20/10/2015 HEPATITES VIRALES OCTOBRE 2015 Dr R.TATOU CH Carcassonne service hépatohépato-gastro gastro--entérologie objectifs Physiopathologies des hépatites virales Modes de transmission Histoires naturelles et les signes clinques Diagnostics :biologie( marqueurs virologiques et sérologiques) Mesures prophylactiques 1 20/10/2015 Introduction: Hépatite virale :infection provoquée par des virus se développant aux dépend des tissus hépatiques (appelé hépatocyte) l’hépatocyte infectée va participer à la réplication virale et finir par exploser entrainant ainsi la cytolyse hépatique avec des perturbations du bilan hépatique . On distingue 95% des hépatites virales, a peu près 4% d’origine médicamenteuse ou toxique et 1% bactérienne. Parmi les hépatites virales, on observes principalement: Le VHA, Le VHB, Le VHC, Le VHD, Le VHE D’autre virus potentiellement hépatotropes: HSV,VZV,EBV,CMV,ARBOVIRUS, virus des FIEVRES HEMORRAGIQUES, et le VIH en cas de primoprimo-infection. 2 20/10/2015 Classification: Virus transmission entérale parentérale Féco-orale Sanguine-sexuelle Materno-fœtale transmission Entérale: fécoféco-orale Indirecte: aliments contaminés: coquillages, fruits de mer, fruits, Indirecte: légumes, eau souillées(VHE) Interhumaines directe: directe: mains sales ou en contacts avec des selles(VHA>VHE) • Parentérale Transfusion, sexuellessexuelles-sanguine, materno materno--fœtale ( VHB VHB--VHCVHCVHD:+++) Ensuite plus rare en cas de virémievirémie-transfusion: VHAVHA-VHE:+ 3 20/10/2015 Virus à transmission entérale VHA et VHE Physiopathologie: Pénétration à travers la barrière gastrogastro-intestinale Multiplication dans le cytoplasme des hépatocytes Sécrétion des virus des les canaux biliaires Sécrétion des virus dans les selles Milieux extérieur Contamination de l’eau et des aliments Physiopathologie: évolution VHA et VHE hépatites aiguës jamais de chronicité virus résistants aux agents chimiques et physiques, ce qui leurs confèrent une survie prolongée dans le milieu extérieur. 4 20/10/2015 VHA Génome : ARN Famille: picornaviridae Genre: hepatovirus Pas d’enveloppe Guérison dans 100% des cas Rechute rare ,mais possible. Evolution infection aigue VHA 5 20/10/2015 VHA Hépatite virale A Petites épidémies Voyages à l’étranger ou consommation alimentaire spécifique Population à risque Vaccination autour du cas index MODE TRANSMISSION: Les êtres humains sont les seules hôtes naturels Virus stable dans l’environnement pendant des mois Chauffer nourriture > 85 °C pendant 4 min Désinfecter les surfaces avec l’eau de javel diluée Voie fécoféco-orale Endémiques dans les pays en voie de développement Contacts interpersonnels, consommation d’eau, d’aliments (coquillages) contaminés préalablement par des matières fécales Mode de transmission: Hygiène précaire Dans près de la moitié des cas aucune source d’infection n’est individualisée Contact avec un patient juste avant les signes cliniques Excrétion du virus dans les selles maximale pendant 1 à 2 semaines avant le début des symptômes symptômes Minimale une semaine après le début de l’ictère Virémie pendant la phase prodromale L’infection peut être transmise par le sang : transfusion, usage de drogue 6 20/10/2015 Mode de transmission: Pays à haute endémicité Conditions d’hygiène défavorables Toute la population exposée dans l’enfance Infections asymptomatiques, séroprévalence 100% Epidémies rares Pays à endémicité moyenne Conditions d’hygiène en voie d’amélioration Incidence déclarée plus haute Petite épidémies possibles Pays à faible endémicité Taux d’infection bas Epidémies à source communes (aliments) Adultes, groupes à risque Séroprévalence < 20% chez les > 50 ans Mode de transmission : groupes à risque Risque accru d’exposition 1) Voyageurs se rendant en zone endémique Incidence 3 cas/1000 Impossible de se prémunir complètement contre le risque (boissons, aliments, serviettes, vaisselle, sanitaires etc..) Risque majeur pour les enfants de personnes originaires de zones d’endémie Petites épidémies possibles au retour 2) Homosexuels masculins Epidémies rapportées Comportements à risque : Fréquentation de lieux de rencontres sexuels Partenaires multiples, partenaires anonymes Pratiques orooro-anales et digito digito--anales 7 20/10/2015 Mode de transmission : groupes à risque Risque accru d’exposition 3) Usagers de drogue Séroprévalence 50% Hygiène précaire, échange de seringues Contamination des ustensiles utilisés pour préparer la drogue Contamination de la drogue Promiscuité sexuelle Epidémies rapportées 4) Expositions professionnelles Travailleurs des stations d’épuration et de canalisation Professionnels de santé Facteurs de risque: Lavage de mains insuffisant Consommation d’aliments ou boissons dans les unités d’hospitalisation Respect des précautions standards est efficace contre la transmission de l’hépatite A au personnel de santé Ne devraient pas être considérés comme un groupe à risque Mode de transmission : groupes à risque Risque accru d’exposition 5) Autres Personnes vivant en institutions pour handicapés Difficulté d’y respecter les précautions élémentaires d’hygiène Hémophiles/transfusés chroniques Risque théorique Prisonniers 8 20/10/2015 Mode de transmission : risques accru de conséquences défavorables 1) 2) Immunodéficience – Formes plus prolongées : pas de formes chroniques Maladies hépatiques chroniques – Risque plus élevé de développer une maladie sévère – D’autant plus que âge élevé et cirrhose – Traitement du VIH plus compliqué du fait de l’hépatite A, perturbations de la fonction hépatique, vomissements Caractéristiques cliniques Le virus n’est pas cytopathogène Sévérité variable Symptomatique dans 30% des cas < 6 ans et souvent dans ictère Jamais d’hépatite ou de portage chronique Incubation de 2 à 6 semaines Phase prodromique : Asthénie, malaise, céphalées, fébricule Myalgies, arthralgies Nausée, vomissements, anorexie, amaigrissement 9 20/10/2015 Caractéristiques cliniques Douleurs de l’hypochondre droit, ictère Hépatomégalie sensible Guérison clinique et biologique en 3 semaines Rarement anomalies biologiques > 1 an L’asthénie peut persister après la disparition des signes cliniques et biologiques Incapacité de travail en moyenne de 27 jours Cytolyse jusqu’à 2000 unités, prédominant sur les ALAT Elévation des transaminases avant l’élévation de la bilirubine La bilirubine peut augmenter alors que les transaminases diminuent PA normales ou discrètement élevée Neutropénie transitoire, lymphocytose Diagnostic VHA L’excrétion virale peut avoir disparue quand le patient présente l’ictère Les IgM apparaissent précocement, persistent 3 mois Sensibilité 100% Les IgG persistent indéfiniment, immunité définitive 10 20/10/2015 Diagnostic VHA Virologique transaminases :20 à 50x la normale bilirubine (ictère) Sérologique: méthodes immunoimmuno-enzymatiques type ELISA AC anti HAV IgM: pose le diagnostic et signe le caractère récent de l’infection AC anti HAV totaux (IgG+IgM): les IgG montrent le contact antérieur avec le HAV et signe une immunité durable et efficace. Marqueurs VHA IgM anti HAV - Anti HAV totaux - + + - + interprétation Sujet non immunisé Phase aigue, sujet infectieux Phase guérison, sujet immunisé 11 20/10/2015 Traitement VHA Pas de traitement spécifique Contre indication au paracétamol Éviter la consommation d’alcool Éviter les médicaments hépatotoxiques pas d’indication à une corticothérapie Transplantation hépatique: dans les hépatite fulminante N-acétyle acétyle--cystéine pour les formes graves, surtout si prise de paracétamol Prophylaxie VHA Lavage des mains Mesures d’hygiène simples Isolement en chambre seule, port de gants pour le personnel non vacciné Vaccination autour du cas index 12 20/10/2015 Vaccination VHA Depuis 1992 Vaccin entier inactivé. Havrix* (GSK) 2 injections IM séparées de 6 à 12 mois Séroconversion protectrice dans 90% des cas dès la première dose 95% après la deuxième dose Durée de protection > 25 ans Vaccin non remboursé Indication de la Vaccination Adultes et enfants > 1 an se rendant en zone d’endémie Personnels des crèches, crèches, établissements d’enfants handicapés Personnels de traitement des eaux usées Personnels de cuisines des restaurations collectives Homosexuels masculins Patients porteurs d’une maladie chronique du foie Toxicomanes par voie intraveineuse Professions de santés Hémophiles ? 13 20/10/2015 VHE Génome: ARN Famille: hepeviridae Genre: herpe virus Pas d’enveloppe Cas de zoonose(de l’animal à l’homme à partir de viande souillé) Vaccination autour d’un cas index Transmission autour d’un patient atteint d’hépatite A aiguë aiguë est importante et rapide Excrétion dans les selles de fortes quantités de virus plusieurs jours avant l’ictère jusqu’à une à 2 semaines Pas d’AMM pour les immunoglobulines en France Vaccination des cas index dans un délai n’excédant pas 8 à 15 jours après le contage Facile à réaliser si cas index dans une famille Réduit le risque de cas (4,4 % au lieu de 50%) Victor JC NEJM 2007 Sérologie préalable pas indispensable mais recommandé? 14 20/10/2015 Evolution infection aigue VHE Clinique VHE Incubation: 15 à 45 jours Phase prépré-ictérique: syndrome pseudopseudo-grippales: fièvre, frissons, céphalées ,asthénie, anorexie, myalgies, arthralgies troubles digestifs: douleurs épigastriques, hypocondre droit, vomissement, diarrhée éruption cutanée érythèmes, 15 20/10/2015 Clinique VHE Phase ictérique: ictère+urine foncés,+/foncés,+/- selles décolorés,+/ décolorés,+/-- hépatomégalie ou splénomégalie. Formes anictériques Formes fulminantes: chez le sujet âgé femme enceinte au 3° 3° trimestre de grossesse Formes mortelles: rare Adolescents et adultes jeunes Hépatite E d’importation Génotypes 1, 2, 4 Incubation de 40 jours Asymptomatique : 50% Manifestations cliniques : 50% Phase prodromique de 3 à 7 jours Phase ictérique de 1 à 2 semaines Pas de formes chroniques Hépatites sévères et fulminantes Mortalité de 0,5 à 4% pop générale 10 à 42% femmes enceintes 16 20/10/2015 Diagnostic VHE Direct: pas d’intérêt en routine, plus souvent réservé aux enquêtes épidémiologiques détection des Ag viraux/KIT:ELISA détection du génome viral dans les selles, le sang, l’environnement (eau, aliment)/ RTRT-PCR Diagnostic VHE virologique transaminases :20 à 50x la normale bilirubine (ictère) Sérologique Méthode ELISA ou Western Blot Détection des d’Ig antianti-VHE précoce IgM tardif IgG Recherche du génome par RTRT-PCR dans le sang et dans les selles Recherche de l’Ag HEV sur biopsie hépatique 17 20/10/2015 Traitement VHE 1. 2. Le traitement de référence est la ribavirine Survient chez des personnes d’âge d’âge moyen (> 50 ans) et est potentiellement grave (formes fulminantes) 3. Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence du virus dans le sang et/ou les selles par PCR surtout chez les patients immunodéprimés 4. Peut évoluer vers une forme chronique avec cirrhose chez des patients immunodéprimés Prophylaxie VHE Pas de vaccin 18 20/10/2015 Virus à transmission parentérale VHB-- VHC -VHD VHB virus VHB VHC VHD famille hépadnaviri flaviviridae Satellite de dae VHB genre orthohépad Hépacivirus Delta virus navirus enveloppe + + Virus défectifs génome ADN ARN + ARN – circulaire linéaire sb circulaire sb Génotype VHB et VHC VHB: 8 génotype: de A à H VHC: 6 génotype: de 1à 6 19 20/10/2015 Morphologie VHB Morphologie VHC 20 20/10/2015 Pathogenèse associée au VHC CHC Stéatose Pancréas Résistance Insuline Infection chronique Fibrose Cirrhose VHD Virus défectif à ARN, utilisant l’enveloppe du VHB pour se répliquer. Ne peut infecter qu’un patient déjà infecté par le VHB: surinfection Ou un patient s’infectant en même temps par le VHB: coco-infection ( hépatite aigue plus grave que l’infection VHB seule) 21 20/10/2015 Transmission: parentérale par le sang et ses dérivés toxicomanie IV, polytransfusés, Transplantés AES : accident d’exposition au sang du personnel médical et paramédical tatouage, piercing, soins dentaire. Sexuelle: IST (rapports traumatiques, en période de menstruation Materno--fœtale: transplacentaire ou au moment de l’accouchement Materno Intra Intra--familiale: objets de toilette en commun (rasoir ciseaux, brosse à dent) clinique Pratiquement la même que pour les virus à transmission entérale Variation de la période d’invasion (plusieurs mois pour l’hépatite B) 22 20/10/2015 Diagnostic biologique Non spécifique: transaminase: TGO, TGP bilirubine (ictère) Spécifique: sérologie marqueurs VHB recherche ADN VHB/PCR PBH(ponction biopsie hépatique): lésions hépatiques de nécrose, d’inflammation, de fibrose VHB Marqueurs: VHB AgHBs: Ag de surface, traduit une infection VHB aigue ou chronique Infection chronique: persistance de l’AgHBs > 6 mois Ac antiHBs: traduit la guérison et l’immunisation Ag HBc: Ag de capside, non excrété, c’est à dire non détecté dans le sérum, mais détecté dans le noyau des hépatocytes (sur PBH) Ac anti HBc totaux: détecté dans le sérum, signe le contact avec le VHB (infection en cours ou ancienne). Ac anti HBc IgM: infection actuelle ou récente Ag HBe: Ag de capside, marqueur de réplication virale active et de forte infectiosité ( charge élevée en ADN viral ) Ac anti HBe : témoin de l’absence de réplication virale ADN viral circulant: marqueur de référence de la réplication virale 23 20/10/2015 Cinétique des marqueurs du VHB au cours d’une infection aigue Cinétique des marqueurs du VHB chronique 24 20/10/2015 Signification des marqueurs du VHB AgHBs + AntiAnti-HBc AntiAnti-HBs - Hépatite virale aigue: phase précoce + + - Hépatite viral aigue: phase tardive; porteur chronique du VHB - + - Hépatite virale aigue: voie de guérison Avant l’apparition d’antid’anti-HBs Porteur chronique de VHB(taux faible) Infection passée à VHB (très rare) - + + Contact antérieur avec VHB Immunisation naturelle - - + Immunisation par vaccination Contact très ancien avec VHB (rare) Signification des marqueurs du VHB anti HBs+, anti HBc totaux +,anti HBe +: rencontre antérieure avec HBV et éliminitation du virus anti HBs+: sujet vacciné 25 20/10/2015 Evolution des infections par le VHC VHC Test indirect sérologie: Ac antiHCV Test immunoimmuno-enzymatique type ELISA si Ac anti HCV +: = rencontre antérieure avec le VHC, mais ne confirme par la guérison ou la persistance de l’infection. Test directs détection qualitative de l’ARN du VHC par PCR PCR quantitative ou charge virale Génotypage: 1 6 et sous types: 1a,1b, 2a, 2b etc.….. PBH: lésions hépatiques de nécrose, d’inflammation, de fibrose. 26 20/10/2015 VHD Sérum: Ag delta (méthode ELISA) Ac anti VHD (ELISA) IgG ,IgM ARN VHD: PCR Foie Ag delta (ELISA) TRAITEMENT Hépatite aigue fulminante: fulminante: idem hépatite à transmission entérale Hépatite chronique : active(F2 et ou A2) et ADN sérique+ VHC éradication virale VHB 1- contrôler la réplication virale(contrôle virologique) 2- obtenir une séroconversion HBe(si Ag HBe+) voir idéalement HBs (contrôle immunologique) Dans tous les cas: normaliser les transaminases, faire régresser la fibrose pour diminuer le d’évolution vers la cirrhose et le cancer du foie 27 20/10/2015 prophylaxie Vaccination HBV: vaccins dérivés du plasma HEVAC B (pasteur) HEPTAVAC vaccin préparés ENGERIX GENHEVAC B (pasteur) 1. 2. Schéma accéléré: 4 injection à 0 -1 – 2 avec une dose de rappel à 12 moi ordinaire: 3 injection à 0 -1 -6 mois Vaccins monovalents: VHB ou VHA Vaccins bivalents: VHA et VHB Vaccins héxavalents: Diphtérie Diphtérie--Tétanos Tétanos--Coqueluche Coqueluche--Poliomyélite Poliomyélite--Haémophilus influenzae type BB- Hépatite B Prophylaxie Statut vaccinale VHB: dosage Ac antiHBs (titre >10UI/ml est protecteur) Vaccination anti VHB=protection contre HDV Professionnel de santé Familles de porteurs de virus Toxicomanes IV Enfant née de mère AgHBs+ Tous les nourrissons et adolescents Pas de vaccin actuellement contre le VHC et le VHD 28 20/10/2015 prophylaxie 3. Gammaglobulines spécifique: Anti HBs immunité imédiate mais transitoire contre le VHB mais également contre le VHD dans quel cas? Contamination accidentelle: (piqure, blessure)/ sang ou produits sanguins positifs à l’AgHBs chez sujet non vacciné Naissance d’une mère positive à l’ AgHBs Exposition sexuelle Transplantation hépatique prophylaxie 4. Mesures générales de prophylaxie Matériel d’injection à usage unique Rigueur des examens médicomédico-techniques et soins dentaires: matériels stériles Asepsie en soins de beauté, tatouages, piercing. Port de gangs en cas de manipulation de sang et de produits biologiques Port de préservatif dans toute situation à risque Etc. ….. 29 20/10/2015 Marqueurs du diagnostic d’hépatites virales virus marqueurs VHA IgM anti VHA(+) VHB Ag HBs(+) et IgM anti anti--HBc(+) VHC Ac antianti-VHC(+), ARNviral(+) VHD Ag HD(+) ou IgM et IgG antianti-HD(+) Uniquement si Ag HBs (+) Ac anti anti--VHE totaux VHE conclusion Virus des hépatites atteinte hépatique Diversité biologique plus fréquent: virus A, B, C, D, E Virus A et E: transmission entérale hépatite aigue Virus B, C, D: transmission parentérale et sexuelle hépatites aigues et chroniques cirrhose, hépatocarcinome Diagnostic sérologie, biologie moléculaire Traitement interféron, ribavirine,analogues nucléotidiques ou nucléosidiques, anti protéases. Vaccination VHA, VHB. 30