UL 111 SESSION 2001 Fili`ere MP MATHÉMATIQUES (Épreuve

UL 111
SESSION 2001
Fili`ere MP
MATH´
EMATIQUES
(´
Epreuve commune aux ENS : Ulm et Lyon)
Corrig´e de M. Quercia (michel.quercia@prepas.org)
1. Pr´eliminaires
1.1. Soit πle produit `a calculer. On a x6=y/x si et seulement si x26=y. Donc si yn’est pas un carr´e, les p1
facteurs du produit se regroupent en (p1)/2 couples x×(y/x) = yet π=y(p1)/2.
Par contre, si yest un carr´e, y=a2= (a)2et seuls a, asont racines carr´ees de ycar pour x6=±aon a
x2y=x2a2= (xa)(x+a)6= 0. De plus a6=acar aest non nul et pest impair. Donc les p3 facteurs
de πautres que aet ase regroupent deux par deux en couples de produit yet π=y(p3)/2a(a) = y(p1)/2.
1.2. On sait que y(p1)/2=πselon que yest un carr´e ou non, et y= 1 est un carr´e donc 1 = 1(p1)/2=πd’o`u le
esultat.
2. G´en´eralit´es
2.1. S’il existe PQ[X] unitaire annulant ζ:ζn+an1ζn1+ ... + a0ζ0= 0 alors par ecurrence sur pN,ζpest
combinaison lin´eaire `a coefficients rationnels de ζ0,..., ζn1donc Q[ζ] = vect(ζ0,..., ζn1) est une Q-alg`ebre de
dimension finie. Il reste `a prouver que tout ´el´ement xnon nul de Q[ζ] admet un inverse multiplicatif dans Q[ζ]. Or
l’application y7−xy est un endomorphisme de Q[ζ], injectif donc surjectif, et par cons´equent il existe yQ[ζ]
tel que xy = 1 c’est-`a-dire x1=yQ[ζ]. Ainsi Q[ζ] est un sous-corps de Cde dimension finie sur Q.
eciproquement, soit ζ6= 0 tel que Q[ζ] est un corps de nombres : alors ζ1Q[ζ] donc il existe nNet
a0,..., anQtels que ζ1=a0ζ0+ ... + anζn. Quitte `a diminuer non peut supposer an6= 0 car ζ16= 0, d’o`u
P=Xn+1 +an1
anXn+ .. . + a0
anX1
anest un polynˆome annulateur de ζ, unitaire et `a coefficients rationnels.
Pour ζ= 0 le polynˆome P=Xest un annulateur unitaire `a coefficients rationnels (et Q[0] = Qest un corps de
nombres).
2.2. Supposons que fadmet un annulateur unitaire `a coefficients entiers, soit : fk=a0f0+ ... +ak1fk1avec aiZ.
Soit (u1,..., up) une famille g´en´eratrice de V, et ui,j =fj(ui) pour i[[1, p]] et j[[0, k[[. Alors W=
p
P
i=1
k1
P
j=0
Zui,j
est stable par fet la famille (ui,j )i6p, j<k engendre Vcar elle contient (u1,..., up).
eciproquement, supposons qu’il existe un sous-groupe Zv1+ . .. + Zvnstable par fet tel que (v1,.. ., vn)
engendre V. On note Ala matrice efinie dans l’indication et χAson polynˆome caract´eristique. On a par
ecurrence sur k:
Ak
v1
.
.
.
vn
=
fk(v1)
.
.
.
fk(vn)
,
et χA(A) = 0 donc χA(f)(vi) = 0 pour tout ice qui implique que χA(f) = 0 car (v1,. .., vn) est en´eratrice.
(1)nχAest ainsi un polynˆome unitaire, annulant f, et `a coefficients entiers car Aest `a coefficients entiers.
2.3. Soient f, g entiers commutant. On choisit une famille (v1,..., vn) adapt´ee `a f(c’est-`a-dire (v1,.. ., vn) engendre
vectoriellement Vet le sous-groupe engendr´e, W, est stable par f). Soit par ailleurs gp=a0g0+ ... + ap1gp1
une relation de d´ependance entre les puissances de g`a coefficients entiers. On note vi,j =gj(vi) pour i[[1, n]] et
j[[0, p[[ et on consid`ere la famille (vectoriellement g´en´eratrice) (vi,j )i6n, j<p. Le sous-groupe qu’elle engendre
est :
X=
p1
X
j=0
n
X
i=1
Zgj(vi) =
p1
X
j=0
gj(W).
m01um1ca.tex - page 1
West stable par fet fet gcommutent donc Xest aussi stable par f. Par ailleurs,
g(X) =
p1
X
j=1
gj(W) + gp(W)
p1
X
j=0
gj(W) = X
car gpest combinaison lin´eaire `a coefficients entiers de g0,. .., gp1. La famille (vi,j )i6n, j<p est donc adapt´ee `a
la fois `a fet `a g. On alors (f+g)(X)Xet (fg)(X)Xce qui prouve que f+get fgsont entiers (de
eme que tout endomorphisme de l’anneau engendr´e par fet g).
Contre-exemple avec fg6=gf: Soient f, g ∈ L(Q2) de matrices F=1 0
0 0 et G=1
21 1
1 1 dans la base
canonique de Q2.fet gsont entiers car F2=Fet G2=G. On montre que h=fgde matrice H=1
21 1
0 0
n’est pas entier : H2=1
2Hdonc s’il existait une relation : Hn=a0H0+ ... + an1Hn1avec aiZalors on
aurait 1
2n1H=entier
2n2H+a0Ice qui est absurde. On peut montrer de mˆeme que k=f+gn’est pas entier `a
partir de la relation : (kid)2=1
2id.
2.4. Soit xK. Pour tout polynˆome PZ[X] on a P(mx) = mP(x)et P(mx) = 0 mP(x)= 0 P(x) = 0.
Donc xest entier au sens de l’´enonc´e si et seulement s’il existe une relation xn=a0x0+ ... + an1xn1avec
aiZ. En particulier si xZK=Zalors x1=xdonc xest entier. Ceci prouve Z⊂ OKQ.
eciproquement, consid´erons x=p/q ∈ OKQavec p, q Zpremiers entre eux et une relation alg´ebrique :
xn=a0x0+ .. . + an1xn1avec aiZ. On a donc pn/qn=α/qn1avec αZd’o`u q|pn. Mais qp= 1 donc
q=±1 et xZ.
3. Entiers des corps quadratiques
3.1. Dans la d´efinition de σil est sous-entendu que a, b esignent des rationnels. On v´erifie sans peine que σainsi
efini est bien un isomorphisme de corps. Consid´erons un isomorphisme quelconque fdu corps Q[D] : f(1) = 1
par d´efinition d’un morphisme de corps, et l’ensemble des xKtels que f(x) = xest un sous-corps de Kdonc
f(a) = apour tout aQet fest Q-lin´eaire. On a aussi f(D)2=f(D2) = f(D) = Ddonc f(D) = ±D.
Ainsi fco¨ıncide avec id ou avec σsur la base (1,D) et, par Q-lin´earit´e, f= id ou f=σ.
3.2. Si D/D0Q2(c’est-`a-dire D/D0=t2avec tQ) alors D0est non carr´e, D0=±(D)/t Q[D] et
D=±tD0Q[D0] d’o`u Q[D] = Q[D0].
Si D0est non carr´e et Q[D] = Q[D0] = Kalors Kadmet trois isomorphismes de corps : id, σ et σ0associ´e au
changement de signe de D0. D’apr`es la question pr´ec´edente on a σ=σ0donc σ(D0) = D0ce qui implique
D0=bDavec bQd’o`u D/D0= 1/b2Q2.
3.3. Soit D=±pα1
1...pαn
nune d´ecomposition de Den facteurs premiers (piN,p1,. .., pnpremiers distincts, αiZ).
On pose βi=αimod 2 ∈ {0,1}et d=±pβ1
1...pβn
nZ. Alors dest sans facteurs carr´es et D/d est un carr´e par
construction donc Q[D] = Q[d].
Unicit´e de d: soient d, d0Zsans facteurs carr´es tels que Q[d] = Q[d0] : on a d/d0Q2soit d/d0=p2/q2
avec p, q entiers premiers entre eux, et p2d0=q2d. Comme p2est premier `a q2on en d´eduit p2|d, mais dest sans
facteur carr´e donc p2= 1 et de eme q2= 1 d’o`u finalement d=d0.
3.4. Soit (1, x) une base de Ksur Q: il existe α, β Qtels que x2=α+βx soit (xβ/2)2=α+β2/4 = D. Si D
est le carr´e d’un rationnel, D=r2, alors on obtient xβ/2 = ±rdonc xQce qui est absurde ((1, x) est
Q-libre)). Donc Dest non carr´e et D=±(xβ/2) Kd’o`u Q[D]Kpuis Q[D] = Kpar comparaison
des dimensions.
3.5. Si x∈ OKalors xKet xannule un polynˆome PZ[X] unitaire. Comme Pest `a coefficients entiers on a
P(σ(x)) = σ(P(x)) = 0 donc σ(x)∈ OK.OKest un anneau donc u=x+σ(x) et v=(x) appartiennent aussi
`a OKet uet vsont invariants par σcar σ2= id donc u, v ∈ OKQ=Z.
eciproquement, soit xKtel que u=x+σ(x) et v=(x) soient entiers. Alors xet σ(x) sont les racines du
polynˆome X2uX +vdonc x∈ OK.
3.6. Le caract`ere morphisme et l’injectivit´e sont ´evidents. Il reste `a prouver que OKest le groupe engendr´e par 1
et ω; notons Hce groupe.
m01um1ca.tex - page 2
Si d1 (mod 4) alors ω2=1 + d
4+d
2=d1
4+ωet d1
4Zdonc ω∈ OK. Si d6≡ 1 (mod 4) alors ω2=d
donc l`a aussi ω∈ OK. Dans les deux cas on conclut H⊂ OK.
eciproquement, Soit x=a+bd∈ OKavec a, b Q. On a x+σ(x) = 2aZ, soit a=p/2 avec pZ
et (x) = a2db2=qZdonc 4db2=p24q.´
Ecrivons 2b=u/v avec u, v Zpremiers entre eux et
v > 0 : du2=v2(p24q) donc v2divise du2et u2v2= 1, dest sans facteur carr´e d’o`u v= 1, b=u/2 et
du2p2(mod 4).
Si d1 (mod 4) on obtient u2p2(mod 4) donc uet pont mˆeme parit´e, x=a+bd=pu
2+H.
Si d2 (mod 4) on obtient ppair, puis upair car 4 6 | ddonc x=p
2+u
2ωH.
Si d3 (mod 4) et pest impair alors p21 (mod 4) ce qui n’est pas le cas de du2quelque soit la parit´e de u,
ce cas est impossible.
Si d3 (mod 4) et pest pair alors uest aussi pair et x=p
2+u
2ωH.
Le cas d0 (mod 4) est impossible, dest sans facteur carr´e.
Dans tous les cas possibles on a obtenu xHdonc OKHce qui ach`eve la emonstration.
4. Un calcul analytique de τn
4.1. fest de classe C1,f(0) = f(1) = τn(car x7−x+ 1 est une permutation de Z/nZ) donc la fonction g, prolong´ee
de f`a Rpar 1-p´eriodicit´e, est continue de classe C1par morceaux, sa s´erie de Fourier Sgconverge normalement
vers gsur R. En ´ecrivant Sg(0) = g(0) = τmon obtient la convergence demand´ee.
4.2. Zx
t=x
exp2t2
ndt=hnexp(2iπt2/n)1
4iπt ix
t=x+nZx
t=x
exp(2iπt2/n)1
4iπt2dt
x+nZ+
t=−∞
exp(2t2/n)1
4iπt2dt=In(inegrale absolument convergente).
4.4. Par changement de variable t=unon obtient In=I1n.
4.5.
uk=
k
X
m=k
n1
X
`=0 Z1
t=0
exp2(t+`)2
nexp(2iπmt) dt
=
k
X
m=k
n1
X
`=0 Z1
t=0
exp2(t+`)2
nexp(2iπm(t+`)) dt
=
k
X
m=kZn
t=0
exp2t2
nexp(2iπmt) dt
=
k
X
m=kZn
t=0
exp2(t2mnt)
ndt
=
k
X
m=kZn
t=0
exp2(tmn/2)22m2n2/4
ndt
=
k
X
m=kZn
t=0
(i)m2nexp2(tmn/2)2
ndt
=
k
X
m=kZ(m2)n/2
t=mn/2
(i)m2nexp2t2
ndt.
m01um1ca.tex - page 3
Pour mpair : (i)m2n= 1 et pour mimpair : (i)m2n= (i)ncar m21 (mod 4). Prenons kpair, k= 2pet
eparons la somme en deux selon la parit´e de m. Il vient :
u2p=
2p
X
m=2pZ(m2)n/2
t=mn/2
(i)m2nexp2t2
ndt
=
p
X
m=pZ(2m2)n/2
t=2mn/2
exp 2iπt2
ndt+
p1
X
m=p+1 Z(2m1)n/2
t=(2m+1)n/2
(i)nexp 2iπt2
ndt
=Z(p+1)n
t=pn
exp2t2
ndt+Z(2p1)n/2
t=(2p1)n/2
(i)nexp2t2
ndt
=Z(p+1)n
t=pn
exp2t2
ndt+Zpn
t=pn
exp2t2
ndt+Z(2p1)n/2
t=(2p1)n/2
(i)nexp2t2
ndt
p→∞ (1 + (i)n)In
car Z(p+1)n
t=pn
exp 2iπt2
ndt
p→∞ 0 par adaptation de la d´emonstration faite en 4.2.
On a donc τn= (1 + (i)n)In= (1 + in)n I1=1 + in
1 + i1n τ1=1 + in
1 + i1n.
4.6. On note K=Q[n] o`u nest un entier sans facteur carr´e. La question pr´ec´edente montre que nQ[i, ζ] avec
ζ= exp( 2
n) donc KQ[i, ζ]Q[ξ] avec ξ= exp( 2
4n).
5. Un calcul alg´ebrique de τn
5.1. ϕϕ(f)(x) = P
yZ/nZ
ϕ(f)(y)ζxy =P
yZ/nZP
zZ/nZ
f(z)ζyz ζxy =P
zZ/nZP
yZ/nZ
f(z)ζy(x+z).
Si x+z6= 0 (dans Z/nZ) alors ζx+z6= 1 et P
yZ/nZ
ζy(x+z)=ζn(x+z)1
ζx+z1= 0.
Si x+z= 0 alors P
yZ/nZ
ζy(x+z)=nd’o`u le r´esultat.
5.2. Soient P, I les sous-espaces de Vconstitu´es des fonctions paires, impaires.
Alors PI=Vet ϕϕ=nidP(n)idI.
trace de ϕ:Vadmet pour base la famille (δx)xZ/nZo`u δx(y) = δx,y (symbole de Kronecker), et la composante sur
δxde ϕ(δx) est ζx2d’o`u la relation tr(ϕ) = τn.
5.3.
|τn|2=τnτn=X
xZ/nZX
yZ/nZ
ζx2y2
=X
xZ/nZX
yZ/nZ
ζ(xy)(x+y)
(changement d’indice z=x+y)
=X
xZ/nZX
zZ/nZ
ζ(2xz)z
=X
zZ/nZX
xZ/nZ
ζ(2xz)z
=X
zZ/nZX
xZ/nZ
ζ2xzζz2
=X
zZ/nZ
z,0ζz2
=n.
m01um1ca.tex - page 4
5.4. D’apr`es 5.1 on a ϕ4=n2idVdonc ϕannule le polynˆome scind´e `a racines simples X4n2ce qui prouve que ϕ
est diagonalisable et spec(ϕ)⊂ {±n, ±in}.
Notons Vn, Vn, Vin, Vinles sous-espaces propres correspondant, de dimensions a, b, c, d.
On a VnVnKer(ϕ2nid) = Pd’o`u a+b6dim P=n+ 1
2et de mˆeme c+d6dim I=n1
2. Mais
a+b+c+d=n=n+ 1
2+n1
2donc les in´egalit´es pr´ec´edentes sont des ´egalit´es.
Enfin τn= tr(ϕ) = ((ab) + i(cd))net |τn|=nsoit (ab)2+ (cd)2= 1.
5.5. Soit B= (δ0,..., δn1) la base canonique de V. La matrice de ϕdans cette base est M= (ζ(k1)(`1)), matrice
de Vandermonde associ´ee `a la famille (1, ζ, ..., ζn1). Donc, en notant ξ= exp(
n) :
det(ϕ) =
n1
Y
k=1
k1
Y
`=0
(ζkζ`)
=
n1
Y
k=1
k1
Y
`=0
ξk+`(ξk`ξ`k)
=
n1
Y
k=1
k1
Y
`=0
ξk+`(2isin(k`)π
n)
=
n1
Y
k=1
ξk(3k1)/2(2i)k
k1
Y
`=0
sin(k`)π
n
=ξn(n1)2/2(2i)n(n1)/2
n1
Y
k=1
k1
Y
`=0
sin(k`)π
n.
Comme les sinus sont tous positifs, on en eduit arg(det ϕ)π
4(n1)(3n2) (mod 2π).
Mais on a aussi det(ϕ) = nn(1)bic(i)d=nni2b+cdd’o`u 2b+cd(n1)(3n2)
2(mod 4).
D’apr`es la relation (ab)2+ (cd)2= 1 on a quatre cas `a consid´erer :
1) a=b,cd= 1 : alors a=b=c=n+ 1
4,d=n3
4,n= 4d+3, 2b+cd= 2d+3 (2d+1)(12d+7) (mod 4)
ce qui est erifi´e.
2) a=b,dc= 1 : alors a=b=d=n+ 1
4,c=n3
4,n= 4c+3, 2b+cd= 2c+ 1 (2c+1)(12c+ 7) (mod 4)
ce qui est impossible.
3) ab= 1, c=d: alors a=n+ 3
4,b=c=d=n1
4.n= 4d+ 1, 2b+cd= 2d2d(12d+ 1) (mod 4), ce
qui est erifi´e.
4) ba= 1, c=d: alors b=n+ 3
4,a=c=d=n1
4.n= 4d+ 1, 2b+cd= 2d+ 2 2d(12d+ 1) (mod 4),
ce qui est impossible.
En conclusion, si n3 (mod 4) alors a=b=c=n+ 1
4,d=n3
4;
si n1 (mod 4) alors a=n+ 3
4,b=c=d=n1
4.
5.6. On a τn= ((ab) + i(cd))n, avec n1 (mod 4) =ab= 1, c d= 0
n3 (mod 4) =ab= 0, c d= 1.
6. eciprocit´e quadratique
6.1. Soit Ol’ensemble de tous les complexes racines d’un polynˆome unitaire `a coefficients entiers. On a, cf. 2.4 :
OL=O ∩Ld’o`u OLK=O LK=O K=OK.
6.2. Soit ζ= exp( 2
p) : ζp= 1 donc ζ∈ OLet τp=ζ02+ζ12+ . .. + ζ(p1)2∈ OL.
Lemme : soient a1,..., an∈ OL. Alors (a1+ ... + an)qaq
1... aq
nqOL.
emonstration : pour n= 1 la diff´erence est nulle. Pour n= 2, (a1+a2)qaq
1aq
2=C1
qa1
1aq1
2+ . ..+Cq1
qaq1
1a1
2
et tous les coefficients binomiaux C1
q,..., Cq1
qsont divisibles par qcar qest premier. Pour nquelconque on ´etablit
le r´esultat par r´ecurrence.
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