 H 6 pour de 0 tel que (p permute les racines et des scalaires P . A existe-t-il quelles conditions ~ donc b) c-~.H=~.H=H c" 2 sur il existe bien et que dim C = dim R0 soit ce multiplicatif un honomorphisme t03C3.03B2>=03B1,03B2> ou c.. tion de .~(r.H)E- = qui. H P, "> 0 . pose E’03B1=p’03B1 de ià que Si V" . E == pj [E’03B1,E’03B2]l base de Weyl de . E = = 03C1-1 2 ce Donc Si l’on pose De E’03B1,E’-03B1> plus H 0 . est soigne =: == in- directe négative, im- une on aura base de donc E~~=~~E~=~0 sans ambiguité =r - E’.- °n a -~ ~ prenons = o" 6V~ 0".E Pj, E = -p’03B1 p’-03B1 E . E’03B1+03B2 Mais si x ~ la forme bermitienne est définie e-st donc défini E03B1 , on a P = pour donc 1 == H~V~ . pour comme ~~~’B c- et dans h~ 0 et n’est que la traduction de la définie ~ 0 , N03B1 ,03B2 = N03B1,03B2 = N03B1 03B2 . donc p-1 203B1 ce V~ donc 0 ~~=~f~ = 0 per- à ou encore =H,H> = (T = 2) Supposons compacte~ duit un opérateur Q-linéaire de V~ et V" avec =± plique H Weyl E03B1 E~.o-E~] , Or métrique (cf. démonstration du théorème 1) soit donc la 1ère égalité à démontrer équiH’.- c~ ’~ La 3e s’ écri t enfin _ [eT l’algèbre abélienne . sur sont E03B1 traduit par so à -H~=~ La 2e s’écrit P folle que et les = mutant les racines conserve la o-.E’ seule semi-linéaire 03C3 une = étant évidemment vaut et application une linéairement indépendants. Que O~E~.E~) ~O équivaut à 1 =: il = pour car ce 03C6 avec et tulle que a) . qui coïncide involution CT une et étant un homomorphisme il résulte (T N’03B1,03B2 1 et est réel et si l’on = donc qUe est Une vérifiées c~ - si l’on pose 3) Réciproquement est car et donc 0 . Or soit x = donc H réels des 1) sont = + ~ ~d E~,~ ensemble des combinaisons linéaires à coefficients R et des E~ appelée est pr La forme base de la forme réelle normale associée à la compacte associée à mëe (crE, (T forme compacte associée à la base de pelée la E == cr elle Weyl ; .H a une = H) - base est apR sur for- E03B1 + E-03B1 i(E03B1 - E-03B1) . 2) on Cartan de . On propriétés par les h a) b) est une montre facilement aux passer de Cartan de suivantes ? sous-algèbre abélienne h de maximale dans 1) nous avons une 2) U involutif cH u que de * est 3) somme est D’après commutant à Posons h- ar invariante par est l’ enser,;ble des po&#x26;nts fixes d ’un et de Lie l’involution associée. u 0 pou- de 0 o- . automorphisme tandis = "~~ sor~e 4, il suffira invariante par E et d’une directe telle que =|03C103B1 t et pj compacte est somme directe de n et directe de le lemme o- =0{ de , nous Soit of une algèbre forme réelle de forme réelle points fix:es Cartan une complexe, 0 possède pjf complètement réductible. est 0 Théorème 3.- (E. Carter Mostow, Iwasawa). semi-simple de 0 ; déterminé les formes compactes autres formes réelles Maintenant que vons dont la représentation adjointe la l’algèbre réelle 0 complexifiée est une sous-algèbre de qu’une telle sous-algèbre est caractérisée appelle sous-algèbre sous-algèbre 0 ~ 0 une . (20) est réel. Reste ~~~, M~_~ + ~ à . Remarques : des (18) les conditions ~~ ~ 1 base de une à démontrer -~d .. B(x~(x)) D’après le cr et de démontrer 0 une pour qu’il x ~ existe 0 . C~ u théorème 2, il existe base de ~~ . sous-:-algèbre résoluble Weyl de g une sera l’ensemble sous-algèbre une avec Il suffit de vérifier les relations involution ’c 0" (18) de .E03B1 o E- . = à (20) pour c = -o), 3e et ~f~ . et Les 2 à équivaut ~~) vertu du lemme en de la relation sur h o (20) premières sont évidentes et Or 3) on a on sait que 1~ jBj~= ~- ~~>( q(l-p) bien ~i ~J~J . et N N = c(. B la -01, - (3 =°~:> ~> J,e> )~ = = = comme Prenons le module _~ . Enfin et -c y commutent donc démontrer le 3) de ce théorème, il nous faut tout d’abord modifier le choix de la sous-algèbre de Cartan que nous persisterons cependant à appeler Soit une sous-algèbre abélienne maxit) . On sait male contenue dans -u et soit h une sous-algèbre abélienne maximale de u contenant -u . u est une sous-algèbre de Cartan, car les adH pour H 6, u sont antisymétriques par rapport à la forme quadratique définie positive - B(x,x) sur u , donc ad u ost complètement réductible. Tout d’abord montrons que u est stable pour o- or si H ~ u H" 6 h" [H,H*]= 0 Pour -u [o-.H~.H*] donc de même de H-j.He H-03C3.H ~ -u de ~.H" or s-.He H" ~ donc c-.H 0 est la en est -u don.c complexifiée 0 = 0 = +u ~ i -u . = V+ ~ V- (cf. V~ munissons *0 et qu’une racine si B.B " et il forme des combinaisons linéaires rationnelles des dant. Pour W" est abélienne maximale dans formée d’une base de soit commute à u +u + -u et Donc . sous-espace 0 ordonnée V - -u . Mais -u est stable par 03C3 , donc de = il résulte du lemme 4 que u Le =0 o( plus haut). soit H....H de l’ordre soit telle que Prenons une précédent lexicographique ~ = -~ , il H’ base une base correspon- et il suffit que V+ . En effet V+ est sous-tendu sur Q par les H + o-. H (H 6 0) et comme J:(H) =03B1((03C3H) =03B1(03C3 H) (car 03B1 prend des valeurs rationnelles sur 0 ), 03B1 -03B1 équivant à 03B1 (H cr .H) 0 soit à o. nulle sur V . Supposons maintenant c~ ~ o et o7 ~ -~ ~ n’est pas nulle sur V~ donc o( soit nulle sur = 03B1(H1) = = ... 0 03B1(Hj) =03B1(03C3.Hj) =03B1(Hj) = 03B1(Hi+1) > 0 ~ = donc 03B1 ~ ~’~/B" u(-~’) + 03B1(Hi+1) ~ 0 (car 0 . Le Hj ~ V’’) système et = >G est nul pour j puisque 03B1 ~ 0 . i des racines est donc et partagé = en trois Mais Lemme 5.- Si 03B1 =-03B1 et x ~ 03B1 particulier o-.E~= E . en M" =cr.H Comme V~ si car H engendrée (sur R) engendrée sur R est commute à -u y = cr(y) = par les 0 -u y =r(x) - ~ -03B1. est nulle et 03B1 x y -u . somme de o’(x) Or commute à y V+ . sur h~ commute à Mais h h" donc Hais alors -u donc y -o’(y) ~ "~~ ~" est directe donc = u est y ) est in.variante par et la x + donc et IH’ et (car y~~" 0’.y~Q~~ enfin H et (cf. théorème 2) sur 0 -1 = donc + 03C3(x) ~ +u = 0 o-(x) =c(x) ’ ~. h". Or ~ . . Pour achever de -03B1. 03B1 ~ 2,’t Si pour r . D’autre C par k - h ~n)c -~’ k t et la. = E. sont stables engendre sur que ’ est directe somme d’où =0 de sor~e ==0 )- 0 donc % et ’ étant stable par cr- eat 2h ~(n) +n- h~~y ~’ k si car t + h + n = 0 en appliquant on =0 . Mais est directe donc h= n=0 et donc 0 . = Déplus et t +~(n) ’t = Lt o, ~ 03A3’ car 03B1, part ’C(~)~ ~ ’ ~ ~o = ~ ~ ~ o Tout d’abord cette trouve démontrer le théorème. posons % parles d’après 0 y=x est engendré +~-(x) D’autre part si -0(6.~’ donc y est dans t + ec~ . Si ~=-~k ,et y ~ 03B1 ~(y)~(~’~+~"~c~ Donc si ~=i ~~ ~~ + on a +%~ . 0 ih" R x pour le lemme 5. Si 03B1 ~ 03A3’ sur x +T(x) coince et est dans y~0 ~ y~ y+~(y)~~ 0 =~~~?~ C.Q.F.D. APPENDICE Indiquons sommairement comment on déduit du théorème 3 un théorème de décomposition pour les groupes de Lie. Soient G ~ G,. , G les groupes adjoints 0. algèbres des morphismes Q~ ~ de 0 et automorphismes peut considérer on volution C~ dans montre alors sans G de M et que G~ et Gu par = mal que et G,, du groupe des automorphismes Donc De même soit N Mais par les matrices de i ~ et que ad un ble connexe. à la base de en N K elle est (g,g’) en ~ gg’ on de positive G . Soit K la composante d’algèbre et et que d . i + ~ . Hr E ... E-03B11 H1 ... est réelle leur diagonale (v+) 0 . de Lie est de Lie pour toute de E P , car racine ~ ~ diagonale nulle. Mais alors l’exnonenN qui est donc un groupe résolusur réduit à l’identité : en effet par rapport de 0 est G = K.N’ K K de une sont unitaires le voit peut être triandiagonale unitaire ne peut matrice unitaire matrice une comme on ne à 1. c’est-à-dire que tout la forme sous à et et être sans e s’identifie Or V~ diagonale, démontrer que ~0 ’ G E,,, (cf. (21)) l’espace tangent scmi-simple, donc est la composanté est ~f compact dont l’algèbre question les matrices manière et d’une seule à groupe homéomorphisme être réelle et positive va un par en On res- .sont d~s groupes linéaires Gu triangulaires R et 03C3 donc est fermé dans le groupe des G0 base de une sur tielle définit explicitant gulaire que si et ’~ , On compose de matrices à se simplement G0 de même que sont engendré est C~f ~ de points fixes comme de le sous-groupe résoluble rapport à et de même pour résulte que en G . On définit une in- dans ~1 o de complexe la forme hermitienne définie conserve G est compact GO n G . C’est l’unité de adg sont les Gu que toute dérivation est intérieure il opérateurs linéaires fermés et comme G plongés de manière uni- la structure conserve donc sont fermés. Mais pectivement dans G, connexe G o (sur C) par linéarité comme ?’ Comme les auto- 5f ~ ~ n ~ prolongent se u des en que (réelles) respectives de Lie g: k.n k ~. K avec s’identifie à g 6 de G s’écrit d’une n ~ N . En effet, même l’espace tangent en l’espace tangent en (e, C ) à KxN s’identifie facilement que l’application linéaire tangente à dans voit G donc par restriction point (e,e) l’application (k,n) ~ kn x G -~ G au est donnée par induit au point (c~ , ~ ) ~ ~ + (~ (8,e) ~ 03B1 + 03B2 de Celle-ci étant un isomor0 phisme, le théorème des fonctions implicites montre qu’il e xiste un voisinage de e dans K ! un voisinage V de e dans N tels que la restriction à x V à (03B1,03B2) cation U e de donc des l’application de voisinages U1c- U telles que K x ’~ N c dans V G soit un homéomorphisme. et des fonctions continues kO Il existe nO et " U 11-15 Soit S sinage suite == ~ k~ ... k~ et des fonctions continues V(S) c k(S) avec formule de une se n~ V1 k~ k. réduisant à = ... U.. et On raisonne pour cela par (23) pour p = n E Mais donc e V(S) E la continuité de n&#x26; pour 0 . Puis si S’ si = n~ voi- telles que p ~ cette sur == ~k~ ~ S est compact. Il existe donc si n E un V(S) V~2 nombre fini de et = b k ~: K ... n . ... T’ une On ~a = n~ connexe T={n1 ... montrer suite que ng} n(T).k d’éléments de V- et ~ K.N .C’est vrai si q 1 = puis ° n(T’) étant K -L ~0 n(T’).k N un Mais alors Soit maintenant n(T) construire d’après l’unicité de le. décomposition (23) V(S’) (voisinage assez petit do e ) d’après Utilisons maintenant le fait que suites telles que K n.k~ K.N k~ va récurrence et pour On est = n~ n(T) . n~ engendré K.N . Mais par le n~ K c K.N voisinage V n(T’).k e donc de K.N . donc finalement e = Il pe de G n’y a plus G , mais est connexe. N = (e) . de difficulté à démontrer que qui est L’unicité de la un voisinage NK = de KN = e donc H est H décomposition résulte évidemment ° un = G de sous-grou puisque ce que