Revenons àA=E(q£). Alors que Âest énorme, Prim (A) est tout à
fait calculable. Il est réunion disjointe de 2sous-ensembles MuMM2\M1
est l'ensemble des noyaux des représentations de dimension Ide g0;g 0;et
M2M 2est l'ensemble des noyaux des na(a eC -{0} ). D'ailleurs, Ker naest
l'idéal bilatère de £(Qc) engendré par z-a.1.
Il se trouve que G0est, pour G0simplement connexe d'algèbre de
LIE gO,g 0,réunion de 2 sous-ensembles: 1) les représentations unitaires de
dimension 1de G; 2) une famille de représentations unitaires irréductibles pa,
où aeR ?{o}. Ce qu'on peut donc espérer, c'est, non pas une corres
pondanceétroite entre Get £Xgc)A,mais entre Get Prim (E(qc)). Effective
ment,on ale théorème suivant: Soit Gun groupe de LIE nilpotent simple
mentconnexe. Soit peG; popère dans un espace hilbertien Hp.Soit H?
l'ensemble des vecteurs indéfiniment différentiables pour p. Alors on définit
canoniquement une représentation nde gdans H?. On peut identifier nà
une représentation de E(qc). Cette représentation n'est pas irréductible.
Mais Ker nest un idéal primitif de E(gc). On adonc une application #de
Gdans Prim (E (gc)). Comme pest unitaire, Ker nest stable par l'anti
automorphismeprincipal de £(gc)(celui qui transforme ocxx...xnpour
aeC,xu ..., xneg,enâ(?xn)... (?x^)). Alors $est une bijection de G
sur l'ensemble des éléments de Prim E(gc)fixes pour l'antiautomorphisme
principal.
Si Gn'est pas nilpotent, les relations entre Get Prim E(gc)sont plus
compliquées et mal connues. Malgré tout, une étude approfondie de
Prim E(qc)est sûrement utile pour l'étude de G, et est sûrement plus simple.
La méthode la plus efficace pour construire des éléments de Gest la
méthode des représentations induites. Nous allons donc chercher, pour
les représentations de g, une méthode d'induction. Pour cela, nous allons
encore nous ramener àl'algèbre associative. Rappelons d'abord ce qui se
passe pour les groupes.
Soient Gun groupe fini, Hun sous-groupe, pune représentation de H
dans un espace vectoriel complexe, n=Ind (p jG). Soient Al'algèbre de
G, Bl'algèbre de H, de sorte que Best une sous-algèbre de A. Alors net p
définissent des représentations n\ p' de A, B. Cela posé, nest la représenta
tionde Ainduite par p' au sens qu'on va rappeler maintenant.
Soit Mun espace vectoriel réel. Il est bien connu qu'on peut complexi
fierM,i.e. étendre les scalaires de RàC; on forme pour cela C®R M.