Bruxelles Environnement - IBGE
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éco-constructions
Le bâtiment Galilée est une grande bâtisse administrative cons-
truite en 1971, en bordure de la petite ceinture, à proximité du
Jardin botanique. Il a été complètement rénové par l’Atelier d’Art
Urbain pour Dexia Banque Belgique en 2000-2001, en intégrant
des technologies performantes afin d’assurer confort et perfor-
mance énergétique.
Le bâtiment comporte treize étages, plus quatre étages de sous-
sols. Les installations techniques occupent le dernier étage ainsi
qu’un des sous-sols, les trois autres étant occupés par des par-
kings. La plupart des bureaux sont organisés en paysagers sur
tout le pourtour du bâtiment, la zone centrale étant réservée aux
ascenseurs et espaces utilitaires comme les zones imprimantes,
les espaces café ou des petits bureaux d’isolement. 1 418 per-
sonnes y travaillent en moyenne.
Outre les bureaux et les salles de réunion, les 35 000 m² de
l’ensemble accueillent également un restaurant d’entreprise au
deuxième étage et une salle de marché au premier. Signalons
aussi la présence d’un vaste hall d’accueil.
Le projet a permis de donner une nouvelle identité au bâtiment
de l’architecte Van Kuyck, avec une entrée monumentalisée sur
deux niveaux, rompant l’uniformité de la façade sans trop la dé-
marquer de la tour voisine.
Philosophie du projet
Les équipements techniques du bâtiment Galilée visent à assurer
un confort optimal de l’employé et une performance énergétique
indépendante de son comportement. Le visiteur ou l’employé peut
travailler sereinement en profitant du confort qui lui est prodigué en
coulisse. Étant donné la disposition en paysagers, le contrôle des
paramètres de confort est très important et les possibilités d’ac-
tion des occupants doivent être limitées afin d’assurer un maintien
permanent des conditions optimales. La technique est ici au ser-
vice du confort et la gestion au service de la technique.
Pour permettre une bonne gestion, d’importants moyens ont
été prévus. Par exemple, des espaces techniques de grande
dimension qui facilitent tous les travaux d’inspection ou de main-
tenance. Le système de gestion technique centralisée (GTC),
très complet, permet, quant à lui, un contrôle et un suivi des
conditions de confort par zone.
« Du soleil en ce matin printanier ? La façade sud chauffe un peu
plus, bien que les stores de la façade active se soient abaissés
automatiquement… Mais l’ordinateur indique que la régulation
des plafonds froids a déjà réagi pour augmenter le débit de refroi-
dissement dans cette zone... Nous pouvons même dire que ce
refroidissement se fait gratuitement grâce au free-chilling puisque
la température extérieure n’est que de 12°C, pas besoin de faire
tourner les compresseurs des groupes frigorifiques. »
Toutes ces informations sont suivies avec attention par la so-
ciété de maintenance qui, tout en assurant le confort permanent
à l’intérieur du bâtiment, veille au grain pour limiter les dépenses
énergétiques grâce à un contrat bien pensé. Car l’efficacité éner-
gétique est également au cœur des priorités et se traduit égale-
ment par des choix technologiques appropriés tels que le free-
chilling, les façades actives, la récupération de chaleur sur les
compresseurs et sur les gaz d’échappement des chaudières…
Là où l’énergie peut ne pas être consommée ou être récupérée
gratuitement, autant ne pas la produire au prix fort !
Ce qui caractérise particulièrement ce bâtiment est une somme
de choix technologiques qui permettent un certain confort, une
efficacité énergétique et un respect de l’environnement. Ces
choix techniques sont prolongés par une politique de gestion
adéquate à différents niveaux, tant en ce qui concerne les ins-
tallations que pour la politique environnementale impliquant le
personnel.