a) Dans la division euclidienne d’un entier par 6, les restes possibles sont compris entre 0 et 5.
Si p est un nombre premier autre que 2 et 3, les écritures 6n ; 6n + 2 ; 6n + 3 ; 6n + 4 ne conviennent
pas car ces nombres sont divisibles par 2 ou 3.
Les écritures restantes sont donc : 6n + 1 ou bien 6n + 5.
b) Soit p un nombre premier supérieur ou égal à 5.
D’après la question précédente, p peut s’écrire sous la forme :
p = 6n + 1 ou p = 6n + 5
1er cas : p = 6n + 1 (avec n >=1)
p² - 1 = (6n + 1)² - 1 = (6n + 1 – 1)(6n + 1 + 1) = 6n(6n + 2) = 12n(3n + 1)
Si n est pair, alors n = 2k avec k et donc p² - 1 = 122k(3n+1) = 24k(3n+1)
Donc p² - 1 est divisible par 24 si n est pair.
Si n est impair alors p = 2k + 1 avec k .
Et 3n+ 1 = 3(2k + 1) + 1 = 6k + 3 + 1 = 6k + 4 = 2(3k +2)
Et p² - 1 = 12n2(3k+2) = 24n(3k + 2)
Donc p² - 1 est divisible par 24 si n est impair.
Conclusion : dans tous les cas p² - 1 est divisible par 24.
2ème cas : p = 6n + 5 (avec n >=0)
p² - 1 = (6n + 5)² - 1 = (6n + 5 – 1)(6n + 5 + 1) = (6n + 4)(6n + 6) = 12(3n + 2)(n + 1)
Si n est impair, alors il existe un entier naturel k tel que n = 2k + 1.
Alors n + 1 = 2k + 2 = 2(k + 2) et donc (3n + 2)(n + 1) est pair.
Si n est pair, alors il existe un entier naturel k tel que n = 2k.
Alors 3n + 2 = 6k + 2 = 2(3k + 1) et donc (3n + 2)(n + 1) est pair.
Dans les deux sous cas du deuxième cas, (3n + 2)(n + 1) est toujours divisible par 2.
Donc p² - 1 est divisible par 34.
Conclusion : Par disjonction des cas, nous avons montré que, si p est premier et au moins égal à 5,
alors p² - 1 est divisible par 24.