Diaporama du chapitre

publicité
CHAPITRE 10 : LA VISION : DE
L'ŒIL AU CERVEAU
L'ŒIL DANS LE RÈGNE ANIMAL
L'ORGANISATION
DE L'ŒIL
Muscle latéral
Zone ou corps
ciliaire
Iris
Cornée
Rétine
Choroïde
Sclère ou sclérotique
Fovéa
Humeur aqueuse
Disque du
nerf optique
ou départ du
nerf optique
Humeur vitrée
Nerf optique
Cristallin
Iris
Pupille
Sclère ou sclérotique
LES PARTICULARITÉS DU CRISTALLIN
Au microscope on observe :
On remarque donc que :
• Le cristallin est formé
de cellules fibreuses,
• Que ces cellules ne
contiennent pas de
noyau, contrairement
aux cellules animales
habituelles.
X10
X16
L’absence d’organites explique leur
transparence.
En balayant la lame, on observe très
nettement les fibres constitutives du
cristallin, aussi bien en coupe
longitudinale (amas de fibres
jointives parallèles) qu’en coupe
transversale (amas d’hexagone).
X40
LES PARTICULARITÉS DU CRISTALLIN
•
Liste des
caractéristiques des
cellules du cristallin
•
•
Cellules allongées en forme de ruban parfaitement
transparente ce qui permet le passage de la lumière.
Disposition en « lame de parquet », la lumière arrive
perpendiculairement ce qui évite une dispersion.
Pas d’organites, pas de noyau amis des cristallines
(protéine) forme un gel optiquement homogène
Vision de loin, muscles ciliaires relâchés. Le cristallin est mince et allongé
Vision de près, muscles ciliaires contractés. Le cristallin est épais et bombé.
La cornée permet l’essentiel de la convergence, néanmoins le cristallin permet
d’effectuer la mise au point (ou accommodation) pour la vision des objets
rapprochés, celle-ci s’effectue par relâchement ou contraction des muscles
ciliaires qui déforme alors le cristallin et diminue ou augmente la vergence.
ANOMALIE DE LA VISION EN RELATION AVEC DES DÉFAUTS DU CRISTALLIN
Presbytie
Cataracte
Syndrome de
Marfan
Vieillissement des cellules
du cristallin qui
deviennent moins
élastiques. Perte
d’accommodation.
Les cristallines
précipitant dans le
cristallin qui devient
opaque.
Modification de la forme et
de la taille du cristallin, la
vergence est donc modifiée
Difficulté à voir de près
Vision sombre, perte
des couleurs
Myopie sévère
L'ORGANISATION
DES CELLULES DU CRISTALLIN
3. Métabolisme des cellules
du cristallin
1. Le cristallin, une
lentille vivante
transparente
2. Les cellules en
ruban du cristallin
Ions, glucose
Ions, glucose
Canaux assurant
le passage de
l’eau et du
glucose
Membranes de 2
cellules
juxtaposées
Lumière
4. Métabolisme des cellules du cristallin en
cas de cataracte
L’organisation du cristallin et développement
de la cataracte
Espace
intercellulaire
rempli d’eau
Perte d’adhérence
entre 2 cellules
voisines
LA STRUCTURE DE LA RÉTINE
Sclérotique
Choroïde
Rétine
Choroïde
Epithélium
pigmentaire
Photorécepteurs
Neurones
bipolaires
Neurones
ganglionnaires
humeur vitrée
Trajet
de la
lumière
Messages
nerveux
vers le
nerf
orptique
LES PARTICULARITÉS DE LA RÉTINE
Expérience de Mariotte
+
+
•
+
•
•
L'image qui se forme sur le départ du nerf optique atteint une zone
de la rétine dépourvue de photorécepteurs. Il n'y a pas de messages
nerveux formés et donc pas de vision. C'est le point aveugle
Expérience de lecture
Pouvez-vous lire entièrement cette ligne si vous ne bougez ni vos yeux ni votre tête ?
Les mots observés dans l'axe optique sont parfaitement lisible, ce n'est pas le cas lorsque l'on s'écarte
de cet axe.
Cette netteté est due à la présence de nombreux cônes sur la rétine dans l'axe optique. C'est la fovéa
10
Acuité
mesurée (en
dixième)
0
0.5
1
1.5
3
6
10
8
dixième)
Acuité visuelle (en
LES PHOTORÉCEPTEURS
6
4
2
0
Excentricité
(en degrés)
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80
Excentricité (en degré)
Fovéa
80
60
40
20
10
5
0
LES PROPRIÉTÉS DES PHOTORÉCEPTEURS
Cônes
Localisation
Sensibilité à la
lumière
Rôle
Constitution
Bâtonnets
Centre de la rétine sur En périphérie de la
l'axe optique : la Fovéa rétine.
Entre 0 et 5°
d'excentricité
Faible
Très élevée
Vision des couleurs
Acuité optimale
Vision en noir et blanc
Acuité faible
Pigments : opsine
Pigment : rhodopsine
La diminution de la vision nocturne ainsi que l'évolution d'une vision
en forme de "tunnel" indique clairement une dégénérescence des
photorécepteurs à bâtonnets dans un premier temps.
La perte de la vue montre que la maladie finit par atteindre également
les cônes.
LES PROPRIÉTÉS DES PHOTORÉCEPTEURS
LE DALTONISME
Si le 8 n'est pas visible
Déficience rouge-vert : tritanope.
Vision normale : 35.
Protanopie forte lisent seulement : 5.
Deutéranopie grave lisent seulement : 3.
Le DALTONISME, c’est l’absence d'un gène fabriquant une opsine. Cela se traduit par la perception
de 2 couleurs seulement (dichromate) :
Protanope : perception de vert et du bleu seulement,
Deutéranope : perception du rouge et du bleu seulement,
Tritanope : perception du rouge et du vert seulement.
Vision normale
Vision deutéranope
LES GÈNES DES OPSINES : UNE FAMILLE MULTIGÉNIQUE
Actuellement chez l'Homme, on observe 3 gènes
des opsines codant pour les opsines S, M et L.
Le gène de l'opsine S est situé sur la paire de
chromosome 7 alors que les gènes des opsines L
et M sont situés sur le chromosome X
Gène de
l’opsine rouge
(L)
Gène de
l’opsine verte
(M)
Gène de
l’opsine bleue
(S)
Gène de
l’opsine rouge
(L)
Gène de
l’opsine verte
(M)
Gène de
l’opsine bleue
(S)
100 %
97.7 %
57.2%
100 %
58.2 %
58.2 %
100 %
LES GÈNES DES OPSINES : UNE FAMILLE MULTIGÉNIQUE
Le document 3 nous indique que des gènes qui présentent des séquences
nucléotidiques proches dérivent d'un gène ancestral unique qui se
serait dupliqué et donc les copies auraient divergé par mutations.
celles-ci restant ou pas sur le même chromosome.
Les résultats précédents montrent que les gènes de l'opsine rouge et
verte sont très proches. On peut donc supposer qu'ils ont divergé
assez récemment.
Ainsi, il y avait un gène ancestral unique pour les gènes des
opsines rouge et verte, il se serait dupliqué sur le même chromosome
et les copies auraient divergé par mutations
On peut appliquer la même logique avec le gène de l'opsine bleue en
remontant plus loin dans le temps (car les différences de séquence sont
plus importantes) mais avec une différence tout de même.
Il y aurait eu un gène ancestral unique qui se serait dupliqué mais,
cette fois, une des copies s'est transposée sur un autre chromosome
ou elle a évoluée par mutations. L'autre copie correspondant au gène
ancestral des opsines rouge et verte.
LES GÈNES DES OPSINES : UNE FAMILLE MULTIGÉNIQUE
Chromosome 7
Gène de
l'opsine
bleu
Mutations
Duplication
et
transposition
Chromosome X
Temps en Ma
Mutations
Duplication
Mutations
Chromosome 7
contenant le gène
ancestral des
pigments
rétiniens
Similitudes dans la séquence des gènes
des opsines : famille multigénique
Gène des
opsines
rouge et
verte
LES OPSINES CHEZ LES PRIMATES
Cebus
Homme
Gorille
Chimpanzé
Macaque
Cebus
Homme
Gorille
Chimpanzé
Macaque
0
25
26
25
26
0
1
0
13
0
1
14
0
13
0
On observe aucune différence entre les opsines de l'Homme et du Chimpanzé.
Ces 2 espèces sont donc proches, elles occuperont deux branches voisines dans l'arbre
phylogénétique.
Le Gorille présente une différence entre son opsine et les opsines des 2 espèces
précédentes.
Il est donc proche de ces espèces, mais occupe une branche plus éloignée dans l'arbre
phylogénétique.
Le macaque possède entre 13 et 14 différences avec les espèces précédentes, il est donc
encore plus éloigné.
Le Cebus possède entre 25 et 26 différences avec les autres espèces, il est donc le plus
éloigné d'un point de vue parenté avec les autres.
LES OPSINES CHEZ LES PRIMATES
Singe du nouveau
monde
Cébus
Homme et singes
de l'ancien monde
Macaque
Gorille
Chimpanzé
Apparition du gène de
l'opsine vert
Homme
ARBRE PHYLOGÉNÉTIQUE DES PRIMATES
Chez certains singes comme le Saïmiri par exemple (singe écureuil), on a plusieurs phénotypes
possibles pour la vision des couleurs, notamment en fonction du sexe. :
les mâles sont tous dichromates : ils possèdent le gène de l'opsine S et un seul gène pour une opsine
M/L car ils n'ont qu'un seul chromosome X
Les femelles qui possèdent deux chromosomes X peuvent être dichromates ou trichromates : elles
ont toutes un gène de l'opsine S et possèdent un seul allèle du gène de l'opsine M/L si elles sont
homozygotes mais en possèdent deux si elles sont hétérozygotes.
Si les deux allèles qu'elles possèdent sont différents, elles produiront 3 opsines différentes d’où une
vision trichromatique.
LES VOIES VISUELLES
Rétine
Nerfs optiques
Chiasma optique
Relais cérébraux
LES VOIES VISUELLES
Œil gauche
Relai cérébral gauche
Œil droit
Relai cérébral droit
LES VOIES VISUELLES : HYPOTHÈSES DE TRAJET
Hypothèse 1
Hypothèse 2
Cas clinique : patient atteint
d'hémianopsie bilatérale
Dans ce cas, la zone atteinte correspond à celle
du chiasma optique
On observe une perte du champ visuel
périphérique des deux yeux.
Hypothèse 3
Cette observation élimine l'hypothèse 3 puisque
dans ce cas, toutes les informations seraient
coupées, le sujet serait complètement aveugle
Les hypothèses 1 et 2 restent valables
LES VOIES VISUELLES : HYPOTHÈSES DE TRAJET
Hypothèse 1
Hypothèse 2
Cas clinique : patient atteint d'hémianopsie latérale gauche
Dans ce cas, la zone atteinte correspond à celle du relais cérébral droit (en noir sur
l'IRM) ainsi que la partie occipitale de l'hémisphère droit.
On observe la perte du champ visuel gauche des deux yeux.
Cette observation élimine l'hypothèse 1 puisque dans ce cas, toutes les informations
provenant de l'œil droit seraient interrompues et donc le sujet serait aveugle de l'œil droit.
L'hypothèse 2 est donc la seule qui explique les observations, elle
correspond au trajet des voies visuelles.
Pour le cas clinique de l'héminégligence de la partie gauche du champ visuel, l'IRM
montre une atteinte de la zone pariétale droite du cortex, le relais cérébral étant
intact. Cette observation prouve donc bien l'implication du cortex dans le traitement
des informations visuelles d'un œil par la partie opposée du cerveau.
LES VOIES VISUELLES
LES VOIES VISUELLES
LES AIRES VISUELLES
Aires activées lors de la vision
d’images d’anneaux en
expansion ou en contraction
(aires V1 et V2))
Aires activées lors de la vision
d’un mouvement (aires V5) :
Aires activées lors de la vision d’une
couleur sans mouvement (aires V4) :
LES AIRES VISUELLES
Aire V5
Traitement des informations
visuelles liées au mouvement
Aire V4
Traitement des
informations visuelles
liées aux couleurs
Aires V1 – V2
Réception de toutes les informations
visuelles : ce sont les aires primaire
de la vision
LES AIRES VISUELLES
L'aire VWFA ne correspond pas
aux zones observées
précédemment.
Cette zone permet le reconnaissance
des lettres et des mots, c'est une aire
de mémorisation.
Lors d'un AVC de la zone VWFA, on observe un
activation d'une autre zone suite à une
rééducation. (en jaune)
Cette observation suggère que le cerveau est
capable de se réorganiser et d'activer des zones
pour compenser la perte d'une autre. Ce
phénomène s'appelle : la plasticité cérébrale.
LA PERCEPTION
Le dessin des 2 femmes est vue de la même manière, c'est-à-dire que
l’information visuelle est la même pour tous, mais le cerveau
l’interprète différemment. C’est la perception.
Une fois le dessin connu et donc mémorisé, il est facile de le
reconnaitre. Cela suppose que le cerveau utilise des informations
mémorisées pour donner une signification aux images observées.
ORGANISATION DES AIRES CORTICALES DE LA VISION
V7
V3a (Aire visuelle associée à la perception
du mouvement et de la profondeur)
V3 (Aire visuelle associée à la
reconnaissance des formes)
V2 (Aire visuelle primaire, sensible à
l’orientation)
V5 (Aire visuelle
associée à la
reconnaissance du
mouvement)
VP
V8
V1 (Aire visuelle primaire, grande
sensibilité aux contrastes)
V4 (Aire visuelle associée à la
reconnaissance des formes et
des couleurs)
Vue latéro-occipitale des aires visuelles V1, V2, V3, V4 et V5 (MT), ....... chez l’Homme.
Banque de schémas SVT Dijon
LES SYNAPSES
Neurone A : neurone présynaptique
Vésicules synaptiques
Fente synaptique
Neurone B : neurone postsynaptique
Message nerveux
1
Vésicule
2
Membrane du neurone A
(présynaptique)
3
Fente synaptique
4
Membrane du neurone B
(postsynaptique)
5
Eclatement d'un
vésicule à la surface de
la membrane
LES SYNAPSES
Lorsqu’un message nerveux arrive, on observe une fusion des vésicules à la
surface de la membrane
Synapse au repos
Arrivée d’un message nerveux au
niveau de la synapse
Neurone A : neurone
présynaptique
Vésicule synaptique
Fente synaptique
Récepteurs spécifiques
Neurone B : neurone
postsynaptique
Neurotransmetteur
Message nerveux
L'arrivée d'un message nerveux provoque la fusion des vésicules à la surface de la
membrane.
Les Neurotransmetteurs contenus dans ces vésicules se retrouvent alors libérés
dans la fente synaptique. Ils se fixent sur des récepteurs spécifiques situés sur la
membrane du neurone B et déclenchent la création d'un message nerveux sur ce
neurone.
LA PERTURBATION DE LA PERCEPTION
On constate que ces 3 drogues : Psilocybine, Ecstasy et LSD ont une structure
moléculaire très proche du neurotransmetteur naturel : la sérotonine.
On peut supposer que ces drogues peuvent agir sur le même récepteur
synaptique que celui de la sérotonine.
LA PERTURBATION DE LA PERCEPTION
Sans LSD
Avec LSD
LSD
La sérotonine qui est le NT naturel est très proche du LSD, on peut donc supposer
que le LSD se fixe sur les récepteurs à la sérotonine, et donc permet la création de
messages nerveux supplémentaires, modifiant ainsi l’activité cérébrale et donc la
perception visuelle.
Téléchargement