Les pigments présents dans les cellules photosensibles sont fabriqués par
l’organisme au niveau des cellules photosensibles. Cette fabrication suit
un « plan » présent dans des gènes présents sur les chromosomes 3,7 et
X. Au total 5 gènes pour 4 pigments rétiniens ; Le chromosome X quant à
lui possède deux gènes (celui de l’opsine rouge et celui de l’opsine verte)
Rq : 2 chromosomes X chez la femme et XY chez l’Homme.
A chaque gène correspond deux allèles. Donc deux versions pour chaque
gène sauf chez l’homme qui ne possède qu’un seul exemplaire du gène de
l’opsine rouge et de l’opsine verte.
1.1.3 Des gènes apparentés
Cf.TD4 Anagène avec la comparaison des séquences
nucléotidiques des différentes opsines (S,M et L)
Activité 5 de votre livre éd NATHAN p354
BILAN :
Suite à la comparaison des séquences nucléotidiques 2 à 2 des gènes
relatifs aux pigments rétiniens (rhodopsine et les opsines), on s’aperçoit
qu’il existe une grande similitude entre les « codes génétiques » de
chacune des séquences nucléotidiques. Les scientifiques pensent que cette
ressemblance n’est pas due au hasard et que ce degré de similitude
atteste d’une origine commune de ces gènes ; les quatre gènes
correspondant aux quatre pigments rétiniens forment une famille
multigénique. En effet un gène ancestral a pu être accidentellement
dupliqué (copié) puis transposé sur un autre chromosome (ou sur un
même chromosome) Ensuite chaque copie du gène subit indépendamment
des autres des mutations ponctuelles au cours de l’évolution pour aboutir
actuellement à la famille multigénique des opsines.