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90,15 % des lésions de tous les tissus squelettiques et des parties molles maxillo-faciales. Les
autres causes sont les agressions, les accidents de sport, les accidents de travail [1,5].
Le traitement des traumatismes maxillo-faciaux a été amélioré ces deux dernières
décennies grâce au développement de l’imagerie, des matériaux d’ostéosynthèse et des
techniques de réanimation [22].Mais ces progrès ne semblent pas être effectifs dans les pays
en développement.
La vérification périodique de l’épidémiologie des traumatismes maxillo-faciaux
permet de recommander des moyens de prévention [2, 3, 4].
En Côte d’Ivoire en général, et à Bouaké en particulier, en dépit de l’impact des lésions
traumatiques maxillo-faciales sur la qualité de vie du patient, peu d’informations sont
disponibles sur les caractéristiques épidémiologiques de ce problème.
Nous avons constaté que l’apaisement du climat politique et la reprise des activités socio-
économiques à Bouaké ont été suivis d’une augmentation du trafic routier, notamment une
hausse des engins motorisés à deux roues, voire à trois roues. En conséquence, nous avons
noté :
-l’augmentation des facteurs de risque (accidents de la circulation, violences
interpersonnelles, accidents de sport, de travail et domestique) des traumatismes en général et
des traumatismes maxillo-faciaux en particulier ;
-le manque de données récentes sur le profil épidémiologique des traumatismes maxillo-
faciaux et les difficultés de leur prise en charge efficace.
Nous avons donc mené cette étude, afin de déterminer le profil socio-démographique
des traumatismes maxillo-faciaux et leurs modalités thérapeutiques en milieu hospitalier sous
médicalisé.
.Les objectifs spécifiques de l'étude ont été de :
- identifier les particularités socio-démographiques des traumatismes maxillo-faciaux ;
- décrire les aspects cliniques et radiographiques des traumatismes maxillo-faciaux ;
- distinguer les différents moyens thérapeutiques utilisés.