MANDOL-05.PF/08.99/1
NOTICE SCIENTIFIQUE SIMPLIFIEE
DENOMINATION M A N D O L
(Nafate de céfamandole)
COMPOSITION
MANDOL 1g:
cefamandol. nafat. aequival. cefamandol. 1g - Natr. carbonas anhydric. pro ampul. una.
MANDOL 2g:
cefamandol. nafat. aequival. cefamandol. 2g - Natr. carbonas anhydric. pro ampul. una.
FORMES, VOIES D'ADMINISTRATION, CONDITIONNEMENTS
MANDOL s'administre par voie parentérale.
Emballage de 3 fioles multidoses à 1g de céfamandole.
Emballage de 1 flacon pour perfusion (100ml) à 2g de céfamandole.
INDICATIONS
Le céfamandole est indiqué pour le traitement des infections graves des voies respiratoires, du
système uro-génital, des os et des articulations, du sang (septicémies), de la peau et des tissus
mous, de la vésicule biliaire et du péritoine, lorsque celles-ci sont provoquées par des souches
sensibles des micro-organismes mentionnés ci-avant.
Les cultures et les tests de sensibilité appropriés doivent être pratiqués.
Le traitement peut être instauré avant que les résultats de sensibilité soient connus. Dès que ceux-ci
sont disponibles, le traitement antibiotique sera ajusté en conséquence.
Dans certains cas prouvés ou suspectés de septicémie à germes Gram-positif ou Gram-négatif ou
encore chez certains patients atteints d'autres infections graves où l'organisme causal n'a pas
encore été identifié, le céfamandole peut être administré en même temps qu'un aminoside. Les
doses recommandées pour chacun des antibiotiques peuvent être administrées en fonction de la
sévérité de l'infection et de la condition physique du patient.
La fonction rénale du malade doit être soigneusement surveillée, spécialement si des doses élevées
des deux antibiotiques doivent être administrées.
L'administration de céfamandole à titre préventif préopératoire, per-opératoire et postopératoire
permet de réduire de manière significative l'incidence des infections postopératoires chez les
patients soumis à une intervention chirurgicale dans un milieu contaminé ou potentiellement tel.
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L'usage préventif du céfamandole s'avère également valable chez les opérés à résistance diminuée
ou chez lesquels une infection postopératoire constituerait un risque grave.
Les meilleurs résultats sont observés lorsque le céfamandole est administré avant l'intervention
chirurgicale, de façon à ce qu'il soit présent dans les tissus avant que la contamination bactérienne
ne puisse se produire.
L'administration du céfamandole devrait être interrompue après 48 heures au plus. Si des signes
d'infection se développent, on procédera aux prélèvements et cultures nécessaires de manière à
instaurer le traitement adéquat.
N.B.: Bien qu’aucune étude spécifique n’ait été réalisée, les données historiques démontrent qu’il
vaut mieux, en cas d’infection à streptocoques bêta-hémolytiques, poursuivre un traitement
antibiotique pendant 10 jours au moins.
CONTRE-INDICATIONS
Le céfamandole est contre-indiqué chez les sujets ayant manifesté antérieurement une
hypersensibilité aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.
L'administration d'une céphalosporine injectable est habituellement contre-indiquée chez les patients
ayant présenté un choc anaphylactique ou une réaction immédiate de type urticaire après injection
de pénicilline.
L'allergie à la lidocaïne est une contre-indication à l'administration de préparations qui en
contiennent.
EFFETS INDESIRABLES
* Gastro-intestinaux
Des symptômes de colite pseudomembraneuse peuvent apparaître pendant le traitement ou
après celui-ci.
Quelques rares cas de nausée et vomissements ont été rapportés.
Comme avec d'autres pénicillines et céphalosporines on a rapporté quelques rares cas d'hépatite
choléstatique.
* Hypersensibilité
Les réactions suivantes ont été rapportées: choc anaphylactique, rash maculo-papuleux, urticaire,
éosinophilie et fièvre médicamenteuse; celles-ci se présentent plus spécialement chez les
patients à antécédents allergiques, particulièrement à l'égard de la pénicilline.
* Sang
Quelques rares cas de thrombocytopénie ont été observés. Quelques cas de neutropénie ont été
observés, spécialement au cours de traitements prolongés. Certains individus peuvent développer
un test de Coombs direct positif lors d'un traitement aux antibiotiques du groupe des
céphalosporines.
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Comme c'est aussi le cas avec d'autres antibiotiques à large spectre, des cas
d'hypoprothrombinémie, avec ou sans saignement, ont été observés, bien que rarement. Ils ont
été immédiatement réversibles à l'administration de vitamine K.
De tels épisodes sont généralement survenus chez des patients âgés, débilités ou chez d'autres
patients compromis avec différents stades de déficience en vitamine K.
Il a été suggéré que l’existence du radical méthyltetrazolethiol (MTT) pourrait être responsable de
l’inhibition de l’unique étape vitamine-K dépendante dans les mécanismes de la coagulation
(inhibition de la réduction de la vitamine K par la “ vitamine K epoxyde reductase”). La gamma-
carboxylation de l’acide glutamique des facteurs de coagulation II,VII, IX et X ne serait pas
assurée et il en résulterait, entre autres, la formation d’une forme inactive de prothrombine.
Ainsi, l’administration prophylactique de vitamine K peut être indiquée chez de tels patients,
spécialement en cas d’intervention chirurgicale ou de stérilisation des intestins.
* Foie
Une augmentation transitoire des SGOT, SGPT et de phosphatases alcalines a été signalée.
* Rein
Une diminution de clairance de la créatinine a été rapportée, spécialement chez les patients avec
une insuffisance rénale préexistante.
Comme avec d'autres céphalosporines, des élévations transitoires de l'azote urémique sanguin
(BUN) ont été occasionnellement observées. Leur fréquence augmente chez les patients de plus
de 50 ans. Dans quelques-uns uns de ces cas, il y eut aussi une augmentation modérée de la
créatinine sérique.
Le rôle du céfamandole dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier à
cause de la présence habituelle d'autres facteurs prédisposant à l'azotémie pré-rénale ou à la
décompensation rénale aiguë. Comme chez tous les patients atteints d'insuffisance rénale, on
restera attentif à la possibilité d'apparition d'une hypokaliémie.
* Réactions locales
Il n'est pas fréquent d'observer de la douleur au point d'injection intramusculaire. L'apparition
d'une thrombophlébite est rare.
PRECAUTIONS PARTICULIERES
Avant d'instaurer un traitement au céfamandole, il y a lieu de s'enquérir soigneusement si le patient
n'a pas présenté antérieurement de réactions d'hypersensibilité aux céphalosporines, pénicillines ou
à d'autres médicaments.
Le produit sera administré avec prudence aux patients sensibilisés à la pénicilline, étant donné
qu'une allergénicité croisée partielle a été démontrée entre les pénicillines et les céphalosporines;
des cas de réactions sévères vis-à-vis de ces deux classes d'antibiotiques ont été rapportées.
Des réactions allergiques sévères peuvent requérir l'administration d'épinéphrine et autres mesures
d'urgence.
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Des antibiotiques ne seront administrés qu'avec prudence chez des patients ayant présenté toute
manifestation d'allergie vis-vis d'autres médicaments. Mandol ne fera pas exception.
Lorsqu'on utilise un solvant contenant du chlorhydrate de lidocaïne pour dissoudre le céfamandole,
la solution ne pourra être injectée que par voie intramusculaire, la voie intraveineuse pouvant
entraîner des réactions indésirables. De plus, les injections doivent être faites lentement et avec une
aspiration initiale afin de réduire le risque d'injection intravasculaire de l'anesthésique local. Le
chlorhydrate de lidocaïne doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une
hypersensibilité aux médicaments.
Les effets secondaires associés à l'utilisation du chlorhydrate de lidocaïne sont de nature
systémique et s'étendent au système nerveux central ou au système cardio-vasculaire. Le traitement
consiste à assurer une perméabilité des voies respiratoires et à assister la ventilation. Si des
troubles circulatoires apparaissent, il peut être indiqué de recourir à l'usage de vasopresseurs ou à
un apport de liquides par voie intraveineuse.
Lorsque le céfamandole est utilisé en association avec un antibiotique du groupe des aminosides, il
faut tenir compte du fait que les effets secondaires causés par l'aminoside tels qu'une altération de
la fonction rénale ou des troubles cochléovestibulaires, peuvent survenir. Des cas de néphrotoxicité
ont été rapportés suite à l'utilisation concomitante de céphalosporines et d'aminosides.
Bien que le céfamandole produise que rarement d'altération de la fonction rénale, une évaluation
régulière de celle-ci est recommandée, spécialement chez les patients gravement malades soumis à
une posologie maximale ou chez ceux recevant des diurétiques de l'anse.
Les patients à fonction rénale compromise suivront le schéma posologique recommandé sous la
rubrique "Posologie et mode d'emploi"; des concentrations sériques excessives pourraient en effet
résulter de l'utilisation de doses usuelles chez de tels sujets.
L'usage prolongé du céfamandole peut entraîner une prolifération de micro-organismes non
sensibles.
Une observation soigneuse du patient est essentielle. Si une surinfection survenait en cours de
traitement, il s'imposerait de prendre des mesures appropriées.
Sous traitement au céfamandole, la recherche du glucose dans les urines peut donner une réaction
faussement positive si l'on utilise les méthodes réductrices mais non avec les méthodes
enzymatiques.
Une réponse faussement positive peut également s'observer pour la protéinurie dans les tests de
précipitation des protéines par dénaturation aux acides.
Comme c'est aussi le cas avec d'autres antibiotiques à large spectre, des cas
d'hypoprothrombinémie, avec ou sans saignement, ont été observés, bien que rarement. Ils ont été
immédiatement réversibles à l'administration de vitamine K.
De tels épisodes sont généralement survenus chez des patients âgés, débilités ou chez d'autres
patients compromis avec différents stades de déficience en vitamine K.
Il a été suggéré que le traitement de tels patients avec des antibiotiques possédant une forte activité
sur les germes Gram-négatif et/ou les germes anaérobies altère le nombre et/ou le type de germes
de la flore bactérienne intestinale. Ceci conduit à une diminution de la synthèse de vitamine K.
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L'administration prophylactique de vitamine K peut être indiquée chez de tels patients, spécialement
en cas d'intervention chirurgicale ou de stérilisation des intestins.
Des cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés avec pratiquement tous les antibiotiques à
large spectre, y compris les macrolides, les pénicillines semi-synthétiques et les céphalosporines. Il
est donc important de considérer ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée en
association avec l'administration d'antibiotiques. De telles colites peuvent être bénignes; elles
peuvent aussi menacer le pronostic vital.
Les cas de sévérité moyenne se résorbent généralement à l'arrêt du traitement. Dans les autres cas,
les mesures appropriées devront être prises. Les antibiotiques à large spectre seront prescrits avec
prudence aux patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale, particulièrement de
colite.
Chez quelques patients traités au céfamandole, des cas de nausée, vomissement et d'instabilité
vasomotrice accompagnée d'hypotension et de vasodilatation périphérique se sont produits après
ingestion d'éthanol.
Le céfamandole inhibe l'enzyme acétaldehyde déhydrogénase chez les animaux d'expérience. Ceci
provoque l'accumulation d'acetaldehyde lorsque de l'éthanol est administré concomitamment.
Mandol a été utilement administré aux enfants, mais tous les paramètres de laboratoire n'ont pas été
excessivement étudiés chez les enfants âgés de 1 à 6 mois. La sécurité d'emploi du produit n'a pas
été établie chez les prématurés et les nourrissons de moins d'un mois. Pour cette raison, le médecin
devra dans de telles situations évaluer le rapport "risques/bénéfices".
Chez les nouveau-nés, des cas d'accumulation d'autres antibiotiques du groupe des
céphalosporines ont été rapportés.
Il a été suggéré que l’existence du radical méthyltetrazolethiol (MTT) pourrait être responsable de
l’inhibition de l’unique étape vitamine-K dépendante dans les mécanismes de la coagulation
(inhibition de la réduction de la vitamine K par la “ vitamine K epoxyde reductase”). La gamma-
carboxylation de l’acide glutamique des facteurs de coagulation II,VII, IX et X ne serait pas assurée
et il en résulterait, entre autres, la formation d’une forme inactive de prothrombine.
Ainsi, l’administration prophylactique de vitamine K peut être indiquée chez de tels patients,
spécialement en cas d’intervention chirurgicale ou de stérilisation des intestins.
Préparation de la solution à administrer: se référer aux directives énoncées dans le chapitre
"posologie et mode d'emploi".
COMPATIBILITES:
MANDOL est compatible avec les liquides pour injection parentérale suivants:
- Administration I.M.:
. soluté injectable isotonique de chlorure de sodium,
. eau stérile pour préparations injectables.
- Administration IV:
. soluté injectable isotonique glucosé
. soluté injectable de glucose à 10%,
. mélange de soluté injectable isotonique glucosé et de soluté injectable isotonique de chlorure de
sodium
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