Votre mensuel en santé et en sécurité Vol 11, no3 AJOUTEZ-Y DES FIBRES Les fibres sont un élément important d’une saine alimentation, mais malheureusement plusieurs d’entre nous n’en consomment pas assez. Les adultes devraient consommer au moins 21 grammes et idéalement 35grammes de fibres par jour, mais en moyenne, nous n’en consommons qu’entre 4,5 et 11 grammes. Les fibres se divisent généralement en deux catégories : les solubles et les insolubles. La plupart des aliments riches en fibres contiennent les deux. Les fibres solubles se retrouvent dans les flocons et le son d’avoine, les légumineuses, les haricots, les noix, le psyllium et la pectine des fruits. Les fibres insolubles se retrouvent dans les légumes et les fruits (surtout la pelure), le son de blé, la graine de lin et les grains entiers. Les fibres aident à réduire le cholestérol et à contrôler le sucre dans le sang. Une alimentation riche en fibres contient aussi beaucoup de vitamines et de minéraux, et parce qu’elle procure une impression de satiété, elle aide à contrôler le poids. Elle contribue aussi au transit rapide et efficace des aliments dans le système digestif et peut diminuer les risques de maladies du cœur et prévenir certains types de cancer. Carol Dombrow, diététiste de la fondation des maladies du cœur, vous offre les conseils suivants afin d’augmenter votre consommation de fibres : • Consommez davantage de légumes et de fruits non pelés. • Consultez le tableau de valeur nutritive des aliments emballés ou préparés et choisissez ceux qui contiennent le plus de fibres. Mars 2014 • • • Recherchez les emballages arborant la mention : source élevée ou très élevée de fibres, qui signifie que l’aliment contient au moins 4 à 6 grammes de fibres par portion. Débutez la journée par des céréales riches en fibres et essayez de consommer des fibres à chaque repas et collation. Choisissez des aliments contenant 2 grammes ou plus de fibres par portion à chaque jour. Tiré de Zone Confort, Volume 7, Numéro 2, page 7, Janvier 2010. SUITE : LES MATIÈRES COMBURANTES ET LES PEROXYDES ORGANIQUES Volet No. 4, les pictogrammes et les mentions Matière solide comburante Une substance ou un mélange solide qui, sans être nécessairement combustible en soi-même peut, en général en cédant de l’oxygène, provoquer ou favoriser la combustion d’autres matières. La distinction entre les trois catégories est en fonction de la réaction avec la cellulose. Dans ce cas, l’hypochlorite de calcium concentré devrait entrer dans cette classification. On y dénombre trois catégories. Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Danger Danger Danger Peut provoquer un incendie ou une explosion Peut aggraver un incendie Peut aggraver un incendie Comburant puissant Comburant Comburant Peroxyde organique Le peroxyde organique se définit comme une substance ou un mélange organique liquide ou solide contenant la structure bivalente -0-0-, et pouvant être considérée comme un dérivé du peroxyde d’hydrogène dans lequel un ou les deux atomes d’hydrogène sont remplacés par des radicaux organiques. Le terme inclut également les préparations (mélanges). Les critères de classification proviennent des recommandations relatives au transport des matières dangereuses de l’ONU. On compte sept types identifiés de A à G. Type A Type B Type C et D Type E et F Type G Aucun élément d’étiquetage requis pour cette catégorie de danger Danger Danger Danger Peut exploser sous l’effet de la chaleur Peut s’enflammer sous l’effet de la chaleur Peut s’enflammer sous l’effet de la chaleur Danger Peut exploser ou s’enflammer sous l’effet de la chaleur Triangle du feu Le triangle du feu (ci-dessous) exprime les liens entre les matières inflammables et comburantes lorsque la quantité d’énergie est suffisante. Il en résulte une réaction chimique qualifiée d’exothermique dont le résultat est le feu. Souvent, devant une matière comburante concentrée, la réaction se produit à la température de la pièce. Chaque molécule qui réagit transmet de la chaleur aux molécules voisines et la réaction en chaine s’amorce parfois très violemment. En guise de conclusion Les critères de classification du SGH peuvent paraitre complexes pour le débutant et même pour les spécialistes dans certains cas. Mais pour le milieu de travail ainsi que pour les produits domestiques, les étiquettes seront très simples à lire. Les éléments à inscrire sur les étiquettes sont d’ailleurs toutes standardisées. Tiré de Travail et Santé, Volume 25, Numéro 3, page 32 et 33, Septembre 2009. Vous avez des questions, des suggestions, des commentaires? N’hésitez pas à nous en faire part à : [email protected] -2-