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Nipissing a élaboré une stratégie de soutien aux mères et aux pères qui sont aux prises avec des troubles
de l’humeur postpartum. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : une mère sur cinq et un père sur dix sont
touchés par ces troubles, soit près de 3 000 familles dans la région du RLISS du Nord-Est.
La Stratégie de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario joue un rôle important,
permettant de relier de nombreux nouveaux parents aux soins dont ils ont besoin.
La Stratégie de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario et ses ressources sont présentées
sur le site www.postpartumresource.com. On peut y voir huit vidéos où des familles racontent comment
elles ont vécu cette maladie mentale, et où des professionnels parlent des recherches récentes sur le
sujet. Linda Rankin fait la promotion du projet dans tout l'Ontario, dans l’espoir de voir se concrétiser
une stratégie provinciale de troubles de l’humeur postpartum.
« Ce projet montre les meilleurs aspects du changement sain pour les résidents du Nord : en travaillant
tous ensemble et en consultant les communautés, on peut améliorer les soins prodigués aux familles qui
souffrent de troubles de l’humeur postpartum, affirme Terry Tilleczek, directeur général par intérim du
RLISS du Nord-Est. La stratégie a été conçue par des gens du Nord, mais elle s’avère très utile dans
d'autres régions de l'Ontario. »
Le Centre communautaire de counselling du Nipissing s'est associé au Centre de counselling de Thunder
Bay et au programme autochtone de santé mentale B’saanibamaadsiwin pour créer un modèle de
consultation afin d’élaborer la stratégie. La vision à la base de cette stratégie est que chaque famille doit
avoir accès à des mesures de soutien en santé mentale sécuritaires sur le plan culturel avant et après la
naissance ou l'adoption d'un enfant, dans tout le continuum de soins – prévention, promotion et
traitement clinique.
Le Projet de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario est le résultat de partenariats
formés dans 24 communautés du Nord de l'Ontario, entre 90 fournisseurs de services, 60 organismes,
huit comités de direction (dont un comité représentant les Premières nations), des membres de
communautés, des femmes et des familles ayant vécu cette expérience, et de communications avec
115 Premières nations et Chefs.
« La sensibilisation à ce phénomène chez les femmes et les familles aidera à atténuer leurs souffrances
et leur isolement », a affirmé Alan McQuarrie.
« Ce modèle communautaire mis au point en collaboration est le fruit de la forte participation des
résidents du Nord vivant dans des milieux urbains et ruraux, ainsi que des communautés des Premières
nations, a ajouté Linda Rankin. Ici, dans le Nord de l'Ontario, nous mettons à profit la force des
partenariats communautaires. »