Mathematics.
-
Sur
la
discrépance modulo
uno
(Deuxième
commu~
nication.)
Par
J.
G.
VAN
DER
CORPUT
et
Cl-i.
PISOT.
(Communicated
at
the
meeting
of
June 24, 1939.)
Dans
cette
communication, nous
nous
proposons
de
démontrer
avec
la
théorie
de
la
discrépance
les résultats que
l'
on
obtient
pour
la
répartition
modulo
un des
polyn6mes
avec
la
méthode
de
WEYL.
Soit
y'C
qJ
(y)
= a
l~!
+
al
y'c-I +
...
+
a'e
(20)
un
polyn6me
de
degré
k
=-
1
en
y à coefficients réels. N ous
étudierons
la
discrépance du
système
Y formé
par
les
nombres
qJ
(1),
qJ
(2),
...
,
qJ
(X),
ou
X
est
un
entier
supérieur à
2.
Soit
U
un
système
quelconque
de
n
nombres
réels
u"
('I'
=-:-c:
1,
...
,
n)
et
U*
Ie
système
formé
par
les n2
nombres
Uy - UI}
('I'
=
1,
...
, n; e =
1,
...
,
n);
nous désignons
par
D
(U)
et
D
(U*)
les discrépances des suites U
et
U*.
L'inégalité
D
(U)
< C
lYD
(lI*) .
(21)
de
M.
VINOGRADOW
indiquée
dans
la
première
communication lui a
permis
de
démontrer
4)
que
si
1
et
X=-
q'e-I .
(22)
a
ou
---
désigne
une
fraction irréductible à
dénominateur
positif,
il
cor
r
q
respond
à
tout
nombre
positif 8
une
constante
Cl telle
que
(23)
5)
Dans
la
première
note
nous
avons
amélioré l'inégalité (21)
de
M.
VINOGRADOW
et
avons
démontré
qu'
à
tout
nombre
positif 8
correspond
une
constante
?'I
telle
que
(24)
4)
VINOGRADOW,
Ueber
die Bruchteile eines ganzen Polynoms. Bull. Acad. Sci. U.R.S.S.
(6)
T.
20,
585-600
(1926).
5}
Dans
cette communication les leUres C désignent
toujours
des constantes convenables
dépendant
uniquement de k et de
[;
edes
constantes
dépendant
uniquement
de
Ic;
enfin
y des constantes
dépendant
uniquement
de
f,
555
Un
raisonnement
analogue
à ce1ui
de
M.
VINOGRADOW,
utilisant
]'iné~
galité
(24)
nous
permettra
d'améliorer
(23)
et
de
montrer
sous les
hypothèses
(22)
Nous
démontrerons
ici
un
résultat
encore
plus généraL Les
hypothèses
(22)
seront
remplacées
par
la seule
condition
moins
exigeante
(25)
a
ou -est
encore
une
fraction
irréductible
à
dénominateur
positif
et
ou
q
r
:?:
1.
Dans
ces conditions
on
a:
(26)
ou
!;
=
(r
+ q
X-I)
(q-I +
XI-k).
Nous
démontrerons
même un
résultat
un
peu
meilleur, à
savoir
Ie
suivant:
Théorème
I:
Soit
k
qJ
(y)
= a
~!
+
al
yk-I +
...
+ ak
un polyn6me de degré k
=-
1 en y à coefflcients réels
et
supposons que
a
---
I
-al-==r
q -
q2
. a
t:
ou -
est
une I raction irréductible à dénominateur
positif
et
od r
=-
1.
q
La
discrépance D
(Y)
du
système
qJ
(1),
qJ
(2),
...
,
qJ
(X)
vérifie, paur
tout entier X
=-
3
et
pour tout nombre
positif
8,
r inégalité :
D
(Y)
< C4
XO
J
!;(!-e)2l-k
(27)
ad
x=logXet
!;=(r+qX-I)(q-I+XI-'c);
l'exposant w dépend
uni~
quement de k
et
de
8.
L'inégalité
(26) résulte toujours
de
(27), mais il
peut
se
faire
que
(27)
soit meilleur
que
(26).
Déjà
I'inégalité
(23)
fournit
une
démonstratian
élémentaire
du
théorème
de
WEYL
qu'un
polyn6me,
dont
Ie
coefficient
du
terme
de
plus
haut
degré
est
irrationnel,
est
uniformément
réparti
modulo un.
En
effet
Ie
110mbre a
est
alors irrationne1
et
si X
augmente
indéfiniment
on
peu
t
trouver
des entiers q
augmentant
indéfiniment
et
vérifiant les
conditions
(22).
L'inégalité
(23)
montre
alors
que
D
(Y)
tend
vers
0 si X
augdtente
556
indéfiniment, ce qui constitue
précisément
la définition du fait
que
Ie
polyn6me
cp
(y)
est
uniformément
réparti
modulo
un.
N ous
montrerons
encore
que
les résultats
trouvés
permettent
aussi
d'
obtenir
des
bornes
supérieures
non
triviales
pour
les sommes
de
WEYL.
Nous
démontrerons
que
pour
tout
système U formé
par
n
nombres
réels
u"
(Y
= L
...
,n)
on
a
\
~
1:
e2niuY\==2nD(U).
n
,'=1
Il
en
résulte
en
particulier Ie
théorème
suivant:
Théorème
II:
Sous
les
hypothèses
et
avec
Zes
notations
du
théorème I
on
a pour
tout
nombre
positif
ë r inégalité:
\
X-I
1:
e
2ni
?(Y) \ < Cs
X0l
~(I-e)2j-k.
y=1
Nous
décomposerons
les
démonstrations
en
plusieurs lemmes. Les
lemmes 1
et
2
sont
cl'un
intérêt
plus général.
Lemme
1:
Inégalité
de
CAUCHY
généralisée:
Soient
av ,
by(Y=
L .. .,
n)
un
système
de
n couples
de
nombres
l'éels positifs.
Pour
tout
nombre
Je
avec 0 <
},
< 1
on
a r inégaiité:
" n
Démonstration:
Posons
JE
av = A
et
JE
b"
=
B.
En
vertu
de
la
~'=1
concavité
de
la
fonction log
on
a
pour
chaque
Y =
1,
...
,n
l'
inégalité :
E t' -
l't
-0
)l
-1 n
on
obtl'ent
au
second
n
somman
ces
mega
1 es p
ur
' =- ,
...
, ,
membre
la
valeur
1
et
Ie
lemme
est
démontré.
Lemme
2:
Soit
UI'
(~=
L
...
,m)
un
système
formé par
nl"
nombres
réels
et
soit
557
Ze
système
des
no
= nj +
n2
+ ... + n
rn
nombres
obtenu
en
réunissant
les
systèmes
UI' U2,
....
Urn.
Pour
tout
couple
de
nombres
réels a
et
(J
soit
(a
-(J
-
[a-(J]
+ DI'
((J,
a))
nl'
Ze
nombte
des
éZéments u
de
Za
suite
cru
(~=
0,
1,
...
,m)
véri[iant les inégalités
O-=':u-(J-[u-(J]
<a-(J-[a-(J].
AZors
on
a:
(28)
d'
ou résulte
en
particulier:
La
démonstration
de
ce
lemme
se
déduit
immédiatement
de
la
définition
des
Di'
((J,
a).
Lemme
3:
Soit
a un
nombre
del
véri[iant
la
condition (25);
soit
L
un
nombre
naturel
~.c::
X;
enfin
soient
(J
et
a
des
nombres
réels avec
a:=-
O.
Dans
ces conditions
Ze
nombre
l'
d
t'
d'
t'
h J I
L
es
sys
'emes en letS
I'
.••
'
Ik-I,
véri[iant les relations
o
-==
a hl '" h
k1
Z-(J
-[a
hl
...
hk-1
i-(J]
< a ?
1
~
I
hx
I - X
(x
=--=
1,
...
,
k-l);
1 -=.:
[-==
L
~
.
(30)
satisfait
po
ut'
tout
nombt'e
positif
ë < 1 à l'inégalité
(31
)
ou
x:=
log X
et
ou
['exposant
WI
ne
dépend
que
de
k
et
de
e.
Démonstration:
Nous
pouvons
écrire
a
Eh:
a=
"--
q
q2
Olt
fJ
est
un
nombre
rée1
avec
I
fJ
I
:::::
1.
Soit
u un
entier
non
nul
avee
I u
I-=':
Xk-l
L.
On
peut
poser
b fJl
ua=-+--···
q
2q
ou
best
entier
et
ou
fJl
est
rée1
avee
I fJl
1-==
1.
Soit
v
un
entier
avee
-i -=.: v <
-i-,
v
peut
done
prendre
q"
valeurs
entières eonsécutives.
Alors
(u
+
v)
a =
---
+ -
ou
I
fJl!
I =
~
+ --
:::::
1.
a v + b
fJl!
r I
fJ
fJl I
q q q
2r
,
558
Si v
parcourt
les q
valeurs
entières considérées, av + b
parcourt
un
système
complet
de
rest es
modulo
q
car
a
est
premier
avec
q.
Le
nombre
des entiers v
avec
est
donc
au
plus
égal
au
nombre
d'
en tiers r
avec
,
~
r + '
---=--e<a
---,
q q q
c'est~à~dire
au
plus à
2,
+
aq
+ 1
-=
3,
+
aq.
Posons
alors
hl'"
hk-l
1=
w
et
désignons
par
'k
(w)
Ie
nombre
de
systèmes
hl>""
hk--l' I vérifiant
cette
relation.
La
suite
parcourue
par
les entiers w
contient
q-l
(2
Xlc-l L +
q)
< 2
q-l
(Xk-l
L +
q)
suites partielles,
de
q
entiers
w au plus, telles
que
I'
on
puisse
poser
w = a + v
avec
-i
-=
v < i .
Dans
une
telle suite partielIe
on
a
donc
au
plus
3,
+ a q entiers w
avec
o
-=
aw-e-[aw-e]
<
a.
(32)
Désignons
alors
par
t
(w)
une
fonction
prenant
la
valeur
si w vérifie
la
relation
(32)
et
la
valeur
0
pour
les
autres
valeurs
de
w.
On
aura
ainsi:
.J: t
(w)
-=
2
X"-l
(3,
+ a
q)
(q-I L +
Xt-k)
(33)
IV
et
TL
-=::
2'
'Ic
(w)
t
(w)
IV
ou
la
som me
.J:
est
étendue
aux
valeurs
entières
non
nulles
de
w
avec
[ w
[-=
Xlc-l L.
Soit
g
un
nombre
naturel,
I'inégalité
de
CAUCHY
généra~
1
lisée (Iemme
1)
appliquée
avec
Je
= --
donne:
g
On
a
6)
.J:
('k
(W))fl
< G1
Xlc-1
LX
g("2
IV
6)
Vair
par
exemple
VAN
DER
CORPUT,
"Une
inégalité relative
aux
sommes de
WEYL".
Proc. Kon.
Ned.
Akad. v.
Wetenseh.,
Amsterdam, 42,
461-467
(1939): et Indagationes
Mathematicae
1,
fasciculus 3 (1939).
559
OU
GI
et
w2
ne
dépendent
que
de
k
et
de
g.
D'autre
part
comme
t
(w)
L
ne
prend
que
les
valeurs
0
ou
1
on
a
(t
(w)
)g-l = t
(w)
et
en
vertu
de
(33)
g
2:
(t
(w)
)g-I =
.J:
t
(w)
-=
2
Xk-I
(3,
+ a
q)
(q-I L + Xt-k).
IV IV
On
obtient
donc
I
TL
< G2
Xk-l
Lx''',
1(3];
+ aq) (q-I +
L-I
Xt-k)
II-iJ
ou G2
ne
dépend
que
de
k
et
de
g.
Soit
alors
E
un
nombre
positif
arbitraire
< L
rinégalité
(31)
est
triviale si
(3,+aq)
(q-I+L-I
Xl-kj
==
1.
Si
au
contraire
(3
,+aq)
(q-I+L-l
XI-kj
< L
il
suffira
de
prendre
g=1
+ [
+J
pour
que
l'inégalité
(31)
soit vérif1ée.
Le
lemme 3 est
donc
démontré.
Lem
me
4:
Soit
a an nombre réel véri{iant
la
condition
(25)
et soit
L un nombre naturel
-=
X.
Qaels
qae soient les nombres réels e
et
a,
--
0 1
avec a
~-~
,
la
som
me
.J:
I I étendae
aax
systèmes d'entiers
hl>
...
,h
lc
-I, I
véri{iant les relations
(30)
satisfait paar tout nombre
positif
E<l
à l'inégalité
ou ['exposant W3 ne
dépend
qae
de k
et
de E.
Démonstration :
Pour
une
valeur
donnée
de
I,
Ie
nombre
des systèmes
hl
...•
hk_l' I considérés est Tl-
Tl-I,
ou
Tl
est
Ie
nombre
déf1ni
dans
Ie
lemme 3
et
ou
ron
a
posé
Ta
=
O.
Par
suite
1 L Tl
--
Tl-1
.J:
I
-1-
=--=
.J: I
1=1
et
en
utilisant la
sommation
par
parties
Le
lemme 3
avec
I à la
place
de
L
donne
c'est~à~dire
comme
I
=-
1
560
Par
conséquent
L-I
1
Or
1 + z
--
< 1 + iog L
-=::
2 x
et
Ie lemme est
démontré.
1=1
i + 1
Lemme
5:
Soit
a un
nombre
réei tei
que
I a -
-~
1-==;
ou
~
est
q q q
une
fraction irréductible à dénominateur
positif
et
T un
nombre
=-
1.
Désignons
par
Yh
"
..
.
h-I
un
système
formé par les nombres ahl
.··
hk-I y +
f$
avec 1
hx
1-==
X
(u
= 1, ... ,
k-1).
y parcourant une suite d'entiers consécutifs
XI,
XI
+
1,
...
,
X"-1
ou
XI,
X"
et
f$
sont
des
constantes
dépendant
d h h O
-=::'XI
<
X"
-==
XI'
-XI
_-
N
e I
•...
' ',-I. avec =
=.
posons
-h
" ... ,hk_l·
Pour
tout
nombre
positif
ë
on
a alors
ou
texposant
w4 ne
dépend
que
de k
et
de ë
et
ou
~=(i+qX-I)
(q--I
+XI-k).
Démonstration:
Considérons
d'
abord
la
contribution
des
term
es
pour
Iesquels Ie
produit
hl
...
h"_1
n'est
pas
nul.
11
existe
un
entier
ll'
avec
1
===
II
-=:
X,
dépendant
de
hl,"
.•
h'c-I>
tel
que
(34)
OU
~I
est
une
fraction
irréductible
et
&1
un
nombre
réel
avec
-1
~&I
<
1.
Divisons
X"_XI
par
ll'
il
vient:
Partageons
alors
la
suite
XI.
XI
+ 1,
...
,
XI
+
nl
il
-1
en
nl suites
partielles
de
I1 entiers consécutifs chacune.
Quand
l'entier
y
parcourt
une
telle suite partielIe
on
a
al
Y
fl
l Y -
('I
&;
(
dI)
a
hl
...
hk--I Y = -Z-- + I X = T + T
mo
I I I I
ou
0
-=:
rl
-=:
11
-1
et
ou
1
&;
1 = I
fJ;tl-==
1.
L'entier
rl
parcourtunsystème
complet
de
restes
modulo
il,
car
al
est
premier
avec
il
Le
nombre
d'
entiers y
de
cette
suite partielle
avec
o
-==
a
hl'"
hk-1
y-e-
[a
hl'"
hk- I
y-e]
< a (35)
561
est
donc
inférieur à a 11 + 3
et
par
conséquent
pour
la suite
totale
XI.
XI
+ 1,
...•
XI
+ nl
ll-1
inférieur à
Nous
recommençons
cette
opération
avec
la
suite
restante.
Soit
de
façon
générale
pourfk==21asuite
restante
XI+nlll+
...
+nl'-l[f'-I
•....
X"-l
et
soit
X,u
=
X"
-
XI
-
(nI
[I + ... +
nf<-I
[1'-.1) Ie
nombre
d'
entiers
de
cette
suite.
n existe
un
entier
i
fM
avec
1
-==
if<
-=:
2~"
dépendant
de
hl'"
hk-I
tel
que
21'·-1
Ll
h h _ al' +
UI'
a
I'"
k-I -
lil
---z;
g-
(36)
ou?
est
une
fraction
irréductible
et
&1'
un
nombre
réel
avec
--1
-==
&1'
<
1.
,u
Divisons
XI'.
par
ZI"
il
vient:
Le
raisonnement
précédent
montre
qu'il y a moins
de
aZ
n +
3X,,-,
I'
I'
ZI'.
entiers y vérif1ant (35)
dans
la
suite
La
suite
totale
XI
...
,
X"
-1
sera
ainsi épuisé
au
bout
de
m
opérations
.
-==
x
+1
E
Ir
l-==Z-==X
l I
ou
m =
-Z
2"
. n
euet
comme
=
I'
=
-'I'
I'
ne
peut
p us exister
og
21'-
pour
des
valeurs
de
p.
dépassant
-~---
1.
Le
nombre
d'entiers
y
de
la
log 2
suite
Xl
....
,
X"
-1
avee
(35)
ne
dépasse
done
pas
la
valeur
ou
l'
on
a
posé
XI
=
X.
La
suite
XI,
...
,
X"
-1
étant
épuisée
au
bout
de
m
opérations
on
a
m
Z
i,u
nl, =
X"
--
XI
= Nh,
...
hk_l.
/,=1
D'autre
part
pour
fk
==
2
on
a
562
En
remplaçant
eneore
e
par
e -
fJ
dans
la
relation
(35)
on
voit
que
Ie
nombre
des éléments
du
système
Y
h1
,
..
.
h-I
tels
que
y vérifie
la
relation
(35)
ainsi modifiée est
au
plus
Ce
résultat
vaut
pour
ehaque
0:':
O.
Par
suite
et
m 1
~
N
D(Y
h
)<6X
~
2'
----
2 hl,
...
,hk_1
h1
'''',k_1
32
1'.-lz
f,=1
1<
(37)
ou
~
2 est
étendu
aux
systèmes
hl,
...
, hk-I tels
que
Ie
produit
hl
...
hk
=f
0
et
ou
~
3
est
étendu
aux systèmes
hl,
...
, h,,_I,
Z,u
eorrespondants.
Or
d'après
les
relations
(34)
et
(36)
on
a
(p,=
1,
...
,
m).
On
peut
done
appliquer
Ie lemme 4
avee
e = - 2,u-1
X-I
et
0=21'-
X-I
et
on
obtient
11
vi
ent
done
en
posant
~
=
(r
+ q
X-I)
(q-I +
Xl-kl
Comme
m
-=:
'Z~
+
1.
l'inégalité
(37)
montre
alors
que
la
contribution
og2
des
termes
avee
hl'"
hk-I =fO à
~
N
h1
, ...
,h
k_1 D
(Yhl,
...
,hk-l) est
moindre
hu··
.,hk_1
que
C
IO
Xk
X"'4
~I-e.
O'autre
part
Ie
nombre
des systèmes
hl,
...
,h',-I
avee
hl···h"_I=O
est inférieur à Cl Xk-2 < C
ll
Xk-l
XO'4
~l-'.
En
effet
~l-e
>
(q
X-I.
q-l)1-e =
X-I
+e.
Le
nombre
de
termes
N
hl
...
hk-I
d'
un tel
système
étant
-==
X,
la
eontri~
bution
des
term
es
avee
hl'"
hk-l = 0 à
~
Nh"
... ,hk_l D
(Yh"
... ,hk-l)
hu··
.,hk-l
est
moindre
que
C
ll
X"
x"',
~l-e
et
Ie Iemme
est
démontré.
563
Considérons
maintenant
Ie
polynöme
k
rp
(y)
= a
~!
+
al
yk-I
+
...
+ ak
de
degré
k
=-
1
en
y, à eoefficients réeJs.
Supposons
que a vérifie
Ja
condition
(25).
Oésignons,
pour
tout
nombre
natureJ
X=-
3,
par
Y
Je
système
formé
par
les
nombres
rp(I),
rp(2),
...
,rp(X).
Oésignons
par
Yhl,
...
,h
x'
ou
1
-=:
u
-==
k-l
et
I hl I
-==
x,
...
,I
hx
1-=
X,
Je
système formé
par
Jes
nombres
rp
(y
+
h~
+
...
+ hx
)-
~4
rp
(y
+ hl +
....
+
hYx-l)
+?
+ 2 s
rp
(y
+ hl + .. .
hX-2)
...
+
(-1)
rp
(y)
~
(38)
ou
les sommes
~
4'
~
s etc.
sont
étendues
aux eombinaisons différentes
des som mes
d'entiers
h;
y
parcourt
une
suite
de
Nh"
...
,hx
entiers
eonsé~
eutifs tels
que
ehaque
argument
y + hl
...
ne
prenne
que
des
valeurs
entières positives
ne
dépassant
pas
X.
Lemme
6:
Pout'
chaque
entier u avec
O::=:
u
-=
k -1
et
pout'
tout
nombt'e
positif
ê on a
~
N D
(Y
) < C XX+I
0',
é(l-e)2x+l-k
h
ll
...
,
hl'.
hl'
...
J
hx
12 X . ç
hiJ
•••
,hx
(39)
ad
~
est
étendu
aux
systèmes
hl"
..
,
hx
avec I hl
1-=
X,
...
, I
hx
I::=:
X
hl,..
0'
hl'.
et
ad
l'exposant
Ws
ne
dépend
que
de
k,
de
u
et
de
E. Pout' u =
0,
Ze
membt'e
de
gauche
de
(39)
désigne
pat' convention
Ze
nombre
X D (Y).
Remarque:
Le
théorème
I s'
obtient
en
faisant u = 0
dans
Ie
Iemme
6.
Démonstt'ation:
Le
lemme 6 est
démontré
pour
u = k
-I,
ear
l'
expression
(38)
peut
aJors
être
mise sous
Ja
forme
a
hl
.,
. hk-I Y +
fJ
et
Ie Jemme 6
se
réduit
aJors
au
Iemme
5.
Noussupposerons
done
l'inégaJité
(39)
déjà
démontrée
pour
u + 1
::=:
k -1
au
Jieu
de
u
et
nous
Ja
démontrerons
pour
u.
Oésignons
par
Y:
1, •
..
,hx
Ie
système
formé
par
les
N~"
...
,hx
différenees
des éléments
de
Yh"
...
,h
x deux à deux.
On
a
en
vertu
de
la
définition
de
Y
hu
...
,hx
+1
ou
2'
est
étendu
aux
suites Y 1
IJ
h h
,
hl,
...
,hx,hz+1
pour
esque es
1'
...
' x
sont
"z+1
fixes
et
ou
hX+I
parcourt
les vaJeurs possibJes
pour
les différenees des
entiers y
eorrespondant
aux éléments
de
Yh"
...
,hx'
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