Essayer d’arrêter
Comment arrêter un inhibiteur de pompe à protons (IPP)
Dernière mise à jour: Avril 2015
Utilisation des IPP à court terme
(< 8 semaines):
Les IPP sont généralement bien tolérés avec des effets
indésirables à court terme limités
Utilisation des IPP à long terme : possibles
effets secondaires
Infections gastro-intestinales (p. ex. par Clostridium
difficile)
Néphrite interstitielle
Hypomagnésémie
Déficience en vitamine B12 en cas d’utilisation
prolongée.
Augmentation de fractures ostéoporotiques
Pneumonie
Si utilisation à long terme d’un IPP en l’absence
d’indication valable
Pas d’arrêt brutal si utilisation de l’IPP depuis plusieurs mois
Arrêt progressif
! A l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus concernant la
marche à suivre pour arrêter un IPP !
Option 1 :Si un plus petit dosage est disponible, diminuer la dose
durant quelques semaines avant l’arrêt.(! Les capsules et les
comprimés ne peuvent pas être croqués, broyés !)
Option 2 : Augmenter l’intervalle entre les doses: donner l’IPP tous
les 2 jours ou un intervalle plus important, durant quelques
semaines avant l’arrêt
En cas d’arrêt brutal ou trop rapide, il y a un risque de
sécrétion acide rebond àne pas mal interprété comme une
réapparition des symptômes.
Médicament de secours si sécrétion acide rebond : antiacides
(alginate, sels d'aluminium, carbonate de magnésium).
Indications pouvant justifiées un usage à ‘long terme’ des
IPP:
•Œsophage de Barrett
•Prescription concomitante d’un AINS
•Œsophagite érosive ou ulcère gastroduodénal compliqué
Si arrêt impossible: administrer la plus petite dose
efficace ou éventuellement de passer à une prise « à la
demande »
Source: « S’abstenir de prescrire, seconde partie » formulRinfo Février 2016 FARMAKA « PPI deprescribing » RxFiles April 2015 –« Proton pump inhibitors: when is enough, enough ? » BPJ issue 61 2014