GTS501 – Ingénierie des systèmes humains Automne 2009 Jonathan Godbout Mio Vaillancourt-Thivierge Les rayons gamma anéantissent l’épilepsie Le cerveau L’épilepsie V • À l’échelle microscopique, la brique élémentaire de cet organe complexe est le neurone. C’est une cellule composée du corps contenant le noyau, de multiples prolongements afférents appelés dendrites et d’un seul prolongement efférent, l’axone. L’information reçue par les dendrites est intégrée et communiquée par l’envoi d’un potentiel d’action le long de son axone. Spike t Potentiel d’action • L’épilepsie est un trouble neurologique impliquant l’activité défaillante de groupes de neurones qui se mettent à décharger violemment en synchronisme. Wave EEG • Cette activité possède une signature caractéristique sur l’EEG; elle se compose d’une pointe suivie d’une onde lente (SPIKE AND WAVE). • Ce trouble se manifeste sous forme de crises (SEIZURES) qui se classent en de nombreuses catégories, selon leur intensité et la région du cerveau impliquée. • À l’échelle mésoscopique, les neurones s’assemblent en réseaux. La complexité et la quantité de connexions permettent d’engendrer plusieurs types de réseaux (convergent, divergent, réverbérant) qui établissent les propriétés fonctionnelles de ces groupes de neurones. CLASSIFICATION o Partielles • Complexes (40%) • À l’échelle macroscopique, on reconnait le cortex (matière grise) et la matière blanche. Le cortex contient les corps cellulaires des neurones, tandis que les axones s’assemblent en fibres qui viennent connecter diverses régions du cerveau et qui constituent la matière blanche. • Simples (20%) o Généralisées • Le cerveau est un organe dynamique physiologiquement complexe et des troubles de fonctionnement peuvent apparaître, dont l’ÉPILEPSIE. Crise de type absence CAUSES o Tumeur o Malformation artérioveineuse o Traumatisme crânien • tonico-cloniques (20%) o Séquelles d’infection • absence (10%) o Inconnue (50% à 60% des cas) o Autres (10%) TRAITEMENTS o Médicaments anticonvulsants o Chirurgie classique o Stimulation du nerf vague par un implant o Intoxication • Il importe donc d’avoir un traitement précis, non-douloureux et non-invasif. La solution: Le GammaKnife Limites Extrêmement précis (mm/10) Fonctionnement Utilité On utilise l’imagerie diagnostique, telle que la tomodensitométrie ou l’imagerie à résonance magnétique (IRM) afin de localiser la source épileptique. Ensuite, un casque est fixé sur la tête du patient afin de pouvoir diriger les 201 rayons gamma sur la cible. Le traitement du GammaKnife est efficace sur plusieurs pathologies différentes dont: • L’épilepsie lésionnelle (hamartomes hypothalamiques, cicatrices cérébrales, tumeurs, malformations vasculaires). • Métastases cérébrales de cancer extracrâniens • Méningiomes • Malformations artério-veineuses • Tremblements (parkinsonien, associé à sclérose en plaques) • Trouble obsessif-compulsif (TOC) Non invasif et sans douleur Investissement de départ et frais annuels importants Ne peut traiter que les petites malformations ou tumeurs (< 3 à 3,5 cm de diamètre) Opération d’une journée Permet de traiter jusqu’à 7 lésions en une seule fois Conclusion Les appareils utilisant la radiochirurchie stéréotactique ont déjà prouvé qu’ils pouvaient traiter la plupart des cas d’épilepsie. La limite reste au niveau de la détection du foyer épileptique. Lorsque la recherche aura avancé sur ce point, nous sommes en droit de croire que l’utilisation du GammaKnife s’optimisera pour traiter un plus grand nombre de types d’épilepsie. Sources Schéma fonctionnel Casque du Gammaknife Malformation artério-veineuse causant de l’épilepsie 2 ans après traitement au GammaKnife, disparition complète de la malformation E. Marieb, Anatomie et Physiologie humaines, Éditions ERPI, 2005 Épilepsie Canada, http://www.epilepsy.ca/fran/content/sheetFR.html Epilepsy.com, http://www.epilepsy.com/ http://www.neurochirurgie.ca/freepage.php?page=2 http://gfme.free.fr/therap/gamma.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Couteau_gamma