194, Notre-Dame Est
Victoriaville
819 758-1211
Cynthia Mailhot
Naturopathe agréée
Trop ou Pas assez d’ACIDE ?
Plusieurs personnes vivent
avec des inconforts digestifs. Les
symptômes sont nombreux :
reflux, ballonnements, douleurs
gastro-intestinales, gaz, etc. Le
premier réflexe est souvent d’aller
vers des antiacides en vente libre.
Si cela ne suffit pas la deuxième
étape est de consulter un médecin
et habituellement en ressortir avec
une prescription d’un médicament
inhibiteur de la pompe à protons,
les IPP (exemples : pantoloc,
nexium, prevacid).
La fonction des IPP est de
diminuer sur une longue durée (18
à 24 heures) la production d’acidité
gastrique. Ces médicaments sont
nécessaires s’il s’agit d’un ulcère
gastrique ou duodénal, ou en asso-
ciation avec certains antibiotiques.
La prise de courte durée est en
général sans répercussion sur la
santé. Mais quand les IPP sont
consommés sur une longue durée,
voir sur plusieurs années un autre
problème digestif peu suivre. Ce
qu’on appelle l’hypochlorhydrie
peut s’installer, c’est à dire le
manque d’acidité gastrique.
L’hypochlorhydrie, ou le
manque d’acidité gastrique, est une
problématique très peu discutée.
Ce qui est confondant c’est que les
symptômes de l’hypochlorhydrie
sont semblables à ceux d’une
hyperacidité; barre qui traverse
l’estomac après un repas, lourdeur
digestive de longues heures après
avoir mangé, ballonnements, gaz,
reflux, brûlements, fatigue.
Les conséquences sont nom-
breuses à long terme, en plus des
inconforts digestifs et de la fatigue,
ils en découlent des carences
nutritionnelles par manque
d’assimilation des vitamines, miné-
raux et acides aminés. Notre
estomac doit être acide pour broyer
notre bol alimentaire, il doit produire
des sucs gastriques qui amorcent
l’assimilation de plusieurs minéraux,
acides aminés et vitamines. Il est
conçu pour être sur l’échelle du pH
à 1-2 d’acidité. C’est de l’acide pur, il
ferait fondre votre doigt ! Heureuse-
ment, l’estomac est naturellement
protégé d’un épais mucus pour
résister aux sucs gastriques.
Les causes sont multiples dont
l’abus d’aliments transformés
pauvres en enzymes digestives, le
STRESS, l’excès de médicaments
(dont les IPP), la prise d’antiacides
sur du long terme, l’absence de
consommation de végétaux avec
des propriétés amères, l’âge.
Les solutions sont-elles aussi
nombreuses. L’approche première
doit réviser l’alimentation. Encoura-
ger l’intégration d’aliments qui
favorisent les sucs gastriques : les
lactofermentations (exemples :
choucroute, vinaigre de cidre de
pomme, germinations, artichauts
frais, feuille de chicorée, mâche,
roquette, curcuma, etc). Les
plantes sous formes de tisanes,
teintures mères ou ampoules
peuvent aussi être utilisées périodi-
quement : tels que les racines de
pissenlit, chardon marie, boldo,
gentiane, radis noir.
En thérapeutique, quand rien
ne va plus, l’orme rouge, racine
de guimauve, calendule, racine
de réglisse (ou DGL) calmeront
l’irritation. Pour redonner tout le
pouvoir à votre estomac le hcl
betaïne, qui provient de la bette-
rave et les enzymes pancréatiques
sont salutaires.
Il est donc à retenir que votre
estomac doit être acide pour favori-
ser l’assimilation de vos nutriments.
Votre vitalité et l’ensemble des
processus biologiques en
dépendent ! Il me fera plaisir de
vous accompagner dans une
démarche personnalisée vers un
bien être rapide et durable.
Au plaisir,
Cynthia Mailhot, ND.A.
Cette chronique ne sert aucunement à établir un
diagnostic et ne remplace pas une intervention
médicale de première intention.