Lycée Dupuy de Lôme – 2016/2017 ECS 1 M ATHÉMATIQUES – D EVOIR SURVEILLÉ N O 5 – C ORRIGÉ E XERCICE 1 – I NTÉGRATION 5 av 1 + bv 2 = (0, 0, 0, 0) ⇔ (a, 3a + 7b, −x − b, b) = (0, 0, 0, 0) ⇔ a = b = 0 4 Donc (v 1 , v 2 ) est libre. C’est une base de H . Remarquons que v 1 = u 1 . u 0 (x) avec u(x) = ln(x) > 0 et u 0 (x) = x1 . Une primitive de g (u(x))2 1 sur ]1, +∞[ est donc G : x 7→ − ln(x) 2. (a) x 7→ 1−4 e−x est définie sur R donc f (x) est défini si et seulement si 1−4 e−x 6= 0. Or 1. Pour tout x > 1, g (x) = 2. Soit F = Vect(u 1 , u 2 , u 3 ). a + 5b − 13c = 0 3a + 4b + 5c = 0 au 1 +bu 2 +cu 3 = (0, 0, 0, 0) ⇔ −a − 2b + c = 0 b − 4c = 0 (a) Soient (a, b, c) ∈ R3 . 1 − 4 e−x = 0 ⇔ ex = 4 ⇔ x = ln(4) Donc D f = R \ {ln(4)}. (b) x 7→ 1 − 4 e−x est continue sur [0, 1] et ne s’annule pas sur cet intervalle car 1 0 p1 3 Z 3. Calcul de dx = 1 − 4 e−x Z e dt t 1 1 1−4t 2 Arctan (x) dx. e Z = 1 Soient : 0 Par intégration par parties, p1 3 Z 0 génératrice de F . De plus, en prenant c = 0 dans la question (a), on a au 1 + bu 2 = (0, 0, 0, 0) ⇔ a = b = 0 Donc (u 1 , u 2 ) est libre : c’est une base de F . (d) Soit u = (x, y, z, t ) ∈ R4 . On a : u ∈ F ⇔ ∃(a, b) ∈ R2 , au 1 + bu 2 = u. Or, a + 5b = x a = x − 5t 3a + 4b = y a = 1 (y − 4t ) 3 au 1 + bu 2 = u ⇔ ⇔ −a − 2b = z a = −z − 2t b=t b=t u 0 (x) = 2 1 v (x) = 1+x 2 0 Ce système a des solutions uniquement si x − 5t = 13 (y − 4t ) = −z − 2t . Donc ( ( x − 5t = 31 (y − 4t ) 3x − y − 11t = 0 u∈F ⇔ ⇔ x − 5t = −z − 2t x + z − 3t = 0 E XERCICE 2 – E SPACES VECTORIELS ( ⇔ ( y = 3x + 7t 4x + 4z + 5t = 0 ⇔ a = −7c = 0 b = 4c (c) u 3 ∈ Vect(u 1 , u 2 ) donc F = Vect(u 1 , u 2 , u 3 ) = Vect(u 1 , u 2 ) : la famille (u 1 , u 2 ) est h i p1 Z p1 2x 3 dx 2 Arctan (x) dx = 2x Arctan(x) 3 − 0 1 + x2 0 ¶ h µ µ ¶ i p1 2 1 2 π 4 2 3 = p Arctan p − ln(|1 + x |) =p − ln 0 6 3 3 3 3 1. Soit u = (x, y, z, t( ) ∈ R4 3x − y + 7t = 0 u∈H ⇔ x + y + 4z − 2t = 0 ⇔ (b) En prenant c = 1, a = −7 et b = 4 on trouve u 3 = 7u 1 − 4u 2 . h ie dt = ln(|t − 4|) = ln(4 − e) − ln(3) 0 t −4 u(x) = 2x v(x) = Arctan(x) ( Ce système a une infinité de solution donc (u 1 , u 2 , u 3 ) est liée. ln(4) > ln(e) = 1, donc ln(4) 6∈ [0, 1]. Ainsi, f est continue sur le segment [0, 1]. Z 1 dx Ceci justifie l’existence de l’intégrale . −x 0 1−4e dt x 0 1 (c) Pour x ∈ [0, 1], on pose t = ex , donc x = ln(t ). On a : dx = . t 1 e t Ainsi, Z a + 7c = 0 3a + 21c = 0 ⇔ −a − 7c = 0 b = 4c 3. Soit u = (x, y, z, t ) ∈ R43x − y + 7t = 0 x + y + 4z − 2t = 0 u ∈F ∩H ⇔ 3x − y − 11t = 0 x + z − 3t = 0 y = 3x + 7t z = −x − 54 t 5 5 ⇔ u = (x, 3x + 7t , −x − t , t ) ⇔ u = x (1, 3, −1, 0) +z (0, 7, − , 1) | {z } 2 | {z 4 } =v 1 ⇔ u ∈ Vect(v 1 , v 2 ) y = 3x + 7t 4x + 4z + 5t = 0 ⇔ −18t = 0 x + z − 3t = 0 y = 3x ⇔ t =0 z = −x ⇔ u = x(1, 3, −1, 0) ⇔ u ∈ Vect(u 1 ) =v 2 Donc H = Vect(v 1 , v 2 ). Par conséquent, H est un sous-espace vectoriel de R4 et (v 1 , v 2 ) Donc F ∩ H = Vect(u 1 ). La famille (u 1 ) est génératrice de F ∩ H et contient un seul 2 est une famille génératrice de H . De plus, pour (a, b) ∈ R , vecteur non donc est libre : c’est une base de F ∩ H . 1/2 Lycée Dupuy de Lôme – 2016/2017 ECS 1 E XERCICE 3 – P ROBABLITÉS (e) ([X = k])06k 6n est un système complet l’événements. D’après la formule des probabilités totales, On note A i : « l’archer touche la cible i à l’essai 1 » et B i : « l’archer touche la cible i à l’essai 2 ». 1. Z = X + Y . P (Z = `) = P (X = k)P [X =k] (Z = `) k=0 2. n = 1 Or, P [X =k] (Z = `) = P [X =k] (X + Y = `) = P [X =k] (Y = ` − k) et cette probabilité est (a) L’archer tire sur une cible et X vaut 1 s’il la touche (avec probabilité p) et 0 sinon. nulle dès que ` − k < 0, c’est-à-dire k > `. Donc Donc X ,→ B(p). E (X ) = p et V (X ) = p(1 − p). (b) Y (Ω) = {0, 1}. Pour toucher la cible au second essai, il faut déjà avoir manquer la P (Z = `) = cible au premier essai. Ainsi, [Y = 1] = A 1 ∩ B 1 . Donc X̀ P (X = k)P [X =k] (Y = ` − k) k=0 (f) On a : P (Y = 1) = P (A 1 )P A¯1 (B 1 ) = (1 − p)p à !à ! à !à ! n n −k n! (n − k)! n! `! n ` = = = k `−k k!(n − k)! (` − k)!(n − `)! `!(n − `)! k!(` − k)! ` k On en déduit que P (Y = 0) = 1−p(1−p) et Y ,→ B (p(1−p)). On a : E (Y ) = p(1−p). (c) Z (Ω) = {0, 1}. Pour toucher avoir Z = 0, il faut manquer la cible aux deux essais. et (1 − p)2 + p(2 − p) = 1 − 2p + p 2 + 2p − p 2 = 1 Ainsi, [Z = 0] = A 1 ∩ B 1 . Donc (g) On en déduit, P (Z = 0) = P (A 1 )P A¯1 (B 1 ) = (1 − p)2 à ! à ! X̀ n k n−k n − k P (Z = `) = p (1 − p) p `−k (1 − p)n−k−(`−k) `−k k=0 k à !à ! à ! à ! X̀ n ` ` X̀ ` k n ` 2n−`−k 2n−` = p (1 − p) = p (1 − p) 1 (1 − p)−k ` k=0 ` k k=0 k à ! à ! ¶ µ ¶` µ n ` n ` 1 ` 2n−` 2 − p 2n−` p (1 − p) = p (1 − p) 1+ = 1−p ` 1−p ` à ! ¢` ¡ ¢n−` n ¡ = p(2 − p) (1 − p)2 ` On en déduit que P (Z = 1) = 1 − (1 − p)2 = p(2 − p) et Z ,→ B (p(2 − p)). On a : E (Z ) = p(2 − p). 3. n X (a) L’archer tire successivement et de manières indépendantes sur n cibles, avec à chaque fois deux issues (succès : il touche la cible). La probabilité de succès est p. X compte le nombre de succès. Ainsi, X ,→ B (n, p). On a : à ! n k ∀k ∈ J0, n K, P (X = k) = p (1 − p)n−k k On constate que Z ,→ B (n, p(2 − p)). On a : E (Z ) = np(2 − p). E (X ) = np, V (X ) = np(1 − p). Donc E (Y ) = E (Z − X ) = E (Z ) − E (X ) = np(2 − p) − np = np(1 − p). (b) Z (Ω) = J0, n K. (c) Sachant que [X = k] est réalisé, l’archer recommence une série de n − k tirs indé- (h) On peut considérer que l’archer fait ses deux essais (si besoin) à suivre sur chaque pendants, avec toujours une probabilité p de succès. Sous ces conditions, Y suit cible. Il répète cette expérience n fois indépendamment. À chaque étape, il y a la loi B(n − k, p). On en déduit directement : Ã0 ! P [X =k] (Y = m) = n −k m p (1 − p)n−k−m m deux issues : soit l’archer manque des deux essais (échec), soit il réussit à toucher la cible, en 1 ou 2 essais (succès). La probabilité de succès est p(2 − p) d’après 2.c si m > n − k (c’est la probabilité de [Z = 1] dans le cas d’une seule cible). Ainsi, Z suit la loi B(n, p(2 − p)). De même, si le succès est « toucher la cible au 2ème essai (mais si 0 6 m 6 n − k pas au premier) », alors Y compte le nombre de succès et suit une loi binomiale 2n (d) P (Z = 0) = P ([X = 0] ∩ [Y = 0]) = P (X = 0)P [X =0] (Y = 0) = (1 − p) . de paramètres n et p(1 − p)(probabilité de succès s’il y a une seule cible). 2/2