Expose nO 8 ESPACES POLONAIS, LUSINIENS, SOUSLINIENS et RAOONIENS par A, BAORIKIAN red1ge par B, lVOL Le contenu de cet expose a ete en large partie emprunte au livre de L, SCHWARTZ paraltre au TATA Institute. N° 1 - ESPACES POLONAIS OOfinition 1 Un espace topologique X est d1t polonais s'il est metrisable de type de- nombrable et s'il existe une distance compatible avec la topologle de X pour laquelle 11 est complete Les proprietes suivantes, rappelees sans demonstratlon, se trouvent dans I Bourbaki, Topologle generale ­ chapitre IX. a) tout sous­espace ferme d'un espace polonais est polenals; b) Ie prodult et la somme d'une familIa denombrable d'espaces polonals sent polonals j c) tout sous­espace ouvert d' un espace polonals est polonals j d) dans un aspace separe, l'lntersectlon d'une sulte de sous­espaces polonals est un sous­espace polonals ; e) un sous­espaca d'un aspace polona1s c'est un G dans 6 X f) un espace topolog1que morphe X est polona15 51 at 5eulament sl X est polonais si et seulement 51 X est homeo- un G6 du cube !l, oil I deslgne l'intervalle [0, 1] de IR. -113- N° 2 - ESPACES LUSINIENS - ESPACES SOUSLINIENS Definition 2 Un espace topologique separS nais X est dit lusinien s'il existe un espace polo- P et une bijection continue de P sur X • Une partie d'un espace topolo- giqU8 est dite lusinienne si le sous-espace qu'elle definit est un espace lusinien. Il revient au mArne de dire que si existe une topologie sur est la topologie ssparSe de X plus fine que pour laquelle X, il X est polonais. Tout espace polonais est lusinien et l'image d'un espace lusinien par une application bijective continue est un espace lusinien. Donnons quelques proprietes de permanence. Proposition 1 Tout sous-espace ouvert ou fermS d'un espace lusinien est lusinien. En effet, soit P un polonais et f : P X une application continue bijective. Si A est un ouvert (resp. ferme) de X , f- 1 (A) est un ouvert (resp. ferme) de P, donc polonais, et la restriction de f a f- 1 (A) est une bijection continue de f- 1 (A) sur A • Proposition 2 Tout produit (resp. toute somme) denombrable d'espaces lusiniens est un espace lusinien. Demonstration Soit, pour tout entier n, un lusinien L'application produit des f n Xn ' image par f n d'un polonais (resp. l'application qui coIncide avec f est une bijection de l'espace polonais IT n P n (resp. L n P ) n sur IT n n Pn • dans P n) Xn (resp. Corollaire Dans un espace topologique, la reunion d'une suite de parties lusiniennes -114- d1sj01ntes est un espace lus1n1en. En effet, une telle reun10n est homeomorphe a l'espace somma qu1 est lusi- nien. On supprimera ulterieurement l'hypothese -disjointes-. Proposi tion 3 L'intersection d'une suite {An' n 1} de parties lusiniennes d'un espace X est un espace lusinien. topologique separe Oemonstrat ion Soit f l'application diagonale de f (x) • (Yn)n awc Yn .. x pour tout n E xN et f ((\ An ) n fermS dans l'espace lusinien n A n sur la diagonale t:. <, dans X de c'est-a-d1re telle que IN • fest un homeomorphisme de . /), (\ X n A est lusinien puisque n n n Proposition 4 Tout borelien d'un espace lusinien est lusinien. OBmonstration 91 . II suffit de montrer que tenant la tribu borel1enne. alors une suite dans gf {Ac X I C A et A lusiniens} est une tr1bu con- est evidemment stable par complementation. Soit 9f • Bn .. A n \ U est lus1n1en. et en appliquant Ie corollaire de la proposition 2 , on voit que est aussi lusinien • lusinien. De plus n les ouwrts de X • C.O.F.O. A n est contient n Definition 3 Un espace topologique separe est dit souslinien s'il existe un espace polonais P et une surject10n continue de P sur X • Une part1e d'un espace topologique est dite sous11n1enne s1 Ie sous-espace qu'elle def1nit est sous11n1en. On a ev1demment les inclusions suivantes -115- polonais lusinien souslinien Les propri6t6s de stabilit6 des espaces lusiniens 6tablies pr6c6demment se g6n6ralisent aux espaces sousliniens (d6monstration analogues). Donc I - un sous espace ouvert ou fermS d'un espace souslinien est souslinien - un produit d6nombrable et une somms d6nombrable d'espaces sousliniens Boot sousliniens Et l'on en d6duit comma pour les espaces lusiniens I - tout bor61ien d'un espsce souslinien est souslinien. En outre. une r6union d6nombrable de sous ensembles sousliniens d'un espace separ6 X est souslinienne. car c'est l'image de la somma directe topologique par une application continue. Afin de caracteriser les espaces sousliniens, nous avons besoin de la definition suivante I Definition 4 Un espace topologique est dit eparpille s'il est polonais et si tout point un fondamental de voisinages a la fois ouverts et fermes. Un espace eparpille est totalemsnt discontinu. Exemple I etant muni ds la topologie discrete, l'espace muni de la topo- logie produit est eparpille. Plus generalemsnt, tout produit denombrable d'espaces 6parpilles est eparpille, donc tout produit denombrable d'espaces denombrables discrets. On en deduit alors que la limite projective d'un systems projsctif denombrable d'espaces discrets est un sspace eparpille. Lemme 1.- Etant donne un espace polonais P , il existe un espsce eparpille E et une surjection continue f de E sur P. -116- l»monstretion P etant polonais. il existe un ensemble denombrable 0 et une suite 1 (A ) de fermSs non vides de P. de diamstre 1 telle que : n 1 n 1 E 01 An OZ n 1 1 • De meme. pour tout et une suite 1 2" (A telles que n 1n ) Z A n1 En posant C1 = 01 et CZ• Cz sur C1 par de parties fermees non vides de An Z n E. 0 n Z n E. 0 • 11 existe un ensemble denombrable 1 1 1 de diemAtre 1 U z nZE 0 n 1 on definit une application P1 de n E C 1 P1 {(n 1• n )} z 1 • n • 1 Supposons definis les ensembles C ••••• Ck et les surjections Pi : Ci + + C • 1 1 1 Pour tout (n ••••• nk) E Ck • A est un espace palonais et il existe 1 n1·····nk un ensemble denombrable de parties fermees non vides de de diametre 1 4t"""k'+'1' telle que : A n 1 • .... n k + 1 tion de Ck+ sur Ck definie par : 1 On a donc constrult par recurrence un systems projectif (Cn• ces topolog1ques. Cn etant muni de la topologie L (C) • Cn est ainsi un espace eparpille. De plus si w • (n (A n ..... n k 1 ) d'espe- 1• (n 1• n Z )' ••• ) L(C). la suite de fermSs non vides est decroissante. de d1ametre tendent vers 0 • Elle converge vers -117- xwE P et l'application f I L (C)+ Elle est continue car si {x } • {\ o de An1 ••••• X w est surjective. • f (wo) , pour tout voisinage V o • il existe ko tel que X - et einsi que P definie par f (w) • w • {w } est un voisinege de w o tel f (W)C: V , C.Q.F.D. Le theor9me suivent est une consequence immediate du lemme1. Theorilme 1 Un espace seperS X est souslinien si et seulement si il existe un espace eparpille Y et une surjection continue de Y sur X • La demonstretion du lemma 1 permet de degeger une notion caracterisant les ensembles sousliniens et fort utile pour obtenir des proprietes de ces ensembles I c'est la notion de criblage. N° 3 - CRIBLAGE ET CRIBLAGE STRICT oafinition 5 On appelle crible une suite C • (Cn, Pn)n30 Cn soit un ensemble denombrable et Cn m< une surjection de Cn + 1 n sur 0 • Cn muni de la topologie discrilte etant eparpille. la limite projective L (C) du systeme projectif (Cn, Pmn) 8i Pn telle que, pour tout ou Pmn· 1 si n· m et Pmn· Pm Pm+1°O oPn Cm n • muni de la topologie limite projective est un eepace eparpille. 0 Definition 6 On appelle criblage d'un espece topologique separe X la donnee d'un crible -118- C • (C , Pn)n et pour tout n n ifnI Cn " d'une application 0 (X) satis- faisant aux conditions suivantes I 1) 'r/ 2) X n '1/ 0 , U m lf n +1 c E Cn +1 , 0 et (c) !"n elf n (c) (Pn (c)) U (c).. c EO Co J If n+1 (c') pour tout n 0 J c' E Cn + 1 Pn(c')-c si 3) (cn )n,>0 EO L (C) , alors est une base de f1ltre (\I'n convergent. Le cr1blage est d1t 4) Pour tout n .!E!=! 'f n 0 , les s1 de plus c ES Cn oll (c) I sont deux a deux disjoints. Propol1t1on 5 S1 X admet un cr1blage (C n , Pn' (resp. cr1b18ge strict) et s1 fest un. surjection (resp. bijection) continue sur un espaCB (Cn , pn , f 0 T n) 0 Y, est un cr1blage (resp. cr1blage strict) de Y • . D6monstrat1on immediate. Propos1tion 6 Tout cr1blage (resp. cr1blage strict) (Cn , Pn' una application continue surjective d'un espaCB (resp. bijective) X L (C) .!!!!: X • D6monstrat1on O'apres la dAf1n1t1on d'un cr1blage, so1t f f (w) - x oll - (c) nn elle est continue car s1 et {x} - f\ n I n (c) n • f est surjective Vest un vo1s1nage de x , 11 ex1ste n tel que (cn)CV, et W - L (C) (\ {co} x ... x {cn} x vo1s1nage de L (C) .. X telle que I dans L (C) tel que Enf1n, f est injective s1 le cr1blage f (W) C (C n 1 x Cn +2 x ... Cn + , Pn ' 'fln est un (cn) C. V • If n ) est strict I pour J -119- at Ill' .. (c') n 11 existe n tel que cn '# -: f (Ill) E If'n (c n) dans L donc 'f'n (c n) 'P n {\ (C) tels que III '# Ill' (\ f"n et f (Ill) .. f (Ill') , .. 13 , or , ce qui est absurde. C.Q.F.O. On peut alors formuler la caracterisation suivante des espaces sousliniens et lusiniens. ThBorime 2 Un espace separe est souslinien (resp. lusinien) si et seulement s'il admet un criblage (resp. criblage strict). D8manstration La condition suffisante resulte de la proposition 6. RBciproquement si X est souslinien. X .. f (P) ou Pest polonais et f continue. P admet un criblage d'apris Ie lemma 1 et X egalement d'apris la proposition 5. Si X est lusinien. X .. f (P) ou Pest polonais et f une bijection continue de P sur X • Une construction analogue Solt p.. U n E0 1 tion de P et 1 a An celIe cu lemma 1 mantre que 1 • Les Bn 6 (Bn ) k II suffit d'appliquer k .. An k "- V j<k P admet un criblage strict. B nj non vides formant une parti- 1. a nouveau la proposition 5. C.Q.F.O. Les espaces sousliniens possedent une importanta propriete de separation. D8f1ni tion 7 Deux parties A et B d'un espace topologique X sont dites separees par des boreliens s'il existe deux boreliens A1 et B tels que 1 A A et 1"::) B :::l B avec 1 A f\ B .. 13 • 1 1 Theorime 3 Soit X un espace sspare. Etant donnee une suite (An) de parties sousliniennes deux a deux disjointes. il existe une suite (Bn) de Doreliens de X deux a deux -120- disjoints tels que An C B • pour tout n • n Montrons tout d'llIbord Ie lenrne sui vant Lemme 2.- I (An)..!!.! (8 ) deux suites de parties d'un espaes topologique X • m 5i pout tout n !! m • An!! B soot m A· U A de mAme pour n et 8· n-- U m par des alora 11 en est B m Preuve du lemme 5i E • ElM:::> An U f'I n m E at mn Fmn :::> Bm sont des et n F· U F separent A at B respactivemant. C.Q.F.O. mn n m separant An lilt Bm • Preuve du thAorillme 3 Soit alors A et A' daux partias de X sousliniannes disjointes. non par des at (Cn• Pn' crtblage de A' • Puisque <Pn) un criblage de U /fo (c) at c· A • CE CO existe. d'apres Ie lemms 2. cD E. C 0 na puissant Itra 'f1 [c ) 1 c et 1 e: If; V'o (c ) • 0 at C 1 [cP U lf 1 [c) cEC 1 po[c)-c o c.j E. C.j un (c') • 11 If'0 'f o (c) at If [c') 0 at ne pouvant Itra If n De plus V'n (cn) converge vers (cn) et par des a E. A • V de vers c ' · (c') C'n n E lim _ C V' • es qui mantra que les I tels par des a' Eo A' a I a' • at A et un wisinage ouvert V' de a' V {\ V' • '" • Or. pour n assaz grand. on a • d'oO la contradiction. et ne soient pas Il existe donc un voisinage ouvert <P.j [c' i. c' E. C.j Po [c1) • Co • p'o [c') 1 - c'o ' c· (cn ) E. lim Cn _ que pour tout n • U • (c' tals qua On construit par tale que e: C'0 C't tels que • par des De mAme puisque 11 axista U et A' • 0 If A• If n (C n )C V V at V' separant rn at (c n) et -121- RBvsnons un borel1Bn O'apres CB qui preCedB, 11 Bx1stB, pour tout n, En::::;l An u m<n E ) m et na repond eucun dBS Am [m # n l • La su1tB la qUBst1on. C.Q.F.O. 51 un BspaCB sspare admst unB partition dsnombrablB formee d'BnsBmblBs sous11n1Bns, CBS BnsBmblBs sont borel1Bns. En part1cul1Br, s1 X BSt Bt s1 A Bt X "A sont sousl1n1Bns, alors A BSt borel1Bn. 51 re 2 Bt ce, BOot deux topologiBs sousl1n1BnnBs comparablBs sur X , alors les tribus borel1ennBs 5upposons -e, A est A 9) 93 ['b) plus fine qUB donc [<G) 9)[C') Bt d'oLJ sont idBntiquBs. 93 c !P.:> ce,) . 50it A IS 93 -souslinien et puisqu'il an est de mArne pour AC , d'apres IB corollMre 1. Nous allons stablir ma1ntBnant une rsciproquB dB la proposition 4. Theorems 4 Une X BSt boreliBnnB. lusiniBnnB A d'un OBmonstration Soit C • [Cn' Pn' Ifn ) un strict dB A Bt f Cn sur A • 5i, pour tout n, Bt pour tout c E Cn ' on POSB BSt [c) • f [qn [c)) O'apres b1jBct1on cont1nuB dB I lim Cn Bt BSt lusinien, donc sousl1niBn. Ie theorems 3 appl1que de boreliBns de X deux U 'f o [c) , 11 BxistB unB sUitB c E: Co dBUX disjoints tels que [c) C • Plus A· a i, -122- n generalement. pour tout n. il existe une suite (Bel e t C de borel1ens deux a n n n n deux disjoints tels que <Pn (e)e Be • Quitte a remplacer Be par Be 1"\ If n (el • on peut supposer I SoU alors B A- \j eE Cn If'n (c l <Pn (c l (\ n n C Be C U eECn ---If n (e) pour tout n et pour tout Bn • Naturellement Best bore11en et e C B • En fait,on a existe un unique tel que I A - B , car s1 x E B, pour tout n • 11 n • done en x EO B Supposons que la base de filtre (10 rn Ic n II n a 'I x • Il existe deux converge vers ouverta d1aJoints Va et V contenent respect1vement a et x • Pour n asaez grand, x 'fn (c n) C Va d'oO Vxll If n (c n) -13, et ¢. CPn x (enl, ce qu1 eat contradie- t01re. Done, a - x EA. C.Q.F.D. Remarque.- Le reaultat precedent eat faux ai A est aouslinien. Noua verrons cependent que ai X eat completement regulier. une partie aoualin1enne eat un1versellement meaurable pour les mesures de Radon sur X • Corollaire 1 Dans un eapeee lus1n1en, un sous eapace est lus1nien 51 et seulement si il est borel1en. Corolle1re 2 Toute reun10n d'une suite de soua especea lusiniens d'un eapsee sspsre est un aoua espaee luain1en. 51 (An) est une telle suite, alors on app11que Ie eorollaire de Ie propos1tion 2, a la suits (Bn 1 00 du lusinien An • n • An" B U m<n B m eat lusinien en tent que borel1en Corolleire 3 Sait X un sapsce lus1nien. Y un eapeee sspars et f une 1nJection -123- continue de X 2!!!! Y • L' :Image i' (8) de tout bonHien 8 Exemple : l"espace £!! X est un borlHlen de Y. l{. [0. 1] des i'onctions numllriques continues sur [0. 1J est un bonHien de l'espaee J)t ([0. 1]) des distrIbutions sur [0. 1J • Proposition 7 i' une application d'un espaee Ie graphe a) X dans un eapaee sapere G est un borel1en ou un sousl1nIen de Xx Y • Y dont : X est aouslinien. l':lmege reciproque d'un souslinien de Y est un so uslinien de X b) si Y est souslinien. l'image d'un souslinien de X est un souslinien de Y. IJ9monstration IJ9s1gnons par .1 et 1r 2 les projections de X x Y sur X et Y. a) Remarquons tout d'obord que s1 5 est une part1e de Y • f- 1 ts: • 1r [G /\ (X x 5)] • 1 5i 5 est sous11nien. 1r G borel1en -1 2 1 (5)· X x 5 G 1"\ 11: -1 (5) 2 -1 G sousl1n1en :::::=:') G f\.2 1r 11 (5) [G /\ 1r;1 (5)J l'est aussi. Or boral1en de 1r -1 2 (5):::::=:') G 1'\ 1r -1 (5) 2 sousl1n1en; sousl1nien 1 1 atant continue. f- (5) est alors souslinien. b) Dans ce cas. f (5) • 1r 2 (G f\ (5» • 11 2 [G/\(5 x V)] est egalement souslinien si 5 est souslinien de Y. C.Q.F.D. Remarque.- 51 i' est une application borelienne de X dens Y. alors G EO: 3) (X) @ 'J)(y) C (X x V). Proposition B i' une application borel1enne d'un Bspace souslinien X dans un Bspaee sousl1n1en Y • .§! 5 est un sous espaee sousl1nien de X (resp. de Y) f (5) -124- lresp. f- 1[S)] est un sous espeCB souslinien de Y [resp. de Xl. bijective. pour tout f est de plus B de X • f [Bl est un borelien de Y • DBmonstretion partie La Si 2> [Xl B E de la remarque et de la proposition 7. alors f (Bl est un sousl1nien de Y c) c f [B • f [Bl J mais f etant bijective est aussi un souslinien de Y • donc en vertu du corollaire 1 du 3. f [B) E. P.> [Y1 • Proposition 9 Etant donnas un espece souslinien X et une suite [f) n de fonctions nume- riques boreliennes dafinies sur X • separent les points de X • la tribu engendree par les f n est identique la tribu borelienne de X • ll8monstration Sait f • [fnl ® P.> [ n IR P.> nl. produit de X dans [url ou IR IR n• • Puisque : pour tout n • f est plus injective. f [Xl est souslinien. CB qui atablit Etant de la proposition B une bijection entre les bore liens de X et ceux de f [Xl qui sont exactement les traces sur f [Xl des de • C.Q.F.O. Remarques al Le proposition 9 n'est vraie que pour les suites comme on le voit si X est non danontJrable pour la faml1le des indicetrices des points de X I f x • 1{x} .xEX. bl Si X est polonaise il existe une suite de fonctions numeriques separant les points de X X et [x n) I en designant par dune distance competible avec le topologie de une suite pertout dense. on prend f n [x) • d [x. xnl • -125- N° 4 - EXEMPLES O'ESPACES LUSINIENS De paragraphe est consacre la demonstration d'un theoreme de L. Schwartz qui mantre que de nombreux espaces de l'analyse sont lusiniens. La proposition suivante n'est qu'un cas particulier du dit theoreme, mais fait °sentirO la utilisee. Proposition 10 E est un espace lusinien dans chacun des cas suivants I (1) E est la limite inductive stricte d'une suite (En) de Frechets separables J (2) E est Ie dual d'un Frechet separable F , muni de la topologie de la convergence compacte J (3) E est Ie dual de la limite inductive stricte d'une suite (Fn) de Frechets separables, muni de la topologie de la convergence compacte. DBmanstration (1) est immediat car E est la reunion d'une suite d'espaces lusiniens, donc lui-mAme lusinien d'apres Ie corollaire 2 du theorOme 4. Montrons (2). Si (Un) est une suite fondamentale decroissante de voisin ages O o de 0 dans F , la suite (Un) des pol aires croit vers E • Or pour tout n , Un est compact dans E muni de la topologie de la convergence compacte (theoreme d'Asco11). De plus cette topologie sur UO est metrisable car elle co!ncide avec la n topolog1e de la convergence simple sur un ensemble partout dense de F qui dans ce cas est denombrable. est alors polonais et E • U lusinien. n Montrons (3). Soit En Ie dual de Frechet separable Fn ' muni de la topologie de la convergence compacte, et E Ie dual de F • On a alors : E • si u i E: Fn muni de la mAme topologie. En • En effet, l'egalite est vraie algebriquement. De plus, E converge vers zero uniformement sur tout compact de F , alors converge vers zero dans En pour tout n , et reciproquement. E n etant lus1nien d'apres (2), E est lusinien puisqu'1l est fermS dans c.Q.F.O. -126- Remerque.- Le dual faible d'un Fr6chet s6parable est alors lusinien. la topologie faible 6tant moins fine que la topologie de la convergence compacte. Thl10 rilme 5 E une limite inductive d'une suite (En) de Fr6chets sl1parables telle a) En E • t b) tout compact de E est compact dans un En • F un e.l.c. s6pare. reunion d'une suite croissante (Fn) de Fr6chets s6parables telle gus I a') Fn est ferm6 dans F pour tout n • b') la topologie de F est moins fine gue la topologie limite inductive. l'espace Jec (E. F) des applications lin6aires continues de E F • muni de la topologie de convergence compacte. est lusinien. D!imonstration Elle se fait en quatre etapes. 1) E • Frechet s6parable J f • Banach s6parable D!isignons par 0 une partie dl1nombrable part out dense de E et par B la boule unit6 de F • Sait (Un) une suite fondamentale d6croissante de voisinages de zero de E • En posant I An • {u on voit que .:£ E :£ (E. F) (E. F) • U An J U (Un) C B} et 11 suffit donc de montrer que An est polonais n pour la topologie de convergence compacte. - An est m6trisable I car An est 6quicontinu et sur An la structure uniforms de la convergence compacte est identique la structure uniforms de la convergence simple dans 0 qui est d6nombrable. - An est complet : tout d'abord E 6tant m9trisable. et F est complet. Ensuite An est ferm6 dans si ui + u dans :£c (E. F) car si (E. F) u E An • ui E: An ;£ c (E. F) • pour tout x E: Un et pour tout £ > et 0 il existe -127- i tsl que V £ I u (x) - u (x) E i B • On a elora £ > 0 • u Ix J E B + £ B • [1+£} B , u (x) E B • B • d'olJ - An sst separable si F sst ds dimension finis. alors An est compact I puiaque An (x) - {u (x). u E An} sat borne pour tout x E E • Plus generalement montrons que F} muni de la topologie de la convergence simple dans 0 [D-convergence) est separable. Tout d' abord. I' aspace E' fini est dense dans e:t'o ®F des applications lineeirss continues de rang (E. F) • Sait enauits F0 un aoua-ensemble deoombrable partout dense de F • De plus E' est faiblement separable car il est lusinien [proposition 10} pour la topologie faible. Soit alors un ensemble denombrable faiblement partout dense dans E I . Soit enfin u E ci'[E. F} • Pour ai • i - 1, ••• n e' E E' • on e v dans 0 • f' e E' 0 v g E F • f e F et 0 v v st I n II u (a i) - L v·1 II u (ai) - L v*1 n f'v ® gv [aili e' (8)f jI v (a i) II I • II u n + n L < f'v v-1 • ai > gv l l L 1< s' -f' • ai v v L 1< e' • ai v >1 at on en deduit v-1 n + v-1 En choisissant convenablemant (a i) - f v' gv ' f' v $ >1 1/ gvll I/f v - gv 1/ . I pour tout i - 1, ••• n • Le sous-ensemble {f'®g, f'e • ge:F o} de o'f(E. F) est denombrable et part out dense pour la D-convergence. ce qui achave Ie denomstration du premier point. 2)E et F Frachets separables Soit (Vnl une suite fondamentale de voisinages de 0 de F , convexes. equilibras et fermes. Si F Vn est l'espaca de Banach associe a Vn ' alors F = lim +-- FV n -128- En d6s1gnant par -n l'app11cat1on canon1que de F dens FV • une application l1nen aire u alors E I + F est continue si et seulement si (E, F) .. lim I F 1r Vn ) et de mime Pour conclure il suffit de remarquer que u est continue. On en deduit " n (E, F) .. lim,;t (E, F c -- c Vn i. est lusinien en vertu du (E, F Vn premier point. 3) E .. Frechet separable J F satisfait aux conditions du theoreme Montrons tout d' abord Que : :iCE, F) os U n :£ (E, Fn ) J pour u E :;feE. F) E .. u- 1 (F ) • E etant un espace de Baire et la su1te des sous-espaces n n soit o vector1els fermBs En etant tel Ie que E .. U En' i1 exists n tel que En I 5i E" x E o En ' 11 existe un voisinage U U n de x • 0 tal qua UC En ' d'oQ k U .. En • O'apres 1a theoreme du graphe farme, u an tant qu'applica- k lN tion l1neaire de E dans Ie frechet F est continua si elle l'est pour. una topolon gie moins fine sur Fn • Or la topologie induite par celIe de F est mains fine que celIe induite par la topologie limite inductive, qui elle est moins fine que la topologie d'espace de Frechet de Fn • On a alors £c Ensu1te. puisqua (E, F) n I u E :;feE, Fn). est lusinian an vertu du deuxiems point, 11 Ie resta pou rune topologia moins fina. an particulier pour celIe induite par (E, F) reunion denOllbrable d'aspaces lusiniens est 4) done :tc (E.f). lusin1en. Cas general On a evidemment I /t,(E. f) .. lim .t(E , F) • De plus tout compact de <fn E etant compact dans un En :tc (E, F) .. lim.t _ c (En' F) • 11 suffit alors de remarquar que :t:c (En' F) est lusinian d'apres 3). C.Q.F.O. Remarques 1) Las conditions a) et b) du theorems 5 sont verifiees si E est limite induct1ve stricte d'une suite de Frechets separables. 2) L.5CHWARTZ a donne un resultat analogue avec des conditions mains strictas sur F • -129- N- 5 - ESPACES RAOONIENS D6f1nlt1on B Un espace completement regu11er X est dlt radon1en sl toute mesure bore11enne sur X est de Radon. Pour -mesure borellenne- • nous entendrons mesure pos1t1ve et D6f1n1t1on 9 Salt X un espace completement regu11er. Un sous-ensemble de X est d1t un1versellement mesurable dans X, s'11 est pour toute mesure bore11enne sur X • Un sous-ensemble de X est dlt un1versellement Lus1n-mesurable dans X s'11 est pour toute mesure de Radon sur X • Exemple : Tout espace polona1s est radon1en, comme Ie sait depuls longtemps tout probab111ste (vo1r NEVEU [11J ou HALMOS - Measure theory, par exemple). Proposlt1on 11 1) X un espace radonlen et Y un sous-ensemble de X unlversellement Lusln-mesurable dans X • Y • munl de la topologle lndulte est radonlen. 2) Salt X un espace completement reguller et Y un sous-espace topologigue de X radonien. Alors Y est unlversellement mesurable dans X • D6monstration 1) Sa1t 1 l'injection canonique de Y dans X • 1 est mesurable relativement aux tribus boreliennes de X et Y • Salt v • i une mesure borellenne finie sur Y , et la mesure borelienne sur X , image de par i (mesure image au Bans de la theorie abstralte de la mesurel. X radonlen. vest une mesure de Radon sur X • D'autre part, v-mesurable, soit Y etant la mesure (de Radon) induite par v sur Y • Or tout borelien A de Y est, consldere comme sous-ensemble de X • v-mesurable. Donc (Al = (A). -130- Alns1 colnc1dent et est de Radon. 2) Sa1t m une mesure bore11enne sur X • Sa1t Z un bore11en de X tel que et YC Z JII (m (Y) mJl. m (ll • (y) • dthigne ici la borne des m boms est atte1nte en vertu de la (U) , borel1en de X , Y cU. Cetts U de m). m 1ndu1t sur Z une mesure bore11enne m' (pour la topolog1s 1ndu1te). Ma1ntenant en rl vertu de m (Y) • (Z) • m' m' 1ndu1t sur (Z) , Y une mesure borel1enne ;n s s1 B est un bore11en de Y , on a m(B) r. • m (Y B') , ou B' est un bore11en de Z • Or, Y mest de Radon et radon1en, m (Y) Ma1s, s1 K JII m • sup {iii' (Y) • est un compact de (K) J K on a Y • par compact, x c m(K) • m Y} • (K) • que Y est m-mesurable. C.Q.F.D. On en Proposition 12 !!:!!! X f\ nE IN un espace topolog1gue et (An)nEIN une suite de sous-espaces rado- V et A n nelN • Cheque (An) sur X • donc (\ sont alors redon1ens. A n radon1en. est u-mesurable pour toute mesure An p est un1versellement mesurable dans X • nEIN On en alors que /\ A n 61N n est universellement Lus1n-mesurable (en prenant la mesure 1mage par l'injection canon1que radonien. n nEIN • Sa1t B • A n U An Les An A .... X) • Donc, A1 1 est radon1en [propos1tion 11-1) ). • On peut A' • A f\ [ n A1 n n B· L avec c A1 ) • universellement mesurables dans X • 11 en est de mArne des • -131- Et cheque 'tant un so us espace de An ' on en d'duit. comme plus haut que est radonien. Ce1a 'tanto soit m une mesure bore1ienne sur B et aait. pour tout n • mn sa a restriction (ce1a a un sens car est m-mesurab1e). etent radonien, mn est de Radon. 1a mesure sur B image de m par ltinjection canonique de n Soit Chaque mnt nelN de Radon.C.Q.F.O. dans B • Alors 'tant de Radon, on en deduit faci1ement que m- m est Proposition 13 Soit I (Xn)nelN une suite dtespaces radoniens possedant 1a propriete sui- -Tout compact de Xn est metrisab1e-. Xn est radonien. IT nelN D lmonstration X X est alors completement regulier. Soit wn 1a projecIT n nelN tian canonique de X sur Xn et eait une mesure bore1ienne sur X • Pasons Soit X· - 1I'n (II) - II I 0 ctest une mesure borelienne sur Xn • Donc Xn etent radonien. lin est de Radon. Soit donc K un compact (metrieab1e) de n et soit K· faisant (X \ IT n,,[N K • K n Xn tel que lin (X n \ K ) < _t_ n 2n est ainsi un compact metrisab1e. donc radanien t satis- K) En prenant e - + (n • 1. 2, • t.) on peut donc construire une suite crois- sante de compacts (C de X telle que n) i) u (X \ I C ) < _1_ n n ii) 1a restriction de II a Cn • sait • est de Radan. -132- Solt dors A un borel1en de X et soit An • A f"I C • On e n (An) • Or p (An) t p I (A). (An) peut Itre euss1 pres que l'on veut par un compact de An • Or Bn est euss1 un compact de X et (Bn) (Bn) • p ou Bn est (B • O'ou Ie n) rhultat • Remerque.- La cond1tion de Ie propos1t10n 13 est s1 cheque Xn a une base ou est mOtr1seble. ou est sous11n1en. Propos1tion 14 Tout espacs lus1n1en completement regu11er est redonien. rat10n So1t donc (X. <» un espacs lus1n1en complirltement regulier et 10g1e sur X plus f1ne que {; borel1ennes P> $. et telle que (X.'C,·). X' 'C pour et 'C. (X, <t) • les mimes (corolla1re 2 du C'est une mesure borel1enne sur radon1en. c'est une mesure de Radon. A fort10ri une topo- s01t polonais. Les tr1bus 3). Les mesureS boreliennes sur X et X' sont les mimes. So1t donc borU1enne sur 'to p (X. p une mesure 'G') , donc est de Radon pour X· 'tent • C.Q.F.O. Oonnons maintenant Ie resultat Ie plus d1ffic1le de Ie theorie des especss radon1ens. TMoreme 6 Tout espace souslin1en complirltement regu11er est redon1en. II suff1t de demontrer que pour tout espace souslinien complirltement regu11er X • on a u (X) • sup {p (K) • K compact. Kc X} pour toute mesure bore11enne p (1 ) sur X • En effet, s1 X est sousl1n1en, et s1 Best un borelien de X • B est un espece souslin1en. S01t P Ie mesure induite sur B B -133- par [au Bene de la thsorie -abstra1te-). Alors super1eure des = [B) [B) sera la borne [K) pour K sous ensemble compact dans B • done de (K) pour K compact de X • K contenu dans B • 06montrons done (1) X stant sous11n1en est l'1mage d'un espace polona1s P par une surject10n cont1nue f : P'" X • On peut supposer que 1'1 P est un K " de [0. 1]1N • a .., [0. compacts de Sa1t P C [0. 1JlN • done que P est un G dans [0. 1]1N • 6 m m P V K oil les K sont des m-1 n-1 n n 1]1N et pour tout m • est une su1te cro1ssante. la mesure extsrieure de CARATHEOOORY associee (P[Xl'" [A) - An ex> 'r/n Soit alors [B) 0 tel que A > j IN • An t A _ La suite d'ensembles 1 c'est une applicat10n de ayant les proprietes su1vantes : - AC B donc n a 'v' A • B EO: [An) (jJ [X) [Al t A < u(X). (f (K 1 n Pll n :. IN est une suite croissant vers X • II existe entier tel que croit vers De mAme le suite d' ensembles existe done n tel que 2 II [f [K 2 n () K 1 n 2 1 Posons C - Posons (\ j En outre [C lj j On • f II [K j n n 1 (\ Pl > A • En procedant par recurrence. il existe une suite (n j ljelN [f 1f'1P.11 K d'ent1ers telle que n j i K ni • les C sont non v1des et sont des compacts de [0. 1]lN • j est decrois.ante. C· (C () P) n J (\ jEIN C C P j et C 111 • alors (Onln est decroissante et par consequent • 11m n+- II 1Il [0 ) n -134- (car. les On (Dnl • Montrons alors que f En outre. f (Cl (c) • ( \ n 0 n (Dnll. • Triv1alernent. f (Clc Dr f n n compact est l'intersection des voisinages (Vl est un·voisinage fenm6 de C dans P W de C dans [D. tel que tel que C C W n J J il existe donc un voisinage fenm6 nC Wn P • f- 1 (Vl • Puisque par C {\ PeW n o de f (Cl. V de f (Cl tel que x ¢ V • Donc s1 x EX' f (Cl • 11 existe un voisinage -1 nO. 1\ P • f- 1 n n • C • 11 existe n 0 (Vl • Donc 0 f (C {\ Pl C V • Dr V n o On a donc bien f (Cl • fenm6 • f (C f\ Pl C V n donc J 0 (\0n 'f- n n • n Donc. en pour tout soit f (Cl • A< la mesure est (Xl • on a a A• un compact de X • C.Q.F.D. Corollaire 1 sait Y un espace et X un sous-espace de Y souslinien. Alor. X est universellement mesurable dans Y • Cela de la proposition 11. 2l. Corollaire 2 Scient deux topologies canp18tement sousl1niennes et compar8bles sur un ensemble X • Elles ont mArne mesures de Radon. Diimcnstration Dels du fait qu'il y a entre mesures et mesures de Radon sur un espacs souslinien et que deux topologies sousliniennes comparables ont mArne tribu (corollaire 2 du Remargue.- Dans la des espacss radoniens. la proposition 14. Ie rame 6 on a mis la condition • completement n'avons 3l. uniquement parce que nous les mesures de Radon que sur ces espacss. Dr on peut les -135- mseures de Radon sur les eapaces topo1oglques que1conques et alors la restrlctlon r'guller- tombe. Comms nous ntaurens besoln que des espaces regullers, nous renvoyons au 11vre de SCHWARTZ le 1ecteur de conna!tre la rale des mssures de Radon. N- 6 - COMPLEMENT AU THEORE[1E DE PROKHOROFF Le dulre 6 de Itexpose nO 5 et le theoreme 5 ci-dessus pourralent con- a penser que le de Prokhoreff est vral pour les aspaces luslnlens, ctest-a-dire : si X est un espace lusinien, toute partie tivement compacte (i) sup A de 1a condition de Prokhoreff JIlL; (X) etreitement rele- I P (X) < + PEA compact X tel que (11 ) sup (X \. K ) < E: pEA Or Fernique a E: • qu'il nten est rien. Son contre-example s'appuie sur un lemma que l'on peut de la suivante : Lemme.- SOU un ensemble X et un espaee vectorial E de fonction numerigues nies sur X tel que la topologie lnitiale sur X En munissant X de cette topo1ogie, une suite (P n ) de pre- completement bebllitb dans dl'l+a sl aux fonctlons de E !2!i (X) converge etreitement vers (x o E X) si et seulement I 11m P n n Ix e. X pour tout Conditlon neee.sa1re Pour f E , posons I U • {x I If (x) - f (xo)l < 1} f E • -136- Z • {x If I tx l - f (x ) I 1} • o Ie corollaire de la proposition 1 de l'expose nO 5 lim inf \I n d'oO (U) n I 11m n \I n (U) • et 1 Condition suffisente If SoH £ n > 0 • et fj II If II•• m- s n no - .... - 1 s Or, par sup lEX E , j • 1 , If j (x I - f j Ix 0 ) I sup (Zl - 1 • \J I Eo eoc(Xl 11 existe pour lim n £ k -2- + n - etant continue en x o ' If (x o) I I 'fIx) L j-1 , j . If telles que: k I If (x) sur les \An ' il existe n E o On en deduit alors que, si I «P(xII rn tel que < £ "2 - «P(x o )1 d \J n (x). I • 1, • , •• k • no ' Corollaire (Fernique) Soit X Ie dual faible d'un e.l.c. separS E • Une suite (\Jnl de probabilites de Radon sur X converge etroitement vers 6 si et seulement si 11m \J n n {x e X I 1< x, If' > I 1} - 1 pour tout I If e E • Supposons maintenant que E est un espace de Hilbert separable et X son dual faible. qui est lusinien (voir expose nO 8). Nous allons construire une suite etroitement convergente de probab1l1tes -137- (de a la Radon) sur X ne sat1sfa1sant pes cond1t1on de Prokhoroff rappelee c1- dessus. So1t (en) une base orthonormee de E et (an) une su1te de nombres reels telle que I o< an li.... 11 n .. ; n2 log a • 0 . n lim Posons , Vn < 1 I (1 - p·o a nP a ) n IS 1). (n ne p • Montrons que eette suite de probab111tss de Radon sur X converge bien etro1tement vers 6 51 If.. Pu1sque ne ... r p"O P 0 Y' P verif10ns pour eela Ie cond1tion du lemme precedent • • e E P I If P I est dans lC s1 et seulement L 1 - \In (Ll • \In (lc) .. avec Ir.p I A "{PEINI n (1 - PEAn 1 > } n Mais, s1 C est un entler super1eur d'oU (la suite 1 - lin (ll p + . a II <p 11 2 n n 2 > x, '" > I '1} • 1 n' on a l!Pn an) a P stant dScroisBante) (1 - an) I< soit l • {x EX. E • , 11 est cla1r que card An .s Ii 2 C• I c-1 L p·O On en deduit a1nsi que 11m inf \In n (l) 11m exp (n 2 c log an) .. 1 • n • O'autre part, la suite {II } ne sat1sfa1t pes Ie cond1tion de Prokhoroff n car, pour tout compact K de X , 11 existe n 1 tel que 11 (K) est contenu dans une boule B de centre 0 et de rayon m n > m• II 0 • m et lin (Bm) En effet, K II 0 51 -138- Remerque.- Le contre-exemple de Fernique se Soit E. lq Soit (en) (1 < q < et 00) X. lq' comme suit : son dual fatble (_1_ q + _1_ • 1) • q' la base canonique de X • On considt)re une suite de nombres reels (an) q telle que: 0 < an < 1 , lim n log an • 0 • no- En posant (1 satisfaire - a ) • n IJ n converge etroitement vers 6 sans la condition de Prokhoroff. N° 7 - UN DERNIER RESULTAT SUR LES ESPACES SOUSLINIENS Dans suivant. nous aurons besoin du r tsultat suivant Proposition 15 Soit X un espace separ t sousl1nien et (fi)i!!!:I une famille d'appl1cations continues de X dans un espace topologique separ t existe un ensemble DC I y separant les points de X • tel que la famdlle (fi)iE 0 .!! separe les "points de X • Ddmonstrat ion L'espace da (f i X x X est sQUslinien. Soit A la diagonale de y x Y • Pour tout (x, x') (x) , f A' • i (x')) t ¢ A 11 existe. par hypothese Mats cela signifie que la famille d'ouverts decrit I forme un recouvrsment de l'ouvert AC en extraire un recouvrsment i E I celIe tel que f (A' c) • U 00 i i i, i)-1 Maintenant. je dis qu'on peut (f • En effet, soit P un espace polonais et g une surjection de P sur X x X • les du sous-ensemble X x X et A' -1 ouvert de P • g CUi) forment un recouvrement ouvert c c (A). Or g-1 (A), muni de la topologie induite par celIe de Pest polonais, donc extraire un recouvrement denombrable -1 g a base Donc on peut -139- un recouvremsnt de b C • On en que les (filiED les points de X • C.Q.F.D. Corollalre Salt E un espace vectoriel topologigue loealemsnt convexe E la tribu coIncide avec Ie tribu souslipar les ensem- bles cyllndrlgues. DAmanstretlon Salt F Ie duel de E • Les de F, sur E separent evidemment les points de E • ci-dessus, il existe un sous-ensemble 0 de F tel que les comme fonctlons la proposition de D seperent les points de E • Melntenent Ie proposition (9) nous permet d'affirmer que Ie tribu de rabIes les fonctlons de E est identique a la plus petite tribu rendant mesu- O. Comme cette trlbu est malns fine que Ie tribu engen- par les cyllndrlques. on en deduit que Ie tribu borelienne est mains fine que celIe par les ensembles cylindriques. Comma elle est egalement plus fine, elle lul est done identique. C.Q.F.D. Le resultat reste vrai, d'epres le corollaire 2 du topologie souslinienne sur E 3. pour toute compareble avec sa topologie initiale (en parti- culier pour Ie topologie affaiblie).