MANDOL-05.PF/08.99/4
Des antibiotiques ne seront administrés qu'avec prudence chez des patients ayant présenté toute
manifestation d'allergie vis-à-vis d'autres médicaments. Mandol ne fera pas exception.
Lorsqu'on utilise un solvant contenant du chlorhydrate de lidocaïne pour dissoudre le céfamandole,
la solution ne pourra être injectée que par voie intramusculaire, la voie intraveineuse pouvant
entraîner des réactions indésirables. De plus, les injections doivent être faites lentement et avec une
aspiration initiale afin de réduire le risque d'injection intravasculaire de l'anesthésique local. Le
chlorhydrate de lidocaïne doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une
hypersensibilité aux médicaments.
Les effets secondaires associés à l'utilisation du chlorhydrate de lidocaïne sont de nature
systémique et s'étendent au système nerveux central ou au système cardio-vasculaire. Le traitement
consiste à assurer une perméabilité des voies respiratoires et à assister la ventilation. Si des
troubles circulatoires apparaissent, il peut être indiqué de recourir à l'usage de vasopresseurs ou à
un apport de liquides par voie intraveineuse.
Lorsque le céfamandole est utilisé en association avec un antibiotique du groupe des aminosides, il
faut tenir compte du fait que les effets secondaires causés par l'aminoside tels qu'une altération de
la fonction rénale ou des troubles cochléovestibulaires, peuvent survenir. Des cas de néphrotoxicité
ont été rapportés suite à l'utilisation concomitante de céphalosporines et d'aminosides.
Bien que le céfamandole produise que rarement d'altération de la fonction rénale, une évaluation
régulière de celle-ci est recommandée, spécialement chez les patients gravement malades soumis à
une posologie maximale ou chez ceux recevant des diurétiques de l'anse.
Les patients à fonction rénale compromise suivront le schéma posologique recommandé sous la
rubrique "Posologie et mode d'emploi"; des concentrations sériques excessives pourraient en effet
résulter de l'utilisation de doses usuelles chez de tels sujets.
L'usage prolongé du céfamandole peut entraîner une prolifération de micro-organismes non
sensibles.
Une observation soigneuse du patient est essentielle. Si une surinfection survenait en cours de
traitement, il s'imposerait de prendre des mesures appropriées.
Sous traitement au céfamandole, la recherche du glucose dans les urines peut donner une réaction
faussement positive si l'on utilise les méthodes réductrices mais non avec les méthodes
enzymatiques.
Une réponse faussement positive peut également s'observer pour la protéinurie dans les tests de
précipitation des protéines par dénaturation aux acides.
Comme c'est aussi le cas avec d'autres antibiotiques à large spectre, des cas
d'hypoprothrombinémie, avec ou sans saignement, ont été observés, bien que rarement. Ils ont été
immédiatement réversibles à l'administration de vitamine K.
De tels épisodes sont généralement survenus chez des patients âgés, débilités ou chez d'autres
patients compromis avec différents stades de déficience en vitamine K.
Il a été suggéré que le traitement de tels patients avec des antibiotiques possédant une forte activité
sur les germes Gram-négatif et/ou les germes anaérobies altère le nombre et/ou le type de germes
de la flore bactérienne intestinale. Ceci conduit à une diminution de la synthèse de vitamine K.