Avantages du Québec
Une entreprise étrangère qui décide de s’établir au Québec peut tirer profit :
de plusieurs avantages fiscaux tels que des crédits à la recherche et
développement,
d’une porte d’entrée sur l’Amérique du Nord,
de faibles coûts d’implantation et d’exploitation,
d’un accès privilégié de plus de 460 millions de consommateurs,
grâce à des ententes commerciales comme l’Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA) et l’Accord économique et commercial
global (AECG),
d’une main-d’œuvre de qualité, et
d’un environnement d’affaires dynamique.
Principales formes d’entreprises au Québec
Au Québec, les entreprises peuvent faire affaire sous plusieurs formes
juridiques :
La succursale
La société par actions (« compagnie »)
La société de personnes : i ) la société en nom collectif, ii) la société
en commandite, et iii) la société en participation
La fiducie
La coopérative
Financement
L’organisme Info entrepreneurs répertorie sur son site environ
560 sources de financement au Québec, sous forme de :
Garanties de prêt
Participation au capital
Prêts et avances de fonds
Remboursements et crédits d’impôt
Sociofinancement
Subventions salariales
Subventions, contributions et aide financière
Incitatifs fiscaux
Le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec et certaines
municipalités offrent des incitatifs fiscaux selon le secteur d’activités de
l’entreprise, le type de projet qu’elle compte réaliser ou le lieu où elle
exploite ses activités, dont :
Crédit d’impôt pour les dépenses en recherche et développement
(R&D) (fédéral et provincial)
Congé fiscal pour un grand projet d’investissement de 100 M$
(Québec)
Réduction du taux d’imposition pour le développement d’un brevet
qui a fait l’objet de crédits québécois de R&D
Crédit d’impôt non remboursable de centres financiers
internationaux (Québec)
Crédit d’impôt remboursable pour la création d’emplois dans
certaines régions désignées (Québec)
Crédit d’impôt pour la formation de la main-d’œuvre (Québec)
Crédit d’impôt pour l’acquisition de matériel de fabrication et de
transformation (Québec)
Au Québec, certains revenus (dont les dividendes) à des non-résidents
peuvent faire l’objet de retenues. Il sera de mise de se doter d’une
structure corporative efficiente.
Considérations linguistiques
La Charte de la langue française fait du français la langue officielle du
Québec. L’Office québécois de la langue française (OQLF) est l’autorité
qui surveille l’usage de la langue dans le commerce et les affaires.
La loi propose une démarche afin que le français soit au cœur des
activités des entreprises qui emploient au moins 50 employés.
Les entreprises de plus de 100 employés doivent mettre sur pied
un comité de francisation.
Dénomination sociale : doit être en français. Peut être accompagnée
d’une version anglaise, dans la mesure où la version française
prédomine.
Étiquetage de produit : toute description doit être en français. Des
inscriptions dans une autre langue peuvent être présentes, en autant
que le français soit au moins équivalent.
Documentation commerciale : doit être disponible en français, sauf
pour les contrats gré à gré qui peuvent être en anglais.
Affichage public et publicité commerciale : peut être bilingue en
autant que les inscriptions en français soient prédominantes. Les
enseignes sur tout chemin public ne doivent être qu’en français.
Site Internet : les renseignements sur les produits disponibles au
Québec doivent être en français.
Marques de commerce : si aucune version française de la marque
n’a été enregistrée, la version anglaise peut figurer dans la version
française de la documentation commerciale et de la publicité.
Langue de travail : les employés ont le droit de travailler en français
et les communications doivent être en français.
Considérations fiscales
Le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et
territoriaux ont tous un pouvoir de taxation. Selon la forme juridique de
l’entreprise et l’industrie, le traitement fiscal en matière d’impôts sur le
revenu pourra varier.