Comment arrêter un inhibiteur de pompe à protons (IPP) Utilisation des IPP à court terme (< 8 semaines): Si utilisation à long terme d’un IPP en l’absence d’indication valable Essayer d’arrêter Les IPP sont généralement bien tolérés avec des effets indésirables à court terme limités Pas d’arrêt brutal si utilisation de l’IPP depuis plusieurs mois Utilisation des IPP à long terme : possibles effets secondaires Infections gastro-intestinales (p. ex. par Clostridium difficile) Néphrite interstitielle Hypomagnésémie Déficience en vitamine B12 en cas d’utilisation prolongée. ! A l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus concernant la marche à suivre pour arrêter un IPP ! Option 1 : Si un plus petit dosage est disponible, diminuer la dose durant quelques semaines avant l’arrêt. (! Les capsules et les comprimés ne peuvent pas être croqués, broyés !) Option 2 : Augmenter l’intervalle entre les doses: donner l’IPP tous les 2 jours ou un intervalle plus important, durant quelques semaines avant l’arrêt Augmentation de fractures ostéoporotiques Pneumonie Indications pouvant justifiées un usage à ‘long terme’ des IPP: • Arrêt progressif • Œsophage de Barrett • Prescription concomitante d’un AINS Œsophagite érosive ou ulcère gastroduodénal compliqué Si arrêt impossible: administrer la plus petite dose efficace ou éventuellement de passer à une prise « à la demande » En cas d’arrêt brutal ou trop rapide, il y a un risque de sécrétion acide rebond à ne pas mal interprété comme une réapparition des symptômes. Médicament de secours si sécrétion acide rebond : antiacides (alginate, sels d'aluminium, carbonate de magnésium). Source: « S’abstenir de prescrire, seconde partie » formulRinfo Février 2016 FARMAKA « PPI deprescribing » RxFiles April 2015 – « Proton pump inhibitors: when is enough, enough ? » BPJ issue 61 2014 Dernière mise à jour: Avril 2015