I - Introduction
En Octobre 2006, Mr Vassiaux nous proposa de participer au concours des Olympiades de
physique. Très vite, un groupe comportant 5 élèves motivés s’est créé.
En discutant avec Olivia Giraudier, patineuse de haut niveau (national), nous avons choisi le
thème du patin à glace et de l’étude des frottements, domaines très vastes dans l’expérimentation.
A l’inverse de se que nous pensions, les informations sur Internet concernant le patin étaient
inexistantes et difficiles à rassembler. De plus, aucun fabricant de patins n’a répondu à nos
demandes, sans doute en raison du secret de fabrication.
Après quelques séances plutôt théoriques, nous sommes tous allés à la patinoire de Saint
Etienne pour prendre contact avec la glace.
Après quelques séances, nous nous sommes rendu compte qu’avec une vitesse quasiment identique
chacun des membres du groupe ne s’arrêtait pas à la même distance.
Nous avons donc décidé de faire une étude sur les forces de frottement, en étudiant les différents
paramètres pouvant avoir une influence ; nous avons testé : la masse de l’ensemble sur les patins, la
position, la largeur des patins, la température, la lubrification, la vitesse et l’état de surface de la
glace.
II – Historique et description des patins à glace
A l’origine, le patin à glace était un moyen de transport pour se
déplacer sur les lacs gelés. De nos jours c’est un accessoire de
loisir ou de sport.
Le patin à glace est formé
d’une bottine maintenant
le pied et la cheville, et
d’une lame en acier dont
la forme est différente
selon l’utilisation recherchée. Cette lame est courbée et affûtée
de manière à posséder des arêtes (les carres) mordant dans la
glace pour tourner.
Les lames destinées au patinage artistique, et encore plus pour
la danse sur glace, sont fines, possèdent une courbure assez
prononcée pour pouvoir prendre la carre et tourner. Elles possèdent des dents à l’avant pour piquer
la glace et effectuer des figures.
Les lames de hockey sont plus droites et ne possèdent pas de dent tout comme les lames de course
qui sont plates, permettant ainsi au patineur de s’appuyer sur toute la longueur de la lame puisqu’il
n’a pas à prendre la carre. Certaines lames pour course sur piste courte (circulaire) sont courbées
dans le sens du virage.
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