ANNEXE A. ELÉMENTS DE LOGIQUE A.1. DÉFINITIONS
Exemple
1. L’assertion « 5 = 3 + 4 » est fausse,
sa négation « non (5 = 3 + 4) » c’est-à-dire « 56= 3 + 4 » est vraie.
2. Pour un nombre naturel n, on considère l’assertion P : « nest impair ».
La négation de Pest (non P) càd « nn’est pas impair » càd « nest pair ».
La double négation (non (non P)) est « il n’est pas vrai que nn’est pas impair »
càd « il n’est pas vrai que n est pair » càd « nest impair ».
Conjonction et disjonction
Définitions
1. Soient deux assertions Pet Q. L’assertion « Pet Q» est vraie si les assertions Pet Q
sont toutes les deux vraies et elle est fausse dans les autres cas.
L’assertion Pet Qpeut aussi être définie par la table de vérité suivante :
P Q P et Q
V V V
V F F
F V F
F F F
L’assertion Pet Qest aussi écrite sous la forme
P
Q
ou sous la forme P∧Q.
On peut faire le parallélisme avec le « et » du français. Mais en logique mathématique,
quand on envisage l’assertion Pet Q, il n’y aucun lien d’antériorité ou de causalité
entre les assertions Pet Q.
2. Soient deux assertions Pet Q. L’assertion « Pou Q» est vraie si au moins une des
deux assertions est vraie et elle est fausse si les deux assertions sont fausses.
L’assertion Pou Qpeut aussi être définie par la table de vérité suivante :
4Prof : Ramzaoui Omar