Immunité Mortelle

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Immunité Mortelle
En juin 2000, un groupe de hauts dirigeants scientifiques du gouvernement et de décideurs en santé
s'est réuni au centre de conférence Simpsonwood, un endroit isolé situé à Norcross en Georgie.
L'assemblée qui avait été organisée par les ''Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies'' se
déroula à ce centre de retraite méthodiste, niché dans les champs boisés à côté de la rivière
Chattahoochee, pour assurer le secret complet. L'agence n'avait publié aucune annonce publique de la
session - seulement des invitations privées à 52 participants. Il y avait des hauts fonctionnaires du CDC
(Center for Disease Control - Centre pour le Contrôle des Maladies) et de la FDA (Food and Drugs
Administration – équivalent américain de Santé Canada), le plus grand spécialiste des vaccins pour
l'Organisation Mondiale de la Santé à Genève et des représentants de chacun des principaux fabricants
de vaccins, y compris GlaxoSmithKline, Merck, Wyeth et Aventis Pasteur. Les officiels du CDC
rappelèrent à plusieurs reprises aux participants qu'il y avait un embargo strict sur toutes les données
scientifiques qui seraient discutées. Aucune photocopie des documents ne serait permise, et ils ne
pourraient emporter aucun papier avec eux à leur départ.
Les fonctionnaires fédéraux et les représentants de l'industrie s'étaient réunis pour discuter d'une
nouvelle étude inquiétante qui a soulevé des questions alarmantes au sujet de la sécurité de plusieurs
vaccins communs administrés aux nourrissons et aux enfants en bas âge. Le thimérosal, un préservatif à
base de mercure qui est ajouté aux vaccins - semble avoir été responsable d'une augmentation
dramatique des cas d'autisme et d'une foule d'autres désordres neurologiques chez les enfants, selon un
épidémiologiste du CDC du nom de Tom Verstraeten, qui avait analysé l'immense base de données de
l'agence contenant les rapports médicaux de 100 000 enfants. "J'ai réellement été assommé par ce que
j'ai vu," a dit Verstraeten à ceux qui étaient assemblés au centre Simpsonwood, citant le nombre
important d'études récentes qui indiquent un lien entre le thimérosal et les retards de langage, les
désordres du déficit de l'attention, de l'hyperactivité et de l'autisme. Depuis que le CDC et la FDA
avaient recommandé en 1991 que trois vaccins additionnels contenant le préservatif soit injectés aux
enfants extrêmement jeunes - dans un cas, seulement quelques heures après la naissance - le nombre
estimé de cas d'autisme avait augmenté de quinze fois, soit d'un cas par 2 500 enfants à un cas par 166
enfants.
Les résultats étaient effrayants même pour des scientifiques et médecins habitués à confronter des
situations quotidiennes de vie et de mort. "Vous pouvez jouer avec cela tant que vous voudrez," a
mentionné au groupe le Dr. Bill Weil, qui est consultant pour l'American Academy of Pediatrics. Les
résultats ''sont statistiquement significatifs''. Le Dr. Richard Johnston, un immunologiste et pédiatre de
l'Université du Colorado dont le petit-fils vint au monde au petit matin du premier jour de la réunion,
était encore bien plus alarmé. "Mon impression intérieure?" a-t-il dit. "Pardonnez- ce commentaire
personnel - je ne veux pas que mon petit-fils se fasse vacciner avec du thimérosal jusqu'à ce que nous en
sachions davantage sur ce qui se passe."
Mais au lieu de prendre des mesures immédiates pour alerter le public et pour éliminer le thimérosal
des réserves de vaccins, les fonctionnaires et les cadres réunis au centre Simpsonwood ont passé la plus
grande partie des deux jours suivants à discuter de la stratégie pour camoufler les données
préjudiciables. Selon des transcriptions obtenues par la Loi d'accès à l'information, plusieurs des
individus réunis étaient préoccupés par les impacts des révélations dérangeantes au sujet du thimérosal
sur les profits et opérations de l'industrie des vaccins.
"Nous sommes en mauvaise position du point de vue de la défense contre toutes les poursuites," a dit le
Dr. Robert Brent, un pédiatre à l'hôpital pour enfants Alfred I. duPont au Delaware. "Ce sera une
ressource pour les avocats des plaignants qui sont très occupés dans ce pays." Le Dr. Bob Chen, chef de
la sécurité vaccinale pour le CDC, a exprimé son soulagement "qu'étant donné la sensibilité des
informations, nous avons pu les garder hors des mains de gens qui, pourrions-nous dire, seraient moins
responsables." Le Dr. John Clements, conseiller en vaccins à l'Organisation Mondiale de la Santé, a
déclaré catégoriquement que l'étude "n'aurait tout simplement jamais dû être réalisée" et a averti que les
résultats "seront repris par d'autres et utilisés à des fins qui sont hors d'atteintes du contrôle de ce
groupe. Les résultats de la recherche doivent être pris en mains."
En fait, le gouvernement a prouvé qu'il a bien plus d'habilité à contrôler les dommages qu'à protéger la
santé des enfants. Le CDC a payé l'Institute of Medicine pour entreprendre une nouvelle étude pour
faire disparaître les risques du thimérosal, ordonnant aux chercheurs de rejeter le lien entre le produit
chimique et l'autisme. Ils ont retenu les résultats de Verstraeten, malgré qu'ils aient été libérés pour
publication immédiate, qui a mentionné à d'autres scientifiques que ses données originales "avaient été
perdues" et n'avaient pu être reproduites. Et pour contrecarrer la loi d'accès à l'information, l'agence a
remis sa gigantesque base de données de rapports de vaccinations à une entreprise privée, la déclarant
ainsi inaccessible aux chercheurs. Au moment où Verstraeten a finalement publié son étude en 2003, il
était à l'emploi de GlaxoSmithKline et avait retouché ses données pour faire disparaître le lien entre le
thimérosal et l'autisme.
Les fabricants de vaccins avaient déjà commencé à retirer le thimérosal des injections données aux
enfants américains en bas âge - mais ils ont continué à vendre leurs réserves de vaccins teintés de
mercure jusqu'à l'année dernière. Le CDC et la FDA leur ont donné un coup de main en achetant des
vaccins contaminés au mercure pour l'exportation aux pays en voie de développement et permettant à
des compagnies de médicaments de continuer d'utiliser le préservatif dans quelques vaccins américains
- incluant plusieurs vaccins pédiatriques contre la grippe de même que dans les suivis de tétanos
injectés de façon routinière à des enfants de 11 ans.
Les compagnies pharmaceutiques obtiennent également l'aide de puissants législateurs à Washington.
Bill Frist, leader de la majorité au sénat, qui a reçu 873 000 $US en contributions de l'industrie
pharmaceutique, a travaillé pour immuniser les fabricants de vaccins de toute responsabilité dans les
4200 poursuites qui ont été déposées par les parents d'enfants blessés. Frist a tenté à cinq occasions
séparées de sceller tous les documents du gouvernement ayant rapport avec les vaccins - incluant les
transcriptions de Simpsonwood - et de protéger Eli Lilly, le fabricant du thimérosal, contre toute
citation. En 2002, le lendemain que Frist eut tranquillement introduit son petit pétard connu sous le
nom ''dActe de protection d'Eli Lilly" à l'intérieur du Homeland Security Act, la compagnie a contribué
$10 000 à la campagne de Frist et a acheté 5 000 copies de son livre sur le bioterrorisme. Le congrès a
rejeté la mesure en 2003 - mais plus tôt cette année, Frist a déposé une autre disposition dans un acte
anti-terrorisme qui refuserait les compensations aux enfants souffrant des désordres au cerveau causés
par des vaccins. "Les procès sont d'une telle ampleur qu'ils pourraient entraîner la fermeture des
compagnies qui produisent les vaccins et limiter notre capacité à gérer une attaque biologique par des
terroristes," a dit Andy Olsen, un des aides législatifs de Frist.
Il y a même beaucoup de conservateurs qui sont choqués par l'effort du gouvernement pour dissimuler
les dangers du thimérosal. Dan Burton, un républicain d'Indiana, a surveillé une recherche de trois ans
sur le thimérosal après que son petit-fils ait été diagnostiqué avec l'autisme. Son Comité de Réforme de
la Chambre du Gouvernement (House Government Reform Committe) a conclu dans son rapport final
que "le thimérosal utilisé comme préservatif dans les vaccins est directement lié à l'épidémie
d'autisme," et que "cette épidémie aurait plus que probablement pu être évitée ou interrompue si la
FDA avait réagi plus vite concernant le manque de données sur la sécurité d'injecter du thimérosal, une
neurotoxine connue." La FDA et d'autres agences de santé publique ont négligé d'agir, a ajouté le
comité, à partir "de malversation institutionnelle à des fins d'autoprotection" et "du protectionnisme
mal placé de l'industrie pharmaceutique."
Le récit de la collusion entre les agences de santé du gouvernement et la « Grosse Business
Pharmaceutique » pour cacher les risques du thimérosal au public est un exemple sidérant d'arrogance,
de pouvoir et d'avarice institutionnelle. J'ai été entraîné dans cette controverse avec hésitation. En tant
qu'avocat et environnementaliste qui a passé des années à travailler sur des dossiers relatifs à la toxicité
du mercure, j'ai fréquemment rencontré des mères d'enfants autistes qui étaient absolument convaincues
que leurs petits avaient été blessés par des vaccins. En privé, j'étais sceptique. J'ai douté que la cause de
l'autisme puisse être attribué à une seule source, et j'ai certainement compris le besoin du gouvernement
de rassurer les parents que les vaccins sont sécuritaires; l'éradication des maladies infantiles mortelles
en dépend. J'avais tendance à être d'accord avec les sceptiques comme Henry Waxman, un démocrate
de la Californie, qui a critiqué ses collègues sur le Comité de Réforme de la Chambre du
Gouvernement de sauter aux conclusions au sujet de l'autisme et les vaccins. "Pourquoi effrayer les
gens au sujet de l'immunisation, avant de connaître les faits?" avait précisé Waxman lors d'une
audience.
Ce fut seulement après avoir lu les transcriptions de Simpsonwood, étudié la principale recherche
scientifique et parlé avec plusieurs des autorités nationales en matière de mercure que je suis devenu
convaincu que le lien entre le thimérosal et l'épidémie de désordres neurologiques infantiles est réel.
Cinq de mes propres enfants sont des membres de la génération du thimérosal - ceux qui sont nés entre
1989 et 2003 - qui ont reçu des doses importantes de mercure par le biais des vaccins. Patti White,
infirmière dans une école, a dit au Comité de Réforme de la Chambre du Gouvernement en 1999, "Les
classes élémentaires comptent de plus en plus de cas d'enfants qui ont des symptômes de dommages
neurologiques ou immunitaires. Les vaccins sont censés nous rendre plus sains; cependant, je n'ai
jamais vu autant d'enfants malades en 25 années de soins. Quelque chose de très, très mal arrive à nos
enfants." Plus de 500 000 petits sont actuellement affectés par l'autisme, et les pédiatres diagnostiquent
plus de 40 000 nouveaux cas chaque année. La maladie qui était inconnue jusqu'en 1943, a été
identifiée et diagnostiquée chez 11 enfants qui naquirent après 1931, dans les mois suivant
l'introduction du thimérosal aux vaccins pédiatriques.
Quelques sceptiques contestent que l'augmentation des cas d'autisme soit causée par les vaccinations
contaminées avec du thimérosal. Ils présentent l'argument que l'augmentation est le résultat d'un
meilleur diagnostic - une théorie qui semble douteuse au mieux, étant donné que la plupart des
nouveaux cas d'autisme se sont regroupés dans une seule génération d'enfants. "Si l'épidémie est
vraiment la synthétisation d'un diagnostic pauvre, où sont donc tous les autistes de 20 ans ? " soulève le
Dr. Boyd Haley, une des autorités mondiales en toxicité du mercure. D'autres chercheurs précisent que
les Américains sont exposés à une plus grande "charge" cumulative de mercure qu'auparavant que ce
soit par le poisson contaminé ou les amalgames dentaires, et ils suggèrent que le thimérosal dans les
vaccins ne soit seulement qu'une partie d'un problème beaucoup plus grand. C'est une question qui
mérite qu'on lui accorde certainement plus d'attention qu'elle n'en a reçue - mais on doit se rappeler le
fait que les concentrations en mercure dans les vaccins sont plus importantes que les autres sources
auxquelles sont exposés nos enfants.
Il est extrêmement frappant de constater tout ce qui a été fait par plusieurs des principaux détectives
pour ignorer - et camoufler - les preuves contre le thimérosal. Dès le début, le dossier scientifique qui
pesait contre l'additif dérivé du mercure était accablant. Le préservatif, qui est employé pour empêcher
le développement des champignons et la croissance bactérienne dans les vaccins, contient de
l'éthylmercure, une neurotoxine puissante. Des montagnes d'études ont prouvé que le mercure tend à
s'accumuler dans le cerveaux des primates et d'autres animaux après qu'ils aient été injectés avec des
vaccins - et que le cerveau en développement des enfants en bas âge est particulièrement susceptible.
En 1977, une étude russe a démontré que des adultes qui ont été exposés à des concentrations
d'éthylmercure beaucoup moins importantes que celles injectées aux enfants américains étaient tout de
même affectés par des dommages au cerveau plusieurs années plus tard. La Russie a interdit l'ajout de
thimérosal aux vaccins des enfants il y a 20 ans, et le Danemark, l'Autriche, le Japon, la GrandeBretagne et tous les pays scandinaves ont depuis suivi le mouvement.
"Vous ne pourriez même pas construire une étude qui démontrerait que le thimérosal est sécuritaire,"
affirme Haley, qui dirige le département de chimie à l'Université du Kentucky. "C'est simplement trop
toxique. Si vous injectez du thimérosal dans un animal, son cerveau devient malade. Si vous en
appliquer sur du tissu vivant, les cellules meurent. Si vous le mettez sur une assiette de Pétri, la culture
meurt. Partant de cela, il serait surprenant qu'on puisse l'injecter dans un enfant en bas âge sans causer
de dommages."
Des documents internes révèlent qu'Eli Lilly, qui a développé le thimérosal en premier, savait dès le
début que son produit pourrait causer des dommages - et même la mort - à la fois chez les animaux et
les humains. En 1930, la compagnie a testé le thimérosal en l'administrant à 22 patients présentant une
méningite terminale, qui sont tous mort dans les semaines suivant l'injection - un fait que Lilly n'a pas
pris la peine de rapporter dans son étude déclarant que le thimérosal était sécuritaire. En 1935, des
chercheurs à l'emploi de Pittman-Moore, un autre fabricant de vaccins, a averti Lilly que ses
déclarations au sujet de la sécurité du thimérosal "ne concordent pas avec les nôtres." La moitié des
chiens que Pittman a injecté avec les vaccins au thimérosal sont tombés malades, ce qui a conduit les
chercheurs à déclarer que le préservatif était ''non satisfaisant pour être utiliser comme sérum pour les
chiens."
L'évidence contre le thimérosal a continué de grandir dans les décennies qui ont suivi. Lorsque le
Département de la Défense a utilisé le préservatif dans les vaccins sur des soldats pendant la deuxième
guerre mondiale, il a exigé de Lilly qu'il soit étiqueté comme "poison". En 1967, une étude parue dans
Applied Microbiology a constaté que le thimérosal tuait les souris lorsqu'il était présent dans les vaccins
injectés. Quatre ans plus tard, les propres études de Lilly ont évalué que le thimérosal était "toxique
pour les tissus des cellules" dans des concentrations aussi basses qu'une partie par million - ce qui est
100 fois plus faible que la concentration d'un vaccin typique. Néanmoins, la compagnie a continué à
promouvoir le thimérosal comme "non toxique" et l'a également incorporé aux désinfectants topiques.
En 1977, 10 bébés d'un hôpital de Toronto sont morts lorsqu'un antiseptique préservé avec du
thimérosal a été appliqué sur leurs cordons ombilicaux.
En 1982, la FDA a proposé une interdiction des produits en vente libre qui ont contenait du thimérosal,
et en 1991 l'Agence a considéré de l'interdire dans les vaccins destinés aux animaux. Mais
tragiquement, cette même année, la CDC a recommandé que des enfants en bas âge soient injectés avec
une série de vaccins contenant du mercure. Des nouveaux- nés seraient vaccinés pour l'hépatite B dans
un délai de 24 heures après leur naissance, et les enfants âgés de 2 mois seraient immunisés pour
l'Influenza Hemophilus B et la Diphtérie-Tétanos-Coqueluche.
L'industrie pharmaceutique savait que les vaccins additionnels posaient un danger. La même année que
la CDC a approuvé les nouveaux vaccins, le Dr. Maurice Hilleman, un des pères des programmes
vaccinaux chez Merck, a averti la compagnie que des enfants de 6 mois qui recevraient ces injections
seraient sujets à une dangereuse exposition au mercure. Il a recommandé que le thimérosal soit
discontinué, "particulièrement lorsqu'il est question de l'utiliser sur des bébés et des enfants," notant
que l'industrie connaissait des alternatives non toxiques. "La meilleure façon de faire est de commencer
à distribuer les vaccins actuels sans ajouter de préservatifs" a- t-il a ajouté.
L'obstacle pour Merck et les autres compagnies pharmaceutiques était cependant l'argent. Le thimérosal
permet à l'industrie pharmaceutique d'empaqueter des vaccins dans des fioles qui contiennent des doses
multiples, qui exigent la protection additionnelle parce qu'elles peuvent être contaminées plus
facilement par les entrées multiples des aiguilles. Le coût de production des grandes fioles est la moitié
du prix des plus petites fioles à dose unique, les rendant plus abordables pour les agences
internationales qui les distribuent aux régions appauvries en danger d'épidémies. Confronté à cette
"considération de coût," Merck a ignoré les avertissements de Hilleman, et les fonctionnaires du
gouvernement ont continué à pousser de plus en plus sur les vaccins au thimérosal pour les enfants.
Avant 1989, les élèves américains de la maternelle ont reçu 11 vaccinations - poliomyélite, DiphthérieTétanos-Coqueluche et Rougeole-Oreillon-Rubéole. Une décennie plus tard, les enfants recevaient un
total de 22 injections avant qu'ils aient atteint la première année de classe grâce aux recommandations
fédérales.
À mesure que le nombre de vaccins augmentait, le taux d'autisme parmi les enfants a explosé. Pendant
les années 90, 40 millions d'enfants ont été injectés avec les vaccins contenant du thimérosal, recevant
des niveaux de mercure sans précédent pendant une période critique pour le développement du cerveau.
En dépit des dangers bien documentés sur le thimérosal, il s'avère que personne n'ait pris la peine de
calculer la dose cumulative de mercure que les enfants recevraient par les vaccins obligatoires.
"Comment la FDA a pu prendre autant de temps pour effectuer des calculs?" demanda Peter Patriarca,
directeur des produits viraux pour l'agence, dans un courriel adressé au CDC en 1999. "Pourquoi le
CDC et les groupes aviseurs n'ont pas fait ces calculs quand elles ont rapidement étendu le programme
d'immunisation infantile ?"
Mais à ce moment-là, les dommages étaient faits. Lorsqu'ils atteignaient l'âge de six mois, les bambins
qui avaient reçu tous leurs vaccins, en plus des suivis, s'étaient fait injectés un total de 187
microgrammes d'éthylmercure - un niveau 40 pour cent plus élevé que la limite permise par l'EPA pour
l'exposition quotidienne au méthylmercure, une neurotoxine apparentée. Bien que l'industrie des vaccins
insiste que l'éthylmercure ne pose que peu de danger parce qu'il se décompose rapidement et est éliminé
par le corps, plusieurs études - incluant celle publiée en avril par le National Institutes of Health suggèrent que l'éthylmercure est réellement plus toxique pour les cerveaux en développement et qu'il
reste dans le cerveau plus longtemps que le méthylmercure. Sous le nouveau programme de
vaccinations, des doses multiples ont souvent été administrées le même jour : À deux mois, quand le
cerveau du bébé est toujours à une étape critique du développement, les enfants recevaient
régulièrement trois inoculations qui fournissaient 99 fois la limite permise pour le mercure.
Les fonctionnaires responsables des vaccinations infantiles insistent sur le fait que les vaccins
additionnels étaient nécessaires pour protéger les enfants contre la maladie et que le thimérosal est
encore essentiel dans les pays en voie de développement, qui clament souvent ne pas pouvoir acheter
les fioles à dose unique qui n'exigent pas de préservatif. Le Dr. Paul Offit, un des hauts conseillers en
vaccination au CDC, m'a dit, "Je pense que si nous avons vraiment une pandémie de grippe - et nous en
aurons certainement une d'ici 20 ans, parce que nous avons toujours - il n'existe aucune façon sur cette
terre par laquelle nous pourrions immuniser 280 millions de personnes avec des fioles à dose unique. Il
doit y avoir des fioles à doses multiples."
Mais tandis que les fonctionnaires en santé publique pourraient avoir été bien intentionnés, il y a
plusieurs individus sur le comité consultatif du CDC ayant soutenu les vaccins additionnels qui avaient
des liens étroits avec l'industrie. Le Dr. Sam Katz, la Chaire du comité, était un consultant payé pour la
plupart des principaux fabricants de vaccins et il partage un brevet sur un vaccin pour la rougeole avec
Merck, qui fabrique également le vaccin de l'hépatite B. Dr. Neal Halsey, un autre membre du comité,
a travaillé en tant que chercheur pour les compagnies de vaccins et a reçus des honoraires par Abbott
Labs pour sa recherche sur le vaccin de l'hépatite B.
Ce genre de conflits d'intérêt est en fait commun dans le cercle clos des scientifiques qui travaillent sur
les vaccins. M. Burton indique que le CDC "permet régulièrement aux scientifiques qui ont des conflits
d'intérêt flagrants de servir sur les comités consultatifs intellectuels qui font des recommandations sur
les nouveaux vaccins," même s'ils ont des "intérêts dans les produits et les compagnies pour lesquels ils
sont censés fournir une évaluation impartiale." Le Comité de Réforme de la Chambre du
Gouvernement a découvert que quatre des huit conseillers du CDC qui approuvèrent les directives pour
un vaccin de rotavirus "avaient des liens financiers avec les compagnies pharmaceutiques qui
développaient différentes versions du vaccin."
Le Dr. Paul Offit, qui partage un brevet sur un des vaccins, a reconnu qu'il "ferait de l'argent" si son
vote mène éventuellement à un produit commercialisable. Mais il a écarté ma suggestion que le lien
financier direct d'un scientifique dans l'approbation du CDC pourrait biaiser son jugement. "Ça ne
représente aucun conflit pour moi," insiste-t-il. "J'ai simplement été informé par le processus, plutôt que
corrompu par celui-ci. Lorsque j'étais assis autour de cette table, mon unique intention était d'essayer de
faire des recommandations qui présenteraient le plus de bénéfices pour les enfants de ce pays. Il est
blessant de dire que des médecins et des personnes en santé publique sont dans la poche de l'industrie
et qu'ils prennent donc des décisions qu'ils savent ne pas être sécuritaires pour les enfants. Ce n'est juste
pas de cette façon que ça fonctionne."
D'autres scientifiques de la vaccination ainsi que des contrôleurs m'ont donné des assurances
semblables. Tout comme Offit, ils se voient comme des gardiens éclairés de la santé des enfants, fiers
de leurs "associations" avec les compagnies pharmaceutiques, immunisés contre les séductions du
bénéfice personnel, déconcertés par les activistes irrationnels dont les campagnes anti- vaccinales
mettent en danger la santé des enfants. Ils sont souvent irrités par les interrogations. "La science," dit
Offit, "se porte mieux lorsqu'elle est laissée aux scientifiques."
Quoiqu'il en soit, quelques fonctionnaires du gouvernement ont été alarmés par les conflits d'intérêt
apparents. Dans son courriel aux administrateurs du CDC en 1999, Paul Patriarca de la FDA a critiqué
les contrôleurs fédéraux pour ne pas avoir scruté adéquatement les dangers posés par les vaccins
supplémentaires pour les bébés. "Je ne suis pas sûr que la FDA, le CDC et les agences de politique en
matière d'immunisation puissent se défaire facilement de la perception potentielle qu'ils ont commis
une erreur au sujet du thimérosal jusqu'ici," écrivait Patriarca. Il ajoute que les liens étroits entre les
fonctionnaires chargés de la réglementation et l'industrie pharmaceutique "soulèvera également des
questions au sujet des divers groupes consultatifs concernant les recommandations agressives pour
l'usage du thimérosal dans les vaccins pédiatriques.
Si les contrôleurs fédéraux et les scientifiques du gouvernement n'ont pas saisi les risques potentiels du
thimérosal au cours des années, personne ne pourrait clamer l'ignorance après la réunion secrète chez
Simpsonwood. Mais plutôt qu'entreprendre plus d'études pour examiner le lien avec l'autisme et à
d'autres formes de dommages au cerveau, le CDC a placé la politique au-dessus de la science. L'agence
a confié sa base de données sur les vaccins pédiatriques - qui avaient été développés en grande partie
aux frais des contribuables - à une firme privée appelée ''America's Health Insurance Plans'', s'assurant
ainsi qu'elle ne pourrait pas être utilisée pour des recherches additionnelles. Le CDC a également
commandé à l'Institute of Medicine, une organisation consultative qui fait partie de la National
Academy of Sciences, de produire une étude qui conteste le lien entre le thimérosal et les désordres au
cerveau. Le Dr. Marie McCormick, qui a dirigé le Comité de révision de sécurité de l'immunisation de
l'Insitute of Medicine (IOM). "Le CDC veut que nous déclarions, eh bien, que ces choses sont assez
sécuritaires," a-t-elle mentionné à ses camarades chercheurs lorsqu'ils se sont réunis la première fois en
janvier 2001. "Nous n'allons jamais confirmer que l'autisme est un véritable effet secondaire" de
l'exposition au thimérosal. Selon des transcriptions de la réunion, la responsable en chef du comité,
Kathleen Stratton, a prévu que l'IOM conclurait que la preuve était "inadéquate pour accepter ou rejeter
une relation causale" entre le thimérosal et l'autisme. Ça, a-t-elle ajouté, c'est le résultat que "Walt veut"
- une référence au Dr. Walter Orenstein, directeur du programme national d'immunisation pour le CDC.
Pour ceux qui avaient consacré leurs vies à promouvoir la vaccination, les révélations au sujet du
thimérosal menaçaient de miner tout ce pourquoi ils avaient travaillé. "Nous tenons un dragon par la
queue ici," a dit un autre membre du comité, le Dr. Michael Kaback. "Plus notre présentation est
négative, moins il est probable que les gens se fasse vacciner, immuniser - et nous savons quels en
seront les conséquences. Nous sommes en quelque sorte pris dans un piège. Je pense que la charge est
la façon dont nous pouvons nous sortir du piège."
Les fonctionnaires fédéraux ont clairement indiqué publiquement que leur but premier en étudiant le
thimérosal était de dissiper les doutes au sujet des vaccins." Quatre études sont en cours pour rejeter le
lien proposé entre l'autisme et le thimérosal," assurait le Dr. Gordon Douglas lors d'une rencontre à
l'Université de Princeton en mai 2001. Il était alors directeur de la planification stratégique pour la
recherche sur les vaccins au National Institutes of Health. "Afin de contrecarrer les effets néfastes de la
recherche qui associe le vaccin pour la rougeole à un risque élevé d'autisme, nous devons entreprendre
et publiciser des études additionnelles pour assurer les parents de sa sûreté." Douglas a autrefois servi
comme président des vaccinations chez Merck, où il a ignoré des avertissements au sujet des risques du
thimérosal.
En mai de l'année dernière, l'Institute of Medicine a publié son rapport final. Sa conclusion : Il n'y a
aucun lien prouvé entre l'autisme et le thimérosal dans les vaccins. Plutôt que de passer en revue la
littérature très abondante qui décrit la toxicité du thimérosal, le rapport s'est fondé sur quatre études
épidémiologiques très mal conçues qui examinèrent les pays Européens, où les enfants ont reçu des
doses de thimérosal beaucoup plus petites que les enfants Américains. Il a également cité une nouvelle
version de l'étude de Verstraeten, publiée dans la revue Pediatrics, qui avait été retouchée pour atténuer
le lien entre le thimérosal et l'autisme. La nouvelle étude a inclus des enfants trop jeunes pour avoir été
diagnostiqués avec l'autisme et en a négligé d'autres qui montraient des signes de la maladie. L'IOM a
déclaré que le dossier était clos et a recommandé qu'aucune recherche supplémentaire ne soit conduite,
une position surprenante pour une organisation scientifique.
Le rapport peut avoir satisfait le CDC, mais il n'a convaincu personne. David Weldon, un médecin
républicain de la Floride qui sert sur le Comité de Réforme de la Chambre du Gouvernement, a attaqué
l'Institute of Medicine, soulevant le fait que le rapport était basé sur une poignée d'études qui étaient
"fatalement défectueuses" en raison de leur mauvaise conception et qu'on a évité d'y inclure "toute la
recherche scientifique et médicale disponible." Les fonctionnaires du CDC ne sont pas intéressés à faire
une investigation honnête de la vérité, me dit Weldon, ''parce qu'une association entre les vaccins et
l'autisme les forcerait à admettre que leurs politiques ont irréparablement endommagé des milliers
d'enfants. Qui serait prêt à tirer cette conclusion à propos d'eux-mêmes? "
Sous la pression du Congrès, des parents et quelques-uns des membres de son propre panel, l'Institute
of Medicine a mandaté avec hésitation un deuxième panel pour passer en revue les résultats du premier.
En février, le nouveau panel composé de différents scientifiques, a critiqué le panel précédent pour son
manque de transparence et a requis du CDC qu'il mette sa base de données vaccinales à la disposition
du public.
Il n'y a seulement que deux scientifiques qui soient parvenus à y avoir accès jusqu'à présent. Le Dr.
Mark Geier, président du Genetics Center of America, et son fils, David, qui ont passé une année à se
battre pour obtenir les rapports médicaux du CDC. Depuis août 2002, dès que les membres du congrès
ont fait pression sur l'agence afin qu'elle libère les données, les Geier ont achevé six études qui
démontrent une corrélation importante entre le thimérosal et les dommages neurologiques chez les
enfants. Une étude, qui compare la dose cumulative de mercure reçu par des enfants nés entre 1981 et
1985 avec ceux nés entre 1990 et 1996, a fait ressortir "un lien très significatif" entre l'autisme et les
vaccins. Une autre étude portant sur la performance éducative a constaté que les enfants qui ont reçu
des doses plus élevées de thimérosal dans les vaccins couraient presque trois fois plus de chance de
recevoir un diagnostique d'autisme et étaient plus de trois fois plus à risque de souffrir des désordres du
langage et de retard mental. Une autre étude qui sera publiée sous peu prouve que les taux d'autisme
sont en régression suivant l'élimination récente du thimérosal de la plupart des vaccins.
Comme le gouvernement fédéral a travaillé pour empêcher des scientifiques d'étudier les vaccins,
d'autres personnes sont intervenus pour étudier le lien avec l'autisme. En avril, le journaliste Dan
Olmsted d'UPI (Presse Internationale Unie) a lui-même entrepris une des études les plus intéressantes.
Étant à la recherche d'enfants qui n'avaient pas été exposés au mercure dans les vaccins - le genre de
population que les scientifiques utilisent habituellement comme ''groupe contrôle" dans les expériences
- Olmsted a étudié le cas des Amishs du comté de Lancaster, en Pennsylvanie, qui refusent d'immuniser
leurs enfants. Se basant sur le taux national d'autisme, Olmsted a calculé qu'il devrait y avoir 130
autistes parmi les Amishs. Il en a trouvé seulement quatre. Un d'entre eux avait été exposé à des
niveaux élevés de mercure provenant d'une centrale. Les trois autres - incluant un enfant adopté à
l'extérieur de la communauté Amish - avaient été vaccinés.
Plusieurs fonctionnaires de quelques états Américains ont également conduit des examens approfondis
sur le thimérosal. Tandis que l' Institute of Medicine était occupé à camoufler les risques, la législature
de l'Iowa passait soigneusement toutes les données scientifiques et biologiques disponibles au peigne
fin. Plus tôt cette année, le Sénateur Ken Veenstra, un républicain qui a surveillé la recherche,
mentionna ''qu'après trois ans d'analyse, je suis devenu convaincu qu'il y avait suffisamment de
recherches fiables qui présentent un lien entre le mercure et les incidences accrues d'autisme. Le fait
que les 700% d'augmentation des cas d'autisme de l'Iowa soient survenus dans les années 90, juste après
que de plus en plus de vaccins aient été ajoutés aux programmes vaccinaux des enfants, est en soit une
preuve solide." L'année dernière, l'Iowa est devenu le premier état à interdire le mercure dans les
vaccins, suivi par la Californie. Des interdictions semblables sont maintenant à l'étude dans 32 autres
états.
Mais au lieu d'entreprendre les changements nécessaires, la FDA continue de permettre à des fabricants
d'inclure le thimérosal dans plusieurs médicaments en vente libre de même que dans les stéroïdes et le
collagène injecté. Mais il est encore plus alarmant que le gouvernement continue à expédier des vaccins
préservés avec du thimérosal aux pays en voie de développement - dont certains sont maintenant au
prise avec une explosion soudaine des taux d'autisme. En Chine, où la maladie était pratiquement
inconnue avant l'introduction du thimérosal en 1999 par des fabricants de médicaments Américains, les
nouveaux rapports indiquent qu'il y a maintenant plus de 1.8 million d'autistes. Bien qu'il soit difficile
d'obtenir des évaluations fiables, les désordres autistiques semblent également en progression constante
en Inde, en Argentine, au Nicaragua et d'autres pays en voie de développement qui utilisent maintenant
les vaccins contaminés au thimérosal. L'Organisation Mondiale de la Santé continue d'insister que le
thimérosal soit sécuritaire, mais elle promet de garder ''sous évaluation'' la possibilité qu'il soit lié aux
désordres neurologiques.
J'ai consacré du temps à étudier ce dossier parce que je crois que c'est une crise morale qui doit être
adressée. Si, comme l'évidence le suggère, nos autorités de santé publique ont sciemment permis à
l'industrie pharmaceutique d'empoisonner une génération entière d'enfants Américains, leurs actions
constituent indiscutablement un des plus grands scandales dans les annales de la médecine Américaine.
"Le CDC est coupable d'incompétence et de négligence grave," a dit Mark Blaxill, vice-président de
Safe Minds (Esprits en Sécurité), une organisation à but non lucratif préoccupée par le rôle du mercure
en médecine. "Les dommages provoqués par l'exposition aux vaccins sont massifs. C'est plus important
que l'amiante, plus gros que le tabac, plus gros que tout ce vous avez jamais vu." Il est difficile de
calculer les dommages à notre pays - et aux efforts internationaux pour éradiquer les épidémies de
maladies - si les nations du Tiers Monde en viennent à croire que l'initiative d'aide étrangère la plus
publicisée par l'Amérique empoisonne leurs enfants. Il n'est pas difficile cependant de prévoir comment
ce scénario sera interprété par les ennemis de l'Amérique à l'étranger. Les scientifiques et les chercheurs
- bon nombre d'entre eux étant sincères, mêmes idéalistes - qui participent aux efforts pour cacher la
science derrière le thimérosal clament qu'ils essayent de faire avancer le but élevé de protéger les
enfants dans les pays en voie de développement contre les pandémies de maladies. Ils sont très mal
guidés. Leur incapacité à montrer pattes blanches dans le dossier du thimérosal reviendra hanter
horriblement notre pays et les populations les plus pauvres du monde.
À propos de l'auteur :
Robert F. Kennedy Jr. est avocat senior pour le Natural Resources Defense Council, avocat en chef
pour Riverkeeper www.riverkeeper.org/our bio rkennedy.php, et président de la Waterkeeper
Alliance www.waterkeeper.org/mainpresident.aspx. Il est également le co-auteur du livre "The
Riverkeepers."
Son bureau d'avocat
www.law.pace.edu/envclinic/index.html
Article original en anglais :
www.rollingstone.com/politics/story/_/id/7395411
www.salon.com/news/feature/2005/06/16/thimerosal/index.html
(Lien avec publicité, attendre la fin du spot pour accéder à l'article)
RÉACTIONS
> RollingStone.com et Salon.com ont vérifié scrupuleusement l’article avant de le produire en
insistant sur la documentation première pour chaque déclaration dans cette histoire en plus de faire
des liens avec les sites qui permettraient aux lecteurs de se fier à leur propre jugement. L’article
final contenait six erreurs. Des transpositions de citations, erreur sur la personne pour une licence
patente, des calculs erronés sur l’exposition au mercure d’un enfant de six mois plutôt que d’insister
sur la quantité de mercure injecté dans une seule journée. Les erreurs furent corrigé sur Internet et
les corrections peuvent être lues en détails sur les deux sites précités à :
http://www.rollingstone.com/news/story/_/id/7483530
> World News Tonight du réseau ABC Américain pendant l’émission « A closer look » on fit
remarquer que Kennedy n’est pas un homme de science ni un médecin et on dénigra ses grandes
évidences comme rien de plus que quelques études scientifiques. Le Dr Timothy Johnson
spécialiste de réseau ABC a plutôt encensé l’impeccable impartialité de l’Institut de Médecin et a
réaffirmer que M. Kennedy n’était pas un scientifique.
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