2 CNAM. Probabilités. Chapitre 6
est une variable aléatoire sur Ω.
1.2. Différences avec le cas finis ou discret. La description d’une loi continue diffère de
celles des lois discrètes puisque pour une variable aléatoire continue X, la probabilité que X
prenne une valeur bien précise xest nulle :
P(X=x) = 0.
Ceci peut s’expliquer en disant qu’Il y a une infinité de valeurs dans Rou dans un intervalle,
et au regard de toutes ces valeurs précises, le poids de la valeur particulière est tellement
insignifiant qu’il en est nul. Prenons par exemple le cas où la variable aléatoire Xest la taille
d’un individu. On peut considérer cette variable comme continue. Soit x= 1,77453. Il est clair
que P(X= 1,77453) = 0. Il n’est donc pas possible de définir la loi de Xpar la donnée des
probabilités des évènements élémentaires, comme dans le cas fini.
2. Loi de probabilité d’une variable aléatoire. Fonction de répartition.
Densité
2.1. Définition.
Définition 2. Soit (Ω,F, P )un espace probabilisé et soit Xune variable aléatoire sur cet
espace. La loi de probabilité de Xest la probabilité sur Rdéfinie par
PX(] − ∞, x]) = P({ω∈Ω, X(ω)≤x}).
En particulier on a :
PX(]a, b]) = P({ω∈Ω, a < X(ω)≤b}
ou bien
PX({x}) = P({ω X(ω) = x}.
On vérifie sans peine que PXest bien une loi de probabilité sur Rmuni de la tribu des boréliens.
2.2. Fonction de répartition. Il est clair que la probabilité de l’événementt P(X≤x)
dépend de x. On définit ainsi une fonction, FX(x)de la variable réelle x, appelée fonction de
répartition de la variable aléatoire x.
Rappelons la convention :
(X≤x) = {ω∈Ω, X({ω)≤x}.
Définition 3. Soit Xune variable aléatoire sur un espace probabilisé (Ω,F, P ). On appelle
fonction de répartition de Xla fonction numérique
FX:R→R
définie par
FX(x) = P(X≤x)
pour tout x∈R.