Jeudi
10h-11h Ashwin Nayak (University of Waterloo, expos´e invit´e)
Communication complexity and the Information Cost approach
Communication complexity provides a concrete and versatile model for analysing different aspects of compu-
tation. In this talk, we visit some of the ways it has been used to reason about formula size, data structures,
space complexity, and other aspects. We then concentrate on the information-theoretic approach to characteri-
sing communication complexity. Intuitive and technically powerful, this approach often gives us optimal results
when other techniques fail.
11h-11h30 Pause caf´e
11h30-12h15 Laurent Fuchs (XLIM-SIC, Poitiers, GT Mod´elisation g´eom´etrique)
Alg`ebres g´eom´etriques et informatique graphique
En informatique graphique, la repr´esentation et la manipulation des objets g´eom´etriques est bas´ee sur l’alg`ebre
lin´eaire. Les limitations de cette alg`ebre pour la repr´esentation des concepts g´eom´etriques conduisent `a des
pratiques dont la mise en oeuvre peut-ˆetre d´elicate. Les alg`ebres g´eom´etriques issues des travaux de Grassman
et de Clifford au XIX si`ecle proposent un syst`eme de calcul puissant pour d´ecrire et r´esoudre des probl`emes
g´eom´etriques. L’objectif de cet expos´e est d’introduire les alg`ebres g´eom´etriques et d’illustrer leur utilisation
en informatique graphique.
12h15-13h Dale Miller (LIX, Palaiseau, GT Logique, alg`ebre et calcul)
Towards a broad spectrum proof certificate
Computational logic systems, such as theorem provers and model checkers, produce evidence of a successful
proof in an assortment of (often ad hoc) formats. Unfortunately, the evidence generated by one prover is
seldom readable by another prover or even by a future version of itself. As a result, provers seldom trust and
use proofs from other provers. This situation is made all the more regrettable given that logic and (formal)
proof are certainly candidates for universally accepted standards. I will outline some recent work on designing
documents, called proof certificates, that satisfy the following requirements : they must be (i) checkable by
simple proof checkers, (ii) flexible enough that existing provers can conveniently produce such certificates from
their internal evidence of proof, (iii) directly related to proof formalisms used within the structural proof
theory literature, and (iv) permit certificates to elide some proof information with the expectation that a
proof checker can reconstruct the missing information using bounded and structured proof search. We consider
various consequences of these desiderata, including how they can mix computation and deduction and what
they mean for the establishment of marketplaces and libraries of proofs.
13h-14h30 Buffet sur place
14h30-15h15 Quentin Merigot (LJK, Grenoble, GT G´eom´etrie algorithmique)
Inf´erence g´eom´etrique et fonction distance
La probl´ematique de l’inf´erence g´eom´etrique est d’estimer la g´eom´etrie (courbure, normales) et la topologie
(nombres de Betti, type d’homotopie) d’un objet g´eom´etrique inconnu `a partir d’un ´echantillonnage discret. La
notion de fonction distance joue un rˆole tr`es important dans ce domaine, notamment par ses avatars discrets
que sont la triangulation de Delaunay et les diagrammes de Voronoi. Dans cet expos´e, nous pr´esenterons
quelques r´esultats d’inf´erence o`u la fonction distance permet de relier simplement la g´eom´etrie et la topologie
continue`a des approximations discr`etes. Nous ´evoquerons des r´esultats r´ecents permettant l’extension de
certains r´esultats d’inf´erence en pr´esence d’erreurs de mesures (outliers) et lorsque la dimension ambiante est
trop grande pour construire la triangulation de Delaunay.
15h15-16h Gr´egory Lafitte (LIRMM, Montpellier, GT Mod`eles de calcul, mod`eles finis et complexit´e)
Des solutions au probl`eme d’Emil Post
Le degr´e Turing d’un ensemble d’entiers mesure le niveau de difficult´e algorithmique de cet ensemble. La notion
de degr´e Turing a ´et´e introduite par Emil Leon Post en 1944 et la plupart de leurs propri´et´es ont ´et´e ´etablies
par Stephen Cole Kleene. Deux degr´es naturels ont alors ´et´e identifi´es : le degr´e 0 des ensembles d´ecidables et
le degr´e 0’ du probl`eme de la halte des machines de Turing. Emil Post proposa la question suivante : existe-
t-il un ensemble non-d´ecidable que l’on peut ´enum´erer r´ecursivement mais pas assez puissant pour r´esoudre
le probl`eme de l’arrˆet des machines de Turing ? autrement dit, un ensemble r´ecursivement ´enum´erable de
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